1 décembre 2022
La professeure Fannie Lafontaine remporte le prix Partenariat du Conseil de recherches en sciences humaines
La professeure Fannie Lafontaine, de la Faculté de droit de l’Université Laval, est lauréate d’un prix Impact du Conseil des recherches en sciences humaines (CRSH) du Canada dans la catégorie « Partenariat ». Cette distinction, décernée annuellement par l’organisme subventionnaire, souligne la contribution exceptionnelle d’un partenariat financé par le CRSH dans le domaine de la recherche, de la formation en recherche ou de la mobilisation des connaissances.
La professeure Lafontaine a reçu ce prix pour la création du Partenariat canadien pour la justice internationale (PCJI), un regroupement de chercheurs universitaires et d’organisations non gouvernementales qui étudient les différentes voies que les victimes de crimes internationaux peuvent emprunter au Canada, dans d’autres États et devant des institutions internationales afin d’obtenir justice.
Composé de 25 membres, de 9 universités partenaires, de 4 cliniques de droit et de 3 organisations non gouvernementales, le PCJI s’est illustré à plusieurs reprises sur la scène nationale et internationale et a contribué à favoriser l’accès à la justice pour les victimes de graves violations des droits humains. Les activités du Partenariat ont notamment contribué au dépôt, devant la Cour internationale de justice, d’une poursuite contre le Myanmar pour génocide à l’endroit de la minorité musulmane des Rohingyas. Le PCJI a également participé à la mobilisation ayant mené à la création d’un tribunal populaire indépendant sur les crimes contre l’humanité perpétrés par les autorités chinoises à l’endroit des Ouïghours. Des efforts similaires ont été réalisés ou sont en cours dans d’autres pays, notamment en Ukraine, en Syrie, au Mali et en Haïti.
Le PCJI a également coorganisé deux événements majeurs portant sur la possibilité de créer un nouveau crime international, l’« écocide », afin de poursuivre devant la Cour pénale internationale les plus hauts responsables d’atteintes à l’environnement. Le Partenariat a aussi mené d’importants travaux sur la discrimination systémique basée sur le genre et la race afin de mettre en lumière ces violations, de lutter contre l’impunité et d’influer sur les politiques publiques.
Source :
Équipe des affaires publiques
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