Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 27 novembre.
Avec la grève, une bataille se joue sur le plan de l’image pour influencer l’opinion publique que chaque parti veut faire pencher de son bord. Selon Josianne Millette, professeure à la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Laval, les syndiqués ont l’appui de la population. Durant la pandémie, on a vanté le dévouement des enseignants et des infirmières. Ce n’est pas quelque chose qui se déconstruit si rapidement.
Qui gagne la bataille de l’opinion publique ? (La Presse)L’hiver est arrivé et la saison des virus est lancée. Et elle risque d’être mouvementée, croit Guy Boivin, professeur à la Faculté de médecine de l’Université Laval. Il explique qu’un virus comme la grippe ou l’influenza se multiplie plus facilement dans un climat sec et froid. Les gens restent davantage à l’intérieur qu’à l’extérieur, et la contamination se fait plus facilement dans un espace clos.
Gare à ces virus cet hiver (Le Soleil)Des centaines de milliers d’élèves entament leur 8e journée sans école en raison des grèves dans le secteur public. Pour ceux qui fréquentent un établissement privé, l’école se poursuit sans interruption. Pour Kevin Naimi, professeur adjoint à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval, c’est un autre exemple d’un certain privilège pour les élèves du réseau privé. Cette grève aura des impacts sur les élèves déjà fragilisés.
Épargnées par les grèves - « Les écoles privées ne sont pas dans le même bateau » (La Presse)Dans les dernières années, le ministre de l’Environnement Steven Guilbeault et son ambassadrice pour les changements climatiques ont parcouru des milliers de kilomètres en classe affaires, même si c’est jusqu’à trois fois plus polluant que la classe économique. Selon Ivan Tchotourian, professeur à la Faculté de droit de l’Université Laval, l’image qu’envoie la classe politique est tout aussi importante que le travail qu’elle accomplit.
Steven Guilbeault et son ambassadrice pour les changements climatiques volent en classe affaires même si c'est bien plus polluant (TVA Nouvelles)Éviter de prendre l'avion est l'un des gestes ayant le plus d'impact que les gens peuvent poser pour diminuer leur empreinte écologique. Selon Pascale Marcotte, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval, ce serait bien de se demander pourquoi on voyage, et de trouver un autre type de plan qui peut satisfaire cette envie sans avoir à impliquer un avion chaque fois.
Vous aimez la planète, mais aussi prendre l'avion? Voici comment réduire les GES liés à vos voyages (24 heures)Plus les adolescents québécois vapotent de la nicotine de façon fréquente, moins ils se sentent bien. Richard Bélanger, professeur à la Faculté de médecine de l’Université Laval et coauteur de l’étude, indique vouloir vérifier ce que la hausse ou la baisse de vapotage aura comme impact sur leurs indicateurs de santé. Des études de cas décrivent déjà des pneumonies, des bronchites, des pneumothorax et exacerbations d’asthme associés au vapotage.
Vapotage chez les jeunes - « C’est toujours dans notre pensée » (La Presse)Depuis le printemps 2021, les points de discorde entre le ministre Jolin-Barrette et la juge en chef Rondeau ont été multiples, médiatisés et même judiciarisés à deux occasions. C’est sans précédent, indique Patrick Taillon, professeur à la Faculté de droit de l’Université Laval, qui peut imaginer que dans d’autres situations, d’autres ministres ont eu tendance à réagir aux moindres désirs exprimés par le juge en chef, mais pas le ministre Jolin-Barrette.
Paix à la Cour du Québec ? (L’actualité)Les vapoteuses de cannabis gagnent en popularité chez les jeunes du Québec, une situation alarmante selon des spécialistes. Il y a trois fois plus de jeunes qui utilisent ce mode de consommation. Richard Bélanger, professeur à la Faculté de médecine de l’Université Laval, souligne que la consommation se diversifie et que le problème c’est que les types de produits cannabinoïdes sont bien différents.
«C’est un enjeu de santé publique»: le vapotage de cannabis en hausse chez les jeunes (TVA Nouvelles)Face à la controverse suscitée par son départ à Dubaï pour la COP28 en pleine négociation avec Québec, la présidente de la FTQ est rentrée au Québec. Thierry Giasson, professeur à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, juge qu'elle aurait été capable de mener les deux dossiers de front. Même si son départ à la COP28 n’était pas la meilleure des décisions, celle de rentrer rapidement, elle, était parfaite.
Négos du secteur public - « J’entends votre colère » (La Presse)Le coût du panier d’épicerie n’a cessé d’augmenter depuis 2020. Pourtant, chaque ménage continue de vivre à plus ou moins grande échelle du gaspillage alimentaire qui pourrait être évité et ainsi économiser. Jacinthe Cloutier, professeure à la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l’Université Laval, indique qu’il peut être plus difficile de le faire avec de jeunes enfants.
L’argent que l’on jette (Journal de Lévis)L’utilisation de vapoteuses illégales remplies de cannabis a explosé en quatre ans chez les adolescents québécois qui consomment cette substance. Slim Haddad, professeur à la Faculté de médecine de l’Université Laval, souligne qu’avec le vapotage, moins de tabac ou de goudron est avalé, mais plus de THC est absorbé. Il n’y a pas encore assez de données pour savoir ce qui est pire et l’intégrer au discours de santé publique.
Le vapotage de cannabis explose chez les ados (La Presse)Dans le débat autour de la masculinité, les hommes qui s’expriment avec agressivité semblent avoir de la difficulté à se définir eux-mêmes. Plutôt que de tenter une définition de ce qu’est un homme, ils sont en réaction au discours des femmes sur la masculinité. Pour Michel Dorais, professeur retraité de la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, il n’y a pas 36 000 solutions: il faut parler, échanger, dialoguer avec les jeunes hommes.
C’est quoi, un homme ? (La Presse)La part d’espaces verts à Rimouski, à l’instar de plusieurs autres villes au Québec, perd du terrain depuis 20 ans, et l’étalement urbain est vu comme principal responsable. Jean Dubé, professeur à la Faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design de l’Université Laval, souligne que le secteur s'est développé en unifamilial et, comme ce n'est pas de la haute densité, ça a consommé beaucoup d'espace.
Le vert en recul à Rimouski (Radio-Canada)Une vingtaine d'enfants ou d'adolescents de la région attendent qu'une famille les accueille et leur offre un lieu de vie aimant et sécuritaire, tout particulièrement pour des adolescents. George Tarabulsy, professeur à la Faculté des sciences sociales de l'Université Laval, explique que toute la question des troubles de comportement peut faire peur. Il ajoute cependant qu'une famille d'accueil peut changer énormément de choses pour un enfant.
Grand besoin de familles d’accueil dans Chaudière-Appalaches (Radio-Canada)Malgré le retour au travail des grévistes du Front commun et de la Fédération des infirmières du Québec, les enseignants membres de la Fédération autonome de l’enseignement sont loin de mettre fin à leur grève générale illimitée. Le gouvernement pourrait-il mettre en place une loi spéciale pour forcer un retour au travail ? Louis-Philippe Lampron, professeur à la Faculté de droit de l’Université Laval, se penche sur la question.
Une loi spéciale pour forcer le retour au travail serait-elle possible? (98,5)Six mois après le début de la contre-offensive ukrainienne, quel bilan peut-on faire de cette tentative de déloger les Russes? Malgré des affrontements quotidiens, les Ukrainiens n’ont pas réussi à percer la ligne défensive russe, très bien défendue par les Russes, note Richard Giguère, expert en résidence à l'École supérieure d'études internationales de l’Université Laval.
Où en est la guerre en Ukraine? (Radio-Canada)Trois ans après le rapport Rebâtir la confiance, 29 % des dossiers en matière de violence sexuelle sont rejetés au Québec. De présumées victimes se sentent trahies par le système. La présomption d’innocence et les règles de droit criminel continuent à s’appliquer, note Julie Desrosiers, professeure à la Faculté de droit de l’Université Laval, disant que les attentes ont peut-être été mises trop hautes chez certaines victimes.
29 % des dossiers rejetés (La Presse)Alors que débute la saison des budgets municipaux, les villes du Québec se préparent à se serrer la ceinture. François Des Rosiers, professeur à la Faculté des sciences de l'administration de l’Université Laval, considère que les élus municipaux font «du patinage de fantaisie» en promettant le maintien des services dans le contexte économique, essayant de faire en sorte que les réductions paraissent le moins possible.
Les villes se serrent la ceinture... et la vôtre aussi (Le Soleil)Les villes québécoises ne sont pas tenues d’avoir un urbaniste au sein de leur équipe. La situation est toutefois critiquée par ces professionnels, devant l’importance de réfléchir au développement du territoire. Geneviève Cloutier, professeure à la Faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design de l’Université Laval, souligne toutefois qu’au sein des instances gouvernementales, on retrouve des aménagistes.
Développement territorial: plaidoyer pour l’expertise des urbanistes (Le Soleil)Le terrain de la future méga-usine de batteries de Northvolt, dont l’achat a été financé en totalité par le gouvernement, a été acheté pour 240 millions $. François Des Rosiers, professeur à la Faculté des sciences de l'administration de l’Université Laval, ne trouve pas «exorbitant» le prix payé par Northvolt, mais souligne que les vendeurs étaient en position de force et qu’ils avaient un bon pouvoir de négociation.
Terrain vendu à Northvolt pour 240 M$: «C’est comme gagner à Loto-Québec» (TVA Nouvelles)Simon Viviers, professeur à la Faculté des sciences de l'éducation de l’Université Laval, co-signe un texte d’opinion sur ce qui est exigé des personnels scolaires depuis trop longtemps. Selon les recherches et les constats sur le terrain depuis au moins deux décennies, les piètres conditions de travail des personnels scolaires ont des effets néfastes pour eux comme pour les élèves et, par ricochet, sur la société.
Soutenons les personnels scolaires en grève (Journal de Montréal)La COP28 sera le théâtre d’un affrontement entre les partisans des énergies fossiles et ceux qui réclament une sortie rapide de ces carburants. Selon Alexandre Gajevic Sayegh, professeur à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, le Canada est dans une excellente position pour mettre de l’avant un message en faveur de la réduction de la production de pétrole et de gaz et en donnant l’exemple.
L’éléphant pétrolier dans la salle de la COP28 (Le Devoir)