11 mai 2023
Une entente avec l’Université de Rennes et son centre hospitalier universitaire pour améliorer les soins palliatifs et de fin de vie
L’Institut de soins palliatifs et de fin de vie Michel-Sarrazin – Université Laval, le Centre hospitalier universitaire de Rennes, la Maison Michel-Sarrazin, l’Université de Rennes et l’Université Laval ont officialisé aujourd’hui une entente de collaboration pour bonifier la formation, la recherche et la pratique clinique en soins palliatifs et de fin de vie.
Le développement des soins à domicile, l’aide médicale à mourir ou encore la formation du personnel sont au cœur des préoccupations, notamment au Québec, alors que l’Institut de la statistique du Québec prévoit que la proportion de personnes âgées de 65 ans et plus passera de 20,8 %, en 2022, à 25,1 %, en 2031, dans la province, une augmentation de près de 500 000 personnes en nombre absolu.
« Les pratiques cliniques communautaires en France sont bien développées. C’est d’ailleurs le cas des soins à domicile qui profitent notamment d’équipes mobiles. Cette entente pourrait nous aider à évaluer et à recommander des solutions tirées de nos observations et de notre expérience. La formation continue innovante et l’utilisation de certains logiciels sont aussi des éléments intéressants chez nos partenaires français que nous voulons explorer », confie Diane Tapp, directrice de l’Institut de soins palliatifs et de fin de vie Michel-Sarrazin – Université Laval et professeure agrégée à la Faculté des sciences infirmières de l'Université Laval.
Grâce à ce partenariat transatlantique, chercheuses, chercheurs, cliniciennes et cliniciens souhaitent, entre autres, développer de meilleures pratiques de soins cliniques et d’accompagnement des bénévoles, et aborder les cadres sociojuridiques respectifs. Du côté de l’enseignement, on vise l’élaboration et l’animation de programmes de formation communs et propres à chaque réalité. Enfin, la tenue d’événements à caractère scientifique, les participations conjointes à des projets et programmes de recherche et l’accès aux connaissances scientifiques favoriseront le développement d’actions de recherche.
« Les soins palliatifs sont une force et une priorité de l’Université Laval et nous sommes un leader au Québec dans ce domaine. La signature de cette entente est un levier important pour aider l’Institut et nos sept facultés qui collaborent directement à sa mission, commente Sophie D’Amours, rectrice de l’Université Laval. C’est une remarquable occasion pour nos expertes et experts d’échanger leurs connaissances et de raffermir les liens avec leurs homologues de l’Université de Rennes, consolidant ainsi le partenariat qui unissait déjà nos deux institutions. »
La volonté ultime est bien sûr d’améliorer les soins palliatifs et de fin de vie en répondant davantage aux souhaits exprimés par les patientes et les patients.
« Pour l’Université de Rennes, et plus spécifiquement pour son unité de formation et de recherche de médecine et son centre hospitalier universitaire, la signature de cette entente est une occasion supplémentaire de renforcer nos partenariats respectifs dans un domaine qui devient de plus en plus important pour nos concitoyens, ajoute Vincent Morel, professeur associé en médecine palliative de l'Unité de formation et de recherche de médecine de l’Université de Rennes. Je tiens à remercier Serge Dumont et tous les collaborateurs de l’Université Laval pour cette entente qui nous permettra de créer de nouvelles opportunités pour que nos équipes de soins, de recherche et d’enseignement puissent s’enrichir mutuellement et répondre ainsi encore mieux aux besoins de nos patients et de leurs familles. »
« Cette entente entre la Maison, l’Institut, l’Université Laval, le CHU de Rennes et l’Université de Rennes représente une occasion rêvée de développer nos pratiques cliniques et de contribuer au rayonnement des pratiques innovantes du Québec, mais aussi d’apprendre de ce qui se fait de meilleur en France. L’essence même de cette entente passe par le partage expérientiel de nos pratiques cliniques et de celles d’accompagnement bénévole, souligne Brigitte Laflamme, directrice générale de la Maison Michel-Sarrazin. Un tel partenariat international permettra de mettre au premier plan les besoins des personnes en fin de vie et de leurs proches, ainsi que de plaider pour des normes de soins élevées. »
Les facultés de Médecine, des Sciences infirmières, de Pharmacie, des Sciences sociales, de Droit, de Philosophie, et de Théologie et de Sciences religieuses sont partenaires de l’Institut de soins palliatifs et de fin de vie Michel-Sarrazin – Université Laval. La mobilité étudiante, ainsi que celle de chercheuses et chercheurs, de cliniciennes et cliniciens et de membres du personnel seront facilitées par cette entente.
Source :
Équipe des relations publiques et du protocole
Université Laval
418 656-3355