
Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 15 mai.
Le sombre tableau mondial dépeint par les médias stresse et fatigue de plus en plus de Québécois qui décident donc de réduire leur exposition aux nouvelles. Colette Brin, professeure à la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Laval, reconnaît que les nouvelles des deux années passées ont pu être anxiogènes, mais la fatigue informationnelle est un problème de longue date.
Cesser de s’informer pour cesser d’être stressé? (Le Devoir)L’idée derrière les sanctions imposées contre Moscou est de lui couper les vivres, tant sur le plan économique que militaire, afin de nuire à son effort de guerre en Ukraine. Selon Frédéric Lasserre, professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval, le régime de sanction n’est pas parfait et fonctionne en partie seulement.
Justin Trudeau au G7 : le Canada veut serrer encore plus la vis à la Russie (Radio-Canada)Le professeur Jean-Pierre Corbeil, de la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, réplique à un texte d’opinion de deux professeurs qui enjoignent d’utiliser les bons chiffres afin de pouvoir comprendre le recul du français relativement à l’anglais au Québec. Il souligne que des indicateurs de l’usage dans l’espace public serait plus parlant que l’usage dans l’espace familial.
Immigration et langue française : les bons nombres… et les bons indicateurs ! (La Presse)La santé numérique a encore bien des obstacles devant elle. Selon Philippe Després, professeur à la Faculté des sciences et de génie de l’Université Laval, les jeunes chercheurs doivent être ciblés par la littératie numérique, pas parce qu’ils ont besoin d’apprendre à utiliser de nouveaux outils, mais plutôt les nouveaux enjeux soulevés par cette transition, comme l’accès aux données ou l’IA.
Une transformation majeure de la santé: la transition au numérique (Agence Science-Presse)En pleine pandémie, pendant que le prix des maisons explosait, un courtier immobilier a fait remplir par des proches des offres d’achat bidon, entraînant la surenchère. Selon Pierre Rainville, professeur à la Faculté de droit de l’Université Laval, si la personne a surenchéri sur la foi de ce document factice, on n’est plus au niveau de la tentative de fraude, mais bien dans la fraude tout court.
Des offres bidon pour hausser les prix (La Presse)Les Remparts de ce printemps 2023 battent les records d’affluence du hockey junior. Plus de 18 000 billets vendus en quelques minutes pour les trois matchs de la finale québécoise. Frank Pons, professeur à la Faculté des sciences de l'administration de l’Université Laval, se dit surpris de la situation. Il ajoute qu’il n’y a aucune logique à l’irrationalité du sport, qui sert d’échappatoire.
Pourquoi cette frénésie pour les Remparts? (Le Soleil)La Journée de l’intelligence artificielle en enseignement supérieur a suscité des discussions. Nadia Naffi, professeure à la Faculté des sciences de l'éducation de l’Université Laval, semble avoir hâte de voir l’IA déployer ses ailes dans les salles de classe de façon éthique et responsable. Selon elle, il faut éduquer sans plus attendre les étudiants à utiliser l’IA pour les rendre compétents.
L’IA en enseignement : prendre les devants ou prendre du recul? (Radio-Canada)Les consommateurs perçoivent les prix annoncés par livre, dont les chiffres sont plus bas, comme étant moins chers, selon une étude de l’Université Concordia. Selon Maryse Côté-Hamel, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval, cette manière de faire a indéniablement des avantages sur le plan du marketing pour les épiceries.
Payer ses aliments par livre ou par kilo? (Le Devoir)Clermont Gauthier, professeur émérite de l’Université Laval, co-signe un texte d’opinion sur le projet de création de l’Institut national d’excellence en éducation (INEE). Selon lui, l’argument principal justifiant la mise sur pied d’un tel organisme est qu’on ne peut diriger efficacement le fonctionnement d’organismes sans disposer de données fiables sur la performance du système.
L’INEE ou la nécessité de connaître pour mieux décider (Le Devoir)Simon Viviers, professeur à la Faculté des sciences de l'éducation de l’Université Laval, co-signe un texte d’opinion. Il aborde les problèmes dans le système d’éducation, particulièrement les conditions d’exercice extrêmement difficiles qui font fuir plus du quart des enseignantes avant même qu’elles aient exercé pendant cinq ans, voire plus tôt, selon des recherches scientifiques.
La priorité, améliorer les conditions de travail du personnel (La Presse)Québec ne détient aucune donnée permettant d’évaluer l’efficacité des programmes d’aide pour conjoints violents. Selon Normand Brodeur, professeur à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, en violence conjugale, il n’y a pas de solution miracle. C’est une combinaison de mesures qui vont faire en sorte qu’on peut espérer avoir un impact.
Soigner les hommes violents? (Le Devoir)En conservant le portrait du monarque sur notre argent, le gouvernement Trudeau a manqué une occasion de moderniser la monnaie canadienne pour qu’elle soit en phase avec l’opinion publique. Selon Patrick Taillon, professeur à la Faculté de droit de l’Université Laval, les élites à Ottawa montrent qu’elles sont déconnectées de l’opinion publique, qu’elles sont en décalage avec le réel.
Nous n'étions pas obligés d'avoir Charles III sur nos billets de 20 $ (Journal de Québec)Lors du 90e congrès de l’ACFAS, Jean-Pierre Corbeil, professeur à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, a présenté ses recherches sur la langue et l’immigration. Selon lui, le débat public se déroule trop souvent sur mode plus ou moins binaire, où les immigrants doivent obligatoirement être classés soit du côté francophone, soit du côté anglophone, ce qui manque de nuances.
ACFAS : encore plus de science ! (Le Soleil)