
Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 22 mai.
Jusqu’à récemment presque absents des discours politiques, les immigrants temporaires émergent maintenant dans l’espace public à cause de la langue qu’ils parlent. Aline Lechaume, professeure à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, aborde les obstacles auxquels ils font face pour apprendre le français, dont les places en francisation qui ne suffisent pas à la demande et la longue attente à l’inscription.
Les immigrants temporaires parlent-ils français? (Le Devoir)Le télétravail a atténué les frontières entre la vie privée et la vie professionnelle. Cela se reflète jusque dans certains outils technologiques, comme le calendrier partagé. Pour Caroline Biron, professeure à la Faculté des sciences de l'administration de l’Université Laval, le fait d’indiquer son absence ne devrait pas être grave. Elle y voit là un enjeu de bienveillance.
Quand le calendrier partagé en dit long sur la vie privée (La Presse)L’énergie solaire photovoltaïque séduit en France, représentant 3 % de la production totale d’électricité dans le pays. Un bilan bien plus haut que celui du Canada, où l’énergie solaire ne représente que 0,5%. Selon Louis Gosselin, professeur à la Faculté des sciences et de génie de l’Université Laval, cette différence s’explique par la popularité et les avantages de l’hydroélectricité.
Des panneaux solaires sur les gares de France (La Presse)L’expression « Pas d’chicane dans ma cabane ! » résume l’état d’esprit de nombreux Québécois lorsqu’ils écoutent la période des questions. Pourtant, le débat est essentiel en démocratie. Marc-André Bodet, professeur à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, souligne que le Québec est mûr pour réfléchir à la façon dont les lois et les politiques sont adoptées.
Des idées pour mieux débattre (La Presse)La transformation numérique exige la maîtrise de nouvelles technologies et de nouveaux modes de fonctionnement. La formation continue devient donc essentielle, selon le directeur du service du développement professionnel de l’Université Laval, André Raymond. Des formations spécifiques en transformation numérique sont élaborées, notamment en sécurité informatique.
Du soutien pour favoriser la réussite (Le Soleil)Les désastres naturels se multiplient au Canada avec les changements climatiques. Ils ont un potentiel destructeur sur la nature, mais aussi sur la santé mentale des communautés touchées. Jade Talbot, candidate à la maîtrise à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval, tente de cartographier les vulnérabilités psychosociales des inondations.
L’échelle humaine de la crise climatique (Agence Science-Presse)Jeanne Mance a longtemps été dépeinte comme « le second violon » dans la fondation de Montréal. Elle n’est reconnue comme cofondatrice que depuis quelques années. L’évolution de la définition du héros historique aurait contribué à laisser une plus grande place à Jeanne Mance, selon Martin Pâquet, professeur à la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Laval.
Le rôle de Jeanne Mance dans la fondation de Montréal davantage reconnu aujourd’hui (La Presse canadienne via L’actualité)