
Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 29 mai.
Certains détaillants en alimentation ont remplacé le traditionnel panier de fraises de 1 litre par un format réduit à 750 ml. Maurice Doyon, professeur à la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l’Université Laval, indique que, si les fraises sont rendues dispendieuses, il aime peut-être avoir accès à un format qu’il trouve encore raisonnable de se payer.
Le casseau de fraises du Québec réduit à 750 ml arrive en épicerie (Radio-Canada)Les cours de français donnés dans les écoles du Centre de services scolaire des Portages-de-l’Outaouais pourraient servir à des employés administratifs de l’organisation, car de nombreuses erreurs se retrouvent dans ses appels d’offres, une situation triste et inquiétante, selon Suzanne-G. Chartrand, professeure retraitée de la Faculté des sciences de l'éducation de l’Université Laval.
Des appels d’offres remplis d’erreurs de français (Le Soleil)Plus préoccupés que jamais par les dérèglements climatiques, les Québécois estiment que leur gouvernement n’en fait pas assez pour protéger l’environnement. Ces résultats ne surprennent pas Valériane Champagne St-Arnaud, professeure à la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval et corédactrice du Baromètre de l’action climatique.
Les Québécois jugent que le gouvernement n’en fait pas assez pour l’environnement (Le Devoir)Depuis quelques jours, il y a un vif débat sur la création d’un Institut national d’excellence en éducation. Suzanne-G. Chartrand, professeure retraitée de la Faculté des sciences de l'éducation de l’Université Laval, co-signe un texte d’opinion sur les interventions pour traiter les troubles de l’inattention chez les élèves et la valeur des méthodes pour l’enseignement grammatical.
INEE : des justifications discutables au nom de la science (La Presse)Un agriculteur a installé sans autorisation une digue dans un ruisseau d’Oka pour irriguer ses légumes, qu’il a potentiellement arrosés avec de l’eau contaminée. Selon Silvio José Gumiere, professeur à la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l’Université Laval, il est interdit d’installer de telles digues dans des ruisseaux sans une autorisation du MELCC.
Des légumes arrosés avec de l’eau contaminée ? (La Presse)Le Conseil de l’industrie forestière du Québec met à l’essai des abatteuses hybrides dans le but de moderniser les activités forestières en plus de lutter contre les changements climatiques. Une équipe de l’Université Laval documentera le projet pilote. Selon Luc Lebel, professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, le climat québécois pourrait diminuer les bénéfices.
Des abatteuses hybrides pour moderniser les opérations forestières (Radio-Canada)À Québec, La Maison de Marthe ouvre ses portes aux femmes qui veulent quitter la prostitution. Son service d’hébergement est le premier du genre dans la province. Annie Fontaine, professeure à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, constate que la prostitution demeure une réalité bien présente, et sous plusieurs formes, dans la rue ou sur le Web.
L'Avenue prometteuse, un centre d'hébergement pour sortir de la prostitution (Châtelaine)Eric Montigny, professeur à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, signe un texte d’opinion sur la stratégie du gouvernement de Justin Trudeau dans le dossier de l’ingérence chinoise lors des élections fédérales de 2019 et de 2021. Selon le professeur, il s’agit de minimiser d’abord la portée du scandale, puis attendre sagement que la tempête s’essouffle.
La Chine gagne, la démocratie canadienne perd (La Presse)Le coût du panier d’épicerie gonfle, alors que les produits en vente sur les tablettes, eux, rétrécissent. Cette « réduflation » permet aux entreprises de réduire la quantité pour conserver le même prix de vente. Le consommateur s’en rend moins compte, selon Maryse Côté-Hamel, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval.
La face cachée de la réduflation (Radio-Canada)Alors que la Chine domine le marché de l’électrification des transports, le Canada a-t-il ce qu’il faut pour rattraper son retard et se tailler une place honorable sur ce marché? Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval, explore la question, soulignant que le Canada dispose d'un bassin de main-d'œuvre qualifiée très intéressant.
Les défis de la filière des véhicules électriques (Radio-Canada)Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, les appels à une réforme du Conseil de sécurité de l’ONU se font nombreux. La présence de la Russie à la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU n’était pas compatible avec sa mission de maintien de la paix. Mais la problématique est beaucoup plus profonde, selon Fannie Lafontaine, professeure à la Faculté de droit de l’Université Laval.
Poutine, son veto et la crédibilité de l’ONU (La Presse)L’utilisation de bourdons est de plus en plus populaire dans les bleuetières pour la pollinisation, car l’approvisionnement en abeilles est plus difficile. La doctorante Ana María Quiroga Arcila à la Faculté des sciences et de génie participe au projet Apibleumax pour sa thèse qui porte sur l’optimisation de la pollinisation du bleuet nain et l’évaluation de la santé des bourdons et de l’abeille domestique.
Pollinisation des bleuetières : Les bourdons à la rescousse (Le Soleil)Les Innus risquent de ne pas voir la création de l’aire protégée du Pipmuakan, qui aurait pu contribuer à la protection du caribou. À la place, le gouvernement aurait l'intention de leur offrir une zone où la forêt a complètement brûlé. Louis Bélanger, professeur retraité de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval, souligne l’absence de discussion.
Aire protégée : Québec proposerait une forêt brûlée aux Innus (Radio-Canada)Alors que l’économie se démondialise, les programmes de retraite gouvernementaux et privés sont confrontés à des défis pour l’économie mondiale. Cela entraînera-t-il une baisse des prestations de retraite? Apparemment non, car le programme de la sécurité de vieillesse semble encore assez solide, selon Denis Latulippe, professeur à la Faculté des sciences et de génie de l'Université Laval.
Les programmes publics de retraite tiennent le coup (Les Affaires)