
Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 19 juin.
Les travailleurs étrangers temporaires en agriculture connaissent mal le système de santé au pays, et une majorité craint de perdre son travail en raison d’un problème de santé. Une enquête dirigée par Danièle Bélanger, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval, met la lumière sur des aspects presque non documentés de la vie de ces travailleurs, qui sont de plus en plus nombreux à rester plus longtemps.
Les travailleurs temporaires craignent de perdre leur emploi à cause d’un problème de santé (Le Devoir)Un graphique très simple construit à partir de décennies de données climatiques et constitué de bandes verticales passant du bleu au rouge est devenu le symbole de l’ampleur et de la rapidité du réchauffement planétaire. Alexandre Gajevic Sayegh, professeur à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, souligne qu’il interpelle rapidement et résume notre impact sur le climat.
Un graphique devenu symbole fort du réchauffement planétaire (Le Devoir)En légiférant pour protéger le droit à l’avortement au Québec, la ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, risque de faire plus de mal que de bien. Louise Langevin, professeure à la Faculté de droit de l’Université Laval, fait partie des personnes avec qui la ministre Biron a discuté de ses intentions et émet de sérieuses réserves quant au projet de la ministre Biron.
Le Barreau met en garde la ministre Biron au sujet de l’avortement (Le Devoir)Le gouvernement fédéral joue sa crédibilité en accordant un nouveau délai au Québec pour présenter sa stratégie de protection du caribou forestier et montagnard. S'il comprend la sensibilité suscitée par les feux de forêt, Daniel Fortin, professeur à la Faculté des sciences et de génie de l'Université Laval, s'inquiète tout de même des longs délais.
Report de la stratégie caribou au Québec : la crédibilité du fédéral en jeu (Radio-Canada)Un père de trois enfants a été choqué de voir que le prix de certains aliments en épicerie était réduit seulement pour les détenteurs d’une carte MOI, une tactique qu’il voit comme discriminatoire. Pour Maryse Côté-Hamel, professeure à la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l’Université Laval, ce n’est guère différent que d’offrir des rabais aux détenteurs de coupons.
Metro et Super C offrent des prix plus bas aux membres du programme MOI et ça fait réagir (24 heures)Pour expliquer simplement le concept de génocide au Canada, l'Association des femmes autochtones du Canada a choisi le médium de la bande dessinée. Elle a confié l'écriture du pamphlet à Fannie Lafontaine, professeure à la Faculté de droit de l'Université Laval, qui explique comment le traitement des Autochtones répond à trois éléments clés de la définition d'un génocide.
« Génocide au Canada » : quand une bande dessinée vaut mille « maux » (Radio-Canada)Pierre Giovenazzo, professeur à la Faculté des sciences et de génie de l’Université Laval, confirme que les efforts pour éviter de couper les pissenlits ne sont pas vains. Le nectar et le pollen des fleurs sont les seules sources nutritives pour les pollinisateurs. Au printemps, les populations de pollinisateurs sont en croissance et l’abondance des fleurs de pissenlits arrive juste à temps.
Le pouvoir étonnant du pissenlit (La Presse)La décision de la Cour suprême sur l’Entente sur les tiers pays sûrs offre un résultat « mitigé », selon les organisations derrière la contestation judiciaire. Même si cet accord canado-américain est maintenu pour l’instant, il demeure une « ouverture », disent les groupes. Sule Tomkinson, professeure à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, rappelle que le contexte aux États-Unis quand les organismes ont déposé leur contestation était différent.
Déception après la décision de la Cour suprême sur l’Entente sur les tiers pays sûrs (Le Devoir)