Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 7 août.
Une nouvelle étude sur un médicament contre l’obésité fait grand bruit dans la communauté médicale. Jean-Pierre Després, professeur à la Faculté de médecine de l’Université Laval et directeur scientifique de VITAM - Centre de recherche en santé durable, salue cette avancée scientifique. Il souligne toutefois avoir plusieurs questions par rapport à cet essai clinique.
Le Wegovy, un populaire médicament contre l’obésité, protégerait aussi le cœur (Le Devoir)Prendre l’avion ou pas? Pour certains, la question revient comme un refrain, surtout en été, pendant lequel les effets des changements climatiques semblent se faire ressentir plus que jamais. Et si sauver la planète du brasier n’était pas du ressort individuel, mais plutôt de celui des choix que nous faisons ensemble? C’est ce que croit Diane Lamoureux, professeure à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval.
Peut-on encore avoir du plaisir à l’ère des changements climatiques? (Radio-Canada)Un producteur de poussins en Beauce met à profit des mouches soldats noires, élevées en laboratoire, pour développer une économie verte et circulaire. Les larves se nourrissent des déchets du couvoir avant de se retrouver dans la nourriture des poulets. Mariève Dallaire-Lamontagne, doctorante à la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation, parle de ce procédé innovant et écoresponsable.
Des mouches soldats noires au service du Couvoir Scott (Radio-Canada)Comment mesurer son empreinte écologique? Le manque d’information est un obstacle pour les consommateurs. Lydia Laflamme, étudiante à la maîtrise à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, suggère d’intégrer des informations sur l’empreinte environnementale aux étiquettes des produits alimentaires. Une idée qui plaît à de nombreux experts.
Une étiquette pour mesurer son empreinte écologique ? (La Presse)Les livres de l’écrivain Milan Kundera connaissent un véritable regain de popularité depuis son décès, le mois dernier. Plusieurs librairies québécoises se retrouvent en rupture de stock. Jonathan Livernois, professeur à la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Laval, n’est pas surpris, considérant que l’auteur a connu une audience quand même importante au Québec.
Regain de popularité pour les livres de feu Kundera (Le Devoir)Entre l’inflation alimentaire et le coût du logement, plusieurs jeunes familles québécoises ont du mal à boucler les fins de mois et certaines pourraient même repousser ou renoncer aux enfants. Dominique Morin, professeur à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, explique que c’est surtout la fin d’un modèle, celui de la famille autonome vivant dans une maison unifamiliale.
«Pas facile de partir dans la vie»: quand l'inflation tue l'envie d'avoir des enfants (Journal de Québec)Les heures consacrées au travail pour une semaine ont augmenté de 3,3 heures depuis l’arrivée de la pandémie en 2020, selon une étude du Centre d’expertise en gestion de la santé et de la sécurité du travail de l’Université Laval. Pierre-Sébastien Fournier, professeur à la Faculté des sciences de l'administration de l’Université Laval, aborde la situation en lien avec la conciliation travail-famille.
«Le temps s’est intensifié»: les Québécois travaillent plus longtemps depuis la pandémie (Journal de Québec)Les atrocités que Christophe Colomb a infligées aux Autochtones justifient-elles que l’on renomme l’avenue qui porte son nom à Montréal? La question refait surface depuis la semaine dernière, alors qu’une pétition a été signée par plus de 200 Montréalais. Martin Pâquet, professeur à la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Laval, répond à des questions sur ce personnage historique.
Atrocités envers les Autochtones: devrait-on renommer l’avenue Christophe-Colomb à Montréal? (24 heures)