
Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 14 août.
Les gouvernements fédéral et provincial investissent 644 millions de dollars pour la construction d’une nouvelle usine de Ford qui produira les matériaux nécessaires aux batteries de ses véhicules électriques dans le Centre-du-Québec. Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l'administration de l'Université Laval, aborde la question en entrevue.
Plus de 600 millions de dollars pour attirer Ford à Bécancour (Radio-Canada)Le nom Ozempic est partout, mais une déferlante de nouvelles molécules pourrait mettre fin au monopole du roi de la perte de poids. Entre autres, le sémaglutide pourrait même avoir une influence bénéfique sur le risque d’événements cardiovasculaires indésirables. Benoît Arsenault, professeur à la Faculté de médecine de l’Université Laval, indique qu’il faut voir l’ensemble des résultats avant de juger.
L’après-Ozempic, ou la course à la nouvelle molécule pour maigrir (Radio-Canada)Le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, a déclaré que la province devrait avoir deux fois moins d’autos. Dominic Villeneuve, professeur à la Faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design de l’Université Laval, a observé que c’est la combinaison des incitatifs et des contraintes qui fonctionne le mieux pour changer les modes de transport.
Est-ce que le Québec peut réduire de moitié son nombre d’autos? (Radio-Canada)L'utilisation croissante de l'intelligence artificielle et des réseaux sociaux soulève des préoccupations quant aux droits des enfants. Concernant la publication de photos d'enfants sur les réseaux sociaux, Marie-Pier Jolicoeur, doctorante à la Faculté de droit de l'Université Laval, mets en garde sur l'utilisation qu'on veut faire de son image ou l'utilisation qu'il va faire lui-même du numérique.
Il vaut mieux être modéré avec la publication de photos d’enfants sur les réseaux sociaux (Journal de Québec)D’août 2017 à décembre dernier, Québec a autorisé 1331 projets en milieu humide ou hydrique, en échange d’une compensation financière, n’en refusant que 29. Selon Claude Lavoie, professeur à la Faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design de l’Université Laval, la pression que subissent les analystes du Ministère expliquerait pourquoi la très haute proportion des dossiers sont autorisés.
Québec accepte presque toutes les demandes de destruction de milieux humides (TVA Nouvelles)La ferme piscicole urbaine Opercule se trouve dans un sous-sol d’entrepôt dans une zone industrielle de Montréal. Grant Vandenberg, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval, affirme que les fermes terrestres à recirculation d’eau présentent certains avantages par rapport aux fermes en enclos en filet, mais elles sont plus chères à mettre en place.
Élever des poissons dans une zone industrielle (La Presse canadienne via Le Devoir)Prendre une photo de son enfant et la partager sur les réseaux sociaux est presque devenu un réflexe pour plusieurs parents, mais l'arrivée de l'intelligence artificielle suscite des réflexions. Créer une empreinte numérique à un enfant sans que celui-ci ait la capacité d’y consentir est un enjeu complexe, croit Marie-Pier Jolicoeur, doctorante à la Faculté de droit de l'Université Laval.
Partager les photos de ses enfants en ligne : entre risques et bénéfices (Radio-Canada)Julie C. Boissonneault, doctorante et chargée de cours à la Faculté des sciences de l'éducation de l’Université Laval, s’intéresse à l’intimidation en milieu scolaire. Selon elle, les dernières semaines avant la rentrée peuvent servir à préparer les enfants en leur apprenant quelques stratégies essentielles, dont l’une est de s’affirmer et de formuler son inconfort avec confiance.
S’affirmer dès la maternelle pour couper court à l’intimidation (La Presse)Dons seulement, aucun échange d’argent. Le mouvement Buy Nothing gagne en popularité au Québec. Selon Laurence Godin, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval, les groupes Buy Nothing, par leur structure et leurs valeurs de communauté et de solidarité, peuvent aider à surmonter la gêne et à aplanir l’importance de la classe sociale.
Ne pas acheter gagne en popularité (La Presse)Les magasins Dollarama poussent comme des champignons au pays. Et les produits d’alimentation y prennent une place de plus en plus importante dans le panier des Québécois. Maurice Doyon, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval, souligne que quand les choses deviennent plus serrées, on coupe dans certains produits de luxe.
S’alimenter au Dollarama, une pratique de plus en plus répandue (La Tribune)Une chambre avec vue sur le fleuve se loue en moyenne 50$ de plus qu’une chambre régulière au Bas-Saint-Laurent, explique Jean Dubé, professeur à la Faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design de l’Université Laval. Il indique que le fleuve a un impact économique assez important pour le secteur touristique, parce qu’il emmène des recettes et des revenus supplémentaires.
Bas-Saint-Laurent : le Fleuve comme allié économique des hôteliers (TVA nouvelles)Depuis 45 ans, les zecs donnent un accès à une partie du territoire autrefois inaccessible pour la population. Selon Maude Flamand-Hubert, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l'Université Laval, l'idée derrière ce réseau était d'impliquer les usagers, les chasseurs et les pêcheurs, puisqu’il n'y avait aucune structure ou organisation sur ces territoires.
Depuis 45 ans, les zecs donnent accès à la cour arrière du Québec (Radio-Canada)Les incendies de l’île de Maui, à Hawaii, marqueront la communauté à jamais. Pour bien des experts, cette catastrophe est un nouvel avertissement de ce que réserve la crise climatique. Évelyne Thiffault, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval, souligne que ce n’est pas une coïncidence que ça arrive maintenant. C’est l’année El Niño.
« Un grand traumatisme pour la communauté » (La Presse)