Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 28 août.
Plusieurs dossiers judiciaires, en apparence futile, ont fait les manchettes dans les derniers jours. Dans certains cas, la maxime latine « minimis non curat lex », traduite librement par « la justice ne s’occupe pas des petites choses », est appliquée. Ces dossiers sont révélateurs d'une tendance à surjudiciariser nos problèmes, selon Patrick Taillon, professeur à la Faculté de droit de l'Université Laval.
De minimis non curat lex, les tribunaux doivent-ils « s’occuper des petites choses »? (Radio-Canada)Des experts sont d’avis que l’Ozempic ne devrait pas être utilisé pour la perte de poids dite «cosmétique». Benoît Arsenault, professeur à la Faculté de médecine de l’Université Laval, indique qu’on ne devrait pas rembourser le médicament pour les personnes obèses, sauf si on démontre qu’il peut améliorer leur santé comme le risque de développer des problèmes cardiovasculaires ou du diabète.
Atteinte d’un cancer incurable, elle prend l’Ozempic pour retrouver son corps avant de mourir (24 heures)L’intelligence artificielle générative se nourrit de tout ce qu’elle trouve sur la Toile, y compris les voix et les visages de nos proches qu’elle peut transformer à sa guise. Les débats sur l’impact social du numérique ciblent souvent les enfants, mais on se concentre rarement sur le comportement des parents, remarque Marie-Pier Jolicœur, doctorante à la Faculté de droit de l’Université Laval.
L’intelligence artificielle va-t-elle mettre nos enfants en danger ? (Protégez-vous)Plusieurs établissements de santé s’apprêtent à octroyer des contrats au secteur privé, entre autres pour des services chirurgicaux en ophtalmologie. Les prix du Groupe Vision/LASIK MD pourraient éliminer la concurrence. Karounga Diawara, professeur à la Faculté de droit de l’Université Laval, rappelle que la Loi sur la concurrence permet aux consommateurs contribuables de bénéficier de prix compétitifs.
Contrats au privé : des prix offerts par LASIK MD font sourciller des ophtalmologistes (Radio-Canada)Des universités entrevoient une hausse impressionnante du nombre de futurs enseignants inscrits dans leurs programmes cet automne, une lueur d’espoir en ces temps de pénurie. Selon Christine Hamel, vice-doyenne aux études à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval, ce serait le plus grand nombre total d’étudiants inscrits en enseignement depuis 10 ans.
Lueur d’espoir: hausse impressionnante des futurs profs dans certaines universités québécoises (Journal de Québec)Les universités n’aiment pas que les étudiantes et les étudiants utilisent l’intelligence artificielle générative pour leurs travaux, car cela pourrait être considéré comme une inconduite. Mais beaucoup d’universitaires se servent déjà de correcteurs de grammaire ou d’outils de traduction basés sur l’IA, indique Yves Gendron, professeur à la Faculté des sciences de l'administration de l’Université Laval.
ChatGPT pourrait-il cosigner votre prochain article? (Affaires Universitaires)Le réseau de l’éducation fait face à une importante pénurie d’enseignants cet automne. L’enseignement de la musique connaît cette réalité depuis longtemps et les cours de musique se font de plus en plus rares. Maëlle Boilard, étudiante en enseignement de la musique à la Faculté de musique et présidente de l’Association générale des étudiants et étudiantes en musique de l’Université Laval, aborde la situation.
L’enseignement de la musique perd le rythme (Le Soleil)Les disparitions d’aînés sont plus fréquentes à Montréal et à Québec. Heureusement, il existe des solutions pour les proches des aînés présentant des troubles cognitifs. Pour Philippe Voyer, professeur à la Faculté de sciences infirmières de l’Université Laval, il faut trouver l'équilibre entre le risque zéro, où les personnes sont isolées dans des unités barrées, versus gérer le risque.
EXCLUSIF | Les disparitions d’aînés en hausse au Québec (TVA Nouvelles)La pénurie d'enseignants est sur toutes les lèvres au Québec à quelques jours de la rentrée scolaire. Égide Royer, professeur titulaire associé à la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université Laval, aborde l’importance de développer une relation de continuité avec l’enseignant et les risques à long terme liés à l’accumulation d’un retard lors de ces premières années d’éducation.
La pénurie d’enseignants inquiète les parents et menace la réussite scolaire des enfants (Radio-Canada)