Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 18 septembre.
L’abolition de la TPS sur la construction de logements locatifs vient avec une grosse facture pour le gouvernement fédéral, mais elle risque d’avoir des effets très limités au Québec. C’est un pas dans la bonne direction, mais ça ne réglera pas la pénurie de logements locatifs, compte tenu de la hausse des coûts de construction et des taux d’intérêt, selon François Des Rosiers, professeur à la Faculté des sciences de l'administration de l’Université Laval.
L’équivalent d’une mini-baisse du taux hypothécaire (La Presse)La Commission européenne souhaite prolonger l’autorisation du glyphosate, mais plusieurs études scientifiques montrent ses effets néfastes potentiels sur la santé des humains, dont le système immunitaire. Martin Pelletier, professeur à la Faculté de médecine, a observé les réactions des neutrophiles, des globules blancs importants dans le système immunitaire, à de faibles doses.
Glyphosate : vers une nouvelle autorisation malgré les études (Reporterre)Le gouvernement de l’Alberta a décidé de consulter la population sur sa réforme critiquée du programme d’études sociales de la maternelle à la 6e année. Quand on consulte les gens, ils n’ont pas de pouvoir décisionnel, rappelle Raphaël Gani, professeur à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval. Il pense que les groupes concernés devraient faire partie prenante de l'élaboration du programme.
L’Alberta consulte la population pour sa réforme critiquée du programme scolaire (Radio-Canada)Le premier ministre du Nouveau-Brunswick est prêt à aller loin pour protéger ses changements à la politique 713. Patrick Taillon, professeur à la Faculté de droit de l’Université Laval, explique que seuls les législateurs, la législature ou le parlement du N.-B. peuvent adopter une dérogation. Ça veut dire que ni le gouvernement, ni un ministre, ni une municipalité ne pourraient agir seuls.
Politique 713 : Higgs prêt à « faire tout ce qu’il faut » pour arriver à ses fins (Radio-Canada)Trop d’électeurs dans certaines circonscriptions, pas assez dans d’autres : un comité se penche ces jours-ci sur la révision de la carte électorale québécoise. L’idée est d’éviter que les inégalités soient considérables, explique Louis Massicotte, professeur retraité à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval. Il croit que la révision de la carte électorale québécoise fera à coup sûr des mécontents.
La carte électorale québécoise révisée risque (encore) de faire des mécontents (Radio-Canada)Depuis quelques semaines, les mots et le ton escaladent du côté des maires de grandes villes, des chefs de parti, et des ministres. Serait-ce l’influence malsaine des réseaux sociaux ou de la politique chez nos voisins du Sud? Selon Thierry Giasson, professeur à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, le registre actuel est parfaitement usuel en politique au Québec.
Monsieur, c’est vous l’incompétent! (Le Soleil)Dans sa campagne d’achat pour « protéger » les maisons de chambres de la métropole, la Ville de Montréal risque de payer trop cher ces propriétés, selon des investisseurs et experts du monde immobilier. François Des Rosiers, professeur à la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval, confirme que la valeur d’un immeuble visé par un droit de préemption va grimper.
Des maisons de chambres achetées à prix gonflé (La Presse)Le nouveau médicament Ozempic s’attaque à l’excès de poids en ralentissant la digestion et en donnant un fort sentiment de satiété. Sylvain Iceta, professeur à la Faculté de médecine de l’Université Laval, croit que la popularité phénoménale du médicament et la multiplication des articles à son sujet peuvent donner la fausse impression que l’obésité est désormais une maladie facile à traiter.
Un remède contre l’obésité prodigieux... et coûteux (La Presse)Dans un contexte d’amoindrissement des ressources naturelles et énergétiques, décidera-t-on de les conserver pour les communautés locales? s’interroge Pascale Marcotte, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval. Elle mentionne les sécheresses en France et en Espagne, soulignant le manque d’eau pour la collectivité et l’effet des visiteurs.
Un voyage dans l’avenir (La Presse)Bien que la maladie hollandaise de l’orme continue ses ravages, il semble que l’arbre emblématique de la Ville de Québec ne soit pas près de disparaître du paysage. Louis Bernier, professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval, rappelle qu’en Amérique du Nord, des ormes étaient plantés de chaque côté d’une rue et, au bout de 60 ans, les branches finissaient par se toucher, donnant des «cathédrales vertes».
Enfin de l’espoir pour l’orme d’Amérique (Radio-Canada)Les chercheurs dont l’anglais n’est pas la langue première se heurtent à plusieurs obstacles quand vient le temps de publier des articles, de demander du financement ou de participer à des conférences scientifiques, selon une nouvelle étude. C’est un peu non équitable, indique Benoît Lamarche, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval, soulignant qu’il y a des frustrations.
Recherche scientifique: l’obstacle de la langue pour les non-anglophones (La Presse canadienne via L’actualité)Après un été marqué par des événements climatiques extrêmes et dévastateurs, l’ONU organise le 20 septembre un sommet spécial pour tenter de rehausser, enfin, l’ambition climatique mondiale. Selon Alexandre Gajevic Sayegh, professeur à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, il y aura du nouveau lors du sommet de New York, mais les engagements demeureront insuffisants.
Relancer la lutte contre la crise du climat après un été des extrêmes (Le Devoir)Édith Charbonneau et Marie-Élise Samson, professeures à la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l’Université Laval, collaborent au projet de Laboratoire vivant pour un lait carboneutre, une recherche participative incluant les producteurs laitiers du Québec et qui se déroulera en partie dans les fermes, dans le but de réduire la production de gaz à effet de serre.
L’industrie laitière veut réduire son empreinte carbone (Le Devoir)Les feux plus intenses et plus fréquents ne sont que l’un des nombreux périls qui menacent nos forêts. Olivier Villemaire-Côté, professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval, explique qu’en règle générale, les forêts boréales se régénèrent assez bien après un feu, mais les changements climatiques pourraient mettre cette capacité à l’épreuve en causant des brasiers plus intenses et surtout plus fréquents.
Les forêts québécoises en mal de diversification (Le Devoir)Favoriser l’adaptation des Québécois aux inondations, c’est le projet de recherche mené par l’Université Laval et l’Université de Montréal. Marc-André Bourgault, professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval, et Pierre Valois, de la Faculté des sciences de l'éducation, présentent l’initiative qui vise à apprendre des conséquences d’un tel sinistre afin d’en limiter les coûts humains, économiques et de prévenir les dégâts futurs.
S’adapter aux inondations grâce à la multidisciplinarité (Le Devoir)De plus en plus fréquentes et intenses, les vagues de chaleur frappent de plein fouet le pays. Nathalie Barette, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval, aborde l’outil développé par son équipe. Sous forme de cartographie Web, accessible à tous, il permet de mesurer la vulnérabilité de la population et les effets de l’exposition à ce phénomène météorologique à l’échelle du Canada.
Vagues et îlots de chaleur: une première carte interactive de la vulnérabilité (Le Devoir)Le gouvernement Legault envisage de transformer la quatrième année en stage à temps plein rémunéré. À l’Université Laval, c’est une formule déjà utilisée qui s’avère prometteuse, selon Christine Hamel, vice-doyenne aux études à la Faculté des sciences de l'éducation de l’Université Laval. Elle permet de contribuer à la valorisation de la profession enseignante, tout en favorisant l’insertion professionnelle.
Pénurie d'enseignants: faire passer le bac de 4 à 3 ans, une solution envisageable? (TVA nouvelles)Les négociations se poursuivent entre le syndicat Unifor et le constructeur Ford. Aux États-Unis, les travailleurs de l'auto ont déjà déclenché une grève. Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l'administration de l'Université Laval, affirme que les demandes des syndiqués sont plus raisonnables du côté canadien. Les relations entre les parties patronale et syndicale ont été beaucoup plus civilisées.
Y aura-t-il une grève des travailleurs de l’automobile au Canada? (Radio-Canada)