L’élaboration d’un plan d’action figure dans la planification stratégique 2017-2022 de l’Université Laval. « Dès notre entrée en mandat, nous avons voulu répondre aux appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation (CVC) de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées et de la Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec qui recommandaient aux établissements postsecondaires d’intégrer les savoirs et les pratiques pédagogiques autochtones à leurs programmes. Le plan présenté aujourd’hui, “L’Université Laval en action avec les Premiers Peuples”, regroupe des actions concrètes afin que la réconciliation espérée ne reste pas qu’un simple mot, mais qu’elle se traduise au quotidien dans la réalité des étudiantes et étudiants issus des Premiers Peuples », a exposé le vice-recteur aux études et aux affaires étudiantes de l’Université Laval, Robert Beauregard.
Ce plan est le fruit des travaux d’un large comité de réflexion sur la réconciliation mis sur pied au cours de l’hiver 2018. Coprésidé par Robert Beauregard, vice-recteur aux études et aux affaires étudiantes, et Prudence Hannis, directrice de l’Institution Kiuna, il était composé à parts égales de représentants de l’Université et de membres des communautés autochtones. « L’Université Laval est l’établissement universitaire québécois qui accueille le plus d’étudiants issus des Premières Nations et des Inuits au sein de ses programmes. Près de 400 étudiantes et étudiants se sont autodéclarés autochtones à la session d’automne 2020. Le plan présenté aujourd’hui mise sur le développement d’un soutien accru aux Autochtones qui en ont le plus besoin et sur le développement de partenariats significatifs avec des nations et des organisations autochtones. Je suis très fière d’avoir participé à cet exercice », a déclaré la coprésidente du comité de réflexion sur la réconciliation de l’Université Laval et directrice de l’Institution Kiuna, Prudence Hannis.
Le plan « L’Université Laval en action avec les Premiers Peuples » comporte sept volets.
Ce plan d’action sera déployé au cours des années 2019-2020 à 2021-2022.
Rappelons que, depuis octobre 2019, l’Université Laval compte sur l’appui de Michèle Audette à titre d’adjointe au vice-recteur aux études et aux affaires étudiantes et conseillère principale à la réconciliation et à l'éducation autochtone. « La traduction de Kepek (Québec) veut dire ″Débarquez de vos bateaux″. Nous étions vraiment accueillants et nous le sommes encore! Je crois profondément au pouvoir de l’éducation, et cela n’est pas étranger à mon implication à l’Université Laval. La réconciliation passera par ce chemin, j’ai confiance », a déclaré l’adjointe au vice-recteur aux études et aux affaires étudiantes et conseillère principale à la réconciliation et à l'éducation autochtone de l’Université Laval, Michèle Audette.
« Nous sommes restés marqués par la perte d’une sœur le mois dernier, à Manawan. L’Université Laval, en accord avec la famille de Joyce Echaquan, a annoncé que ce plan sera mis en œuvre en l’honneur de Joyce. Pour honorer sa vie, mais aussi pour ne pas oublier et pour donner encore plus d’importance aux gestes concrets que ce plan prévoit », a ajouté Michèle Audette.
Ce plan d’action bénéficiera d’un appui financier de 588 500$ du ministère de l’Enseignement supérieur. « Je me réjouis de la participation du gouvernement du Québec à l’annonce d’aujourd’hui. L’accessibilité aux études supérieures et la réussite éducative de tous les étudiants sont des priorités qui me tiennent à cœur. Les sommes accordées à l’Université Laval permettront d’adapter et d’offrir des programmes d’études destinés aux étudiants autochtones et de mieux les accompagner pour favoriser leur réussite éducative et leur développement socioculturel. Je suis convaincue que plusieurs étudiants pourront bénéficier de ces nouvelles mesures et j’en suis très fière », a mentionné la ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann.
« Lors de ma récente nomination, j’ai promis des actions concrètes pour améliorer les conditions de vie des autochtones. La réussite éducative et le développement socioculturel figurent parmi les priorités. Je suis très confiant que l’aide accordée à l’Université Laval permettra la réalisation de mesures concrètes et que tous ensemble, nous sommes capables de permettre aux étudiantes et étudiants autochtones de développer leur plein potentiel », a indiqué le ministre responsable des Affaires autochtones, Ian Lafrenière.
Consultez : « L’Université Laval en action avec les Premiers Peuples »
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