Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 5 février.
La ministre responsable des Aînés, Sonia Bélanger, a expliqué que le contexte avait bien changé depuis que le Québec a adopté la première loi sur l’aide médicale à mourir, en 2014. Pour Patrick Taillon, professeur à la Faculté de droit de l’Université Laval, le contexte juridique qui prévalait à l’époque rendait pourtant la décision de ne pas attendre l’assentiment du gouvernement fédéral encore plus risquée.
Analyse|Aide médicale à mourir : combien de temps faudra-t-il attendre? (Radio-Canada)Le placement de près de 775 millions de dollars effectué par Hydro-Québec dans Innergex a continué de dégringoler et a perdu plus de la moitié de sa valeur. Marc-Olivier Thivierge, chargé d’enseignement à la Faculté des sciences de l'administration de l’Université Laval, souligne que, si la valeur de l’entreprise chute de façon massive en bourse et qu’on ne pense pas pouvoir récupérer la pleine valeur du placement, il faut le déprécier.
Le placement près de 775 M$ d’Hydro dans Innergex a perdu plus de la moitié de sa valeur (Journal de Québec)Selon Statistiques Canada, 25% des jeunes âgés de 12 à 17 ans disent avoir été victime de cyberintimidation. Ce pourcentage important révèle le manque de discussion sur la communauté LGBTQIA2S+ dans le système scolaire, mais aussi beaucoup de désinformation, de mésinformation et d’ignorance, indique Michel Dorais, professeur associé à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval.
Protéger les jeunes face aux conséquences de la cyberintimidation (Francopresse)La carte électorale du Québec sera vraisemblablement prête pour les élections générales de 2026. Selon Louis Massicotte, professeur à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, les gouvernements ont souvent tendance à retarder les redécoupages électoraux. Un député ayant été élu dans un découpage donné et ayant noué au fil des ans des contacts avec les intervenants locaux a tendance à privilégier le statu quo.
Redécoupage électoral : la nouvelle carte québécoise devrait être prête pour 2026 (Radio-Canada)Vivre jusqu’à 120 ans ne fait pas rêver. Quand on demande aux gens quelle est leur priorité, ce n’est pas la longévité qui les préoccupe, indique Anik Giguère, professeure à la Faculté de médecine de l’Université Laval. Leur priorité, c’est la qualité de vie. Elle souligne la pertinence de créer un guide “Vieillir en santé” dans lequel on retrouverait plein d’informations pertinentes pour les personnes vieillissantes.
Vivre jusqu’à 120 ans ? Mmmm… non merci ! (La Presse)L’Institut économique de Montréal pense que les mini-hôpitaux prévus en 2025 devraient avoir un service d’urgence. Selon Maude Laberge, professeure à la Faculté de médecine de l’Université Laval, près de la moitié des visites à l’urgence sont pour des patients qui pourraient être vus dans des cliniques médicales. Si on augmente l’offre avec des urgences supplémentaires, on envoie le message à la population d’aller à l’urgence.
L’idée d’avoir des salles d’urgence dans les mini-hôpitaux ne fait pas consensus (La Presse)Un collectif de parents demande au gouvernement de traiter les accidents de la route et la sécurité routière comme les accidents de travail, en se basant sur le modèle de la CNESST. Daniel Gardner, professeur à la Faculté de droit de l’Université Laval, aborde le modèle de la Nouvelle-Zélande, qui effectue de la prévention contraignante ainsi que de l’indemnisation en sécurité routière. On s’occupe d’abord d’investir de l’argent pour prévenir des accidents.
Des parents demandent la création d’un « Protecteur des usagers de la route » (Radio-Canada)François Blais, professeur à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, signe un texte d’opinion sur le mode de financement des partis politiques, perfectible du point de vue des intérêts des citoyens. Selon lui, une première source de progrès vers la démocratisation du don politique serait de le rendre confidentiel en maintenant un plafond semblable à celui que nous connaissons aujourd’hui.
Pour des dons politiques « confidentiels » (La Presse)François Des Rosiers, professeur à la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval, aborde le système québécois pour le logement au regard des autres réglementations en vigueur au Canada. Il souligne que certains systèmes favorisent clairement les propriétaires, d’autres penchent davantage du côté des locataires. Au Québec, le système a un certain équilibre entre les demandeurs et les offreurs de logement.
Hausses de loyer à géométrie variable d’un océan à l’autre (Le Devoir)Si le commerce en ligne a la cote, de plus en plus d’entrepreneurs et d'artisans redécouvrent des avantages à mener leurs activités – même temporairement – dans un véritable lieu physique. Selon Jessica Darveau, professeure à la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval, c’est presque un impératif pour certaines entreprises d’avoir [un lieu] physique pour connecter avec la clientèle. La boutique éphémère permet cette rencontre.
Les boutiques éphémères, ou l’art de tisser des liens avec sa clientèle (Radio-Canada)Même si les causes exactes de la dépression saisonnière sont encore inconnues, on sait que la baisse de luminosité a une incidence sur son apparition. Selon Marc Hébert, professeur à la Faculté de médecine de l’Université Laval, le trouble affectif saisonnier pourrait résulter d’un dérèglement de l’horloge biologique qui contrôle plusieurs fonctions du corps et la sécrétion d’hormones suivant des rythmes précis, sur une période de 24 heures.
Luminothérapie: l’antispleen de l’hiver! (Bel âge)À la COP28, la délégation jeunesse de l’Association québécoise des organismes de coopération internationale, dont fait partie Laura Wilmot, doctorante à la Faculté de droit de l’Université Laval, a joint sa voix à celles réclamant la fin des énergies fossiles. La doctorante souligne que les changements climatiques impactent directement les manières de s’alimenter.
Contre les maux du monde, le droit de s’alimenter (Le Devoir)Le professeur Patrick Turmel et le doctorant Sacha-Emmanuel Mossu à la Faculté de philosophie de l’Université Laval co-signent un texte d’opinion en lien avec la récente controverse au sujet de la façon dont le gouvernement de la CAQ aurait monnayé l’accès à ses ministres, par le biais de dons de 100 $ et la proposition de mettre fin aux contributions privées des partis politiques pour ne s’appuyer que sur le financement public.
Mettre fin au financement privé, une fausse bonne idée (Le Devoir)L’entente de principe conclue entre Québec et la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) a finalement été adoptée à l’arraché vendredi grâce au vote à 50,58 % en sa faveur du dernier syndicat appelé à se prononcer. Pour François Bolduc, professeur à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, ce résultat serré transmet un message fort d’insatisfaction des enseignants par rapport aux conditions d’exercice.
L’entente de principe adoptée à l’arraché (La Presse)