Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 3 juin.
Même s’il n’existe pas encore, le prochain camp du Oui peut déjà compter sur un fonds de guerre s’élevant à un quart de million de dollars pour promouvoir l’indépendance du Québec. Dans les faits, tout porte à croire qu’il serait contraire à la Loi sur la consultation populaire du Québec d’utiliser cet argent une fois une campagne référendaire lancée, prévient Eric Montigny, professeur à la Faculté des sciences sociales.
Déjà 250 000 $ pour aider le Oui en vue d’un nouveau référendum (Le Devoir)La production d’aluminium est la principale source d’émission de CO2 en Mauricie et Centre-du-Québec. Une réduction significative est hors de portée pour le moment, selon Houshang Darvishi Alamdari, professeur à la Faculté des sciences et de génie. Avec la méthode actuelle de production d’aluminium, c’est la consommation des anodes de carbone, environ 400 kilos de carbone pour une tonne d’aluminium, qui émet du CO2.
L’aluminium, le plus gros pollueur en Mauricie et au Centre-du-Québec (Radio-Canada)L’enseignement efficace fait partie des sujets abordés dans le baccalauréat en éducation. Mais cette approche a des limites. Selon Christine Hamel, vice-doyenne de la Faculté des sciences de l’éducation, ce qui ne fait pas consensus, c’est de penser qu’il y a une méthode unique pour enseigner et que ça va fonctionner pour tous les enfants.
L’« enseignement efficace », utile, mais pas une recette magique (Le Devoir)Selon différents sondages, la communauté LGBTQ+ représenterait de 4 % à 10 % de la population canadienne. Selon Guylaine Demers, professeure à la Faculté des sciences de l’éducation, le hockey est en retard en termes d’ouverture. Elle ne dit pas que les gens sont fermés à la diversité, mais comme culture du sport, on est encore très silencieux par rapport à la diversité sexuelle. On va parler d’homosexualité, mais plus du côté féminin.
Mois de la Diversité : où en est-on dans la LNH ? (RDS)Si les sondeurs mesurent la « perception du manque de temps » chez les Canadiens, Simon Grondin, professeur à la Faculté des sciences sociales, croit que c’est plus qu’une simple impression. Selon lui, les gens manquent de temps parce qu’ils sont mal organisés, qu’ils prennent trop de choses pour le temps réel dont ils disposent. On évalue mal le temps que ça prend pour faire les choses.
Le temps vu par… un professeur en psychologie (La Presse)La ministre des Transports et de la Mobilité durable a dévoilé les résultats de sa consultation non scientifique sur la mobilité dans la Capitale-Nationale et dans Chaudière-Appalaches. La participation se faisait de manière volontaire. Cette démarche n’a donc aucune crédibilité scientifique, selon Jean Dubé, professeur à la Faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design, soulignant l’absence de représentativité et l’orientation des questions.
La CAQ dévoile les résultats de sa consultation non scientifique sur la mobilité à Québec (Radio-Canada)Comment mieux communiquer l’adaptation aux changements climatiques ? C’est la question à laquelle a voulu répondre Maxime Boivin, professeure à la Faculté des lettres et des sciences humaines. Selon elle, si certains sous-estiment les changements climatiques, c’est justement parce que c’est apeurant et que la peur est une émotion paralysante. Elle souligne que le changement, c’est difficile, il est donc important de faire un pas à la fois.
Adaptation aux changements climatiques : parler des solutions pour échapper à la peur (Le Soleil)