Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 11 mars.
Le dossier de l’usine de batteries Northvolt n’a pas été assujetti au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). Paule Halley, professeure à la Faculté de droit, se serait attendu, dans les règles du jeu ordinaire, que cette activité soit soumise parce qu’elle répond aux critères objectifs des activités qui sont soumises à des études d’impact, soit avoir des impacts environnementaux importants.
Northvolt et le BAPE - Au-delà de la chicane de chiffres (La Presse)Les jeunes s’impliquent beaucoup plus dans les activités politiques non électorales, une tendance qui ne s’est pas transmise aux périodes électorales. Selon Jérôme Couture, chargé de cours à la Faculté des sciences sociales, les jeunes ne se désintéressent pas de la politique. Au contraire, ils s’impliquent beaucoup, mais la plupart ne s’attachent pas à un parti politique.
Politique : les jeunes plus impliqués qu’avant (Le Quotidien)Même si le Québec a nationalisé l’électricité en 1944, la production privée d’électricité n’a pas disparu, explique Christophe Krolik, professeur à la Faculté de droit. Il souligne que le système est déjà prêt à recevoir de la production privée, mais qu’il doit être adapté au contexte nouveau de rareté de l’énergie. Les critères d’attribution des ressources sont très flous.
Production privée d’électricité - Nécessité ou calamité ? (La Presse)Dans une Haïti en chute libre, les nombreux appels à la démission du premier ministre ont été entendus : Ariel Henry quitte ses fonctions dans la foulée de la création d’un conseil présidentiel de transition. Pour Sandy Larose, doctorant en sociologie à la Faculté des sciences sociales, ce départ est une bonne chose puisque M. Henry faisait partie du problème.
Un peu d’espoir en Haïti après la démission d’Ariel Henry (Le Devoir)Auparavant, tout indiquait qu’une pandémie survenait 10 à 40 ans après la dernière. Les choses ont toutefois changé. Selon Guy Boivin, professeur à la Faculté de médecine, la prochaine pandémie pourrait être dans deux ou trois ans. Les nouvelles pandémies vont se développer plus rapidement, avec les gens qui voyagent, la promiscuité entre les animaux et les humains dans certains pays et la population qui augmente.
Une nouvelle pandémie «dans deux ou trois ans» n’est pas impossible (Le Soleil)Les 11 ministères et organismes qui détiennent des données sur la production de leurs balados cumulent 183 épisodes, 526 930 écoutes et 1 205 130 $ d’investissement. Selon Marie-Claude Savoie, étudiante à la maîtrise à la Faculté des lettres et des sciences humaines, les avantages des balados sont nombreux pour des organisations à la recherche de visibilité, car le format permet beaucoup de flexibilité et de liberté.
Plus d'un million d'argent public en balados (Le Soleil)Le contexte de rareté de main-d’œuvre en génie fait en sorte que les nouveaux diplômés ont le gros bout du bâton. Jules Labrecque, président de l’Association des étudiants en sciences et génie de l’Université Laval (AESGUL), souligne qu’ils peuvent se permettre de ne pas accepter la première offre qui leur est soumise. Les employeurs doivent faire preuve de flexibilité pour répondre aux attentes de la relève.
Ce que jeunesse veut (Le Soleil)La demande de main-d’œuvre en génie devrait connaître une croissance de 40 % au cours de la prochaine décennie. André Zaccarin, doyen de la Faculté des sciences et du génie, voit dans l’augmentation des inscriptions un résultat du programme d’exemptions des droits de scolarité accordés aux étudiants internationaux. Pour répondre aux besoins, l’Université Laval réclame un rehaussement de 140 millions$ de son financement.
Rareté de la main-d’œuvre en génie : équilibre fragile entre l’offre et la demande (Le Soleil)Il arrive que de jeunes athlètes féminines doivent porter des uniformes sportifs mal adaptés. Guylaine Demers, professeure à la Faculté des sciences de l’éducation, explique qu’il y a des décisions qui sont prises sans mauvaises intentions, mais sans trop y réfléchir non plus. Elle donne l’exemple des uniformes blancs qui peuvent être un cauchemar pour les adolescentes qui commencent à être menstruées.
Uniformes sportifs - Le malaise des filles (La Presse)Des études montrent que les femmes font davantage les frais du manque de recherche, de la méconnaissance et des biais sexistes. Marc Bouchard, directeur du programme de doctorat en médecine à la Faculté de médecine, souligne que les étudiants sont formés avec les standards et les attentes de 2024, mais que des biais sexistes et il faut s’assurer de les neutraliser.
Santé des femmes - Le point de vue des médecins (La Presse)