Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 27 mai.
Des scientifiques et des industriels nord-côtiers veulent faire de la baie de Sept-Îles un laboratoire pour la protection des écosystèmes. Des études menées à l’Université Laval montrent que des microorganismes marins de la baie Sept-Îles sont probablement affectés par des rejets de contaminants de la zone industrialo-portuaire de Pointe-Noire, explique Émilie Saulnier-Talbot, professeure à la Faculté des sciences et de génie.
La baie de Sept-Îles, un laboratoire pour la protection des écosystèmes (Radio-Canada)Le procureur de la Cour pénale internationale a présenté des requêtes afin d’obtenir des mandats d’arrêt. Il est très probable que les mandats soient accordés par la chambre préliminaire. Le standard de preuve pour l’émission de mandats d’arrêt est assez bas, explique Fannie Lafontaine, professeure à la Faculté de droit. Une décision d’un tribunal ne va pas nécessairement arrêter une campagne militaire.
La justice internationale peut-elle arrêter Israël ? (Radio-Canada)Les cicadelles semblent apprécier de plus en plus les champs de fraises du Québec. Ces petits insectes, qui se nourrissent de la sève des plantes et véhiculent des maladies végétales, sont en augmentation dans les plantations, causant des dégâts croissants, constate Edel Pérez-López, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation.
Les cicadelles : une menace grandissante pour les fraisiers du Québec (La terre de chez nous)La patronne de Santé Québec, Geneviève Biron, place dans un mandat sans droit de regard ses intérêts dans Propulia Capital, plateforme d’investissements qu’elle a fondée après avoir quitté l’entreprise familiale Biron Groupe Santé, en 2021. Selon Ivan Tchotourian, professeur à la Faculté de droit, la mise en place d’un mandat sans droit de regard est un moindre mal assez satisfaisant.
Biron opte pour un mandat sans droit de regard (La Presse)Des bombardements nocturnes ont fait au moins 45 morts parmi des Palestiniens déplacés qui occupaient des tentes dans un camp de Rafah. Cette attaque est un nouveau déni du droit international de la part d’Israël, selon Fannie Lafontaine, professeure à la Faculté de droit. Il y a deux règles fondamentales en droit international : l’interdiction complète d’attaquer directement les civils et les seules cibles légitimes sont des objectifs militaires.
En frappant Rafah, Israël fait un nouvel affront au droit international (Le Devoir)La violence chez les jeunes semble faire de plus en plus souvent la manchette. Contrairement à la croyance générale, Claire Beaumont, professeure à la Faculté des sciences de l’éducation, n’est pas prête à conclure qu’il y a une augmentation évidente de la violence chez les jeunes et dans les milieux scolaires. Ce n’est pas dans l’ensemble des écoles du Québec et ce n’est pas pour l’ensemble des élèves qu’il y a une détérioration.
La violence chez les jeunes : entre perceptions, mythes et réalités (Radio-Canada)François Legault a annoncé en grande pompe la création du Musée national de l’histoire du Québec, qui sera « rassembleur ». Martin Pâquet, professeur à la Faculté des lettres et des sciences humaines, estime que le gouvernement a erré en mettant la charrue avant les bœufs dans ce dossier. Quand on fait un musée d’État, il y a des procédés qu’on emploie. C’est une décision d’État et ça doit passer par les mécanismes d’approbation de l’État.
Musée national de l’histoire du Québec - Rassembler ou polariser : telle est la question ! (La Presse)Québec a adopté un projet de loi pour lutter contre l’obsolescence programmée. Selon Claudia Déméné, professeure à la Faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design, on a beau essayer de concevoir des produits réparables et durables, si le consommateur les remplace tous les deux, quatre ou cinq ans, on laisse place à toutes ces formes d’obsolescences technologique, écologique, économique et esthétique.
L’indice de durabilité, une avenue contre l’obsolescence programmée (La Presse)La détresse des insomniaques est bien réelle. Ils doivent aussi prendre conscience des distorsions cognitives qui les habitent. Et on fait quoi, quand les pensées surviennent ? Charles Morin, professeur à la Faculté des sciences sociales, conseille de les apprivoiser et de les remplacer par des pensées plus réalistes, plus constructives. Il s’agit de prendre un peu de recul et de se dire que ça ne sert à rien de paniquer à 2 h du matin.
« J’ai perdu la recette pour dormir » (La Presse)L’insomnie est un trouble multifactoriel, mais certaines tendances se dégagent. Charles Morin, professeur à la Faculté des sciences sociales, explique qui sont les insomniaques. Selon le chercheur, les insomniaques sont en général moins extravertis que les bons dormeurs. Ils sont aussi plus enclins à ressentir les émotions négatives, et souvent plus anxieux et plus perfectionnistes.
Dans la tête des insomniaques (La Presse)Au-delà de la cote R, les facultés de médecine ont d’autres outils pour choisir les futurs médecins, et s’assurer d’une certaine diversité. On a souvent reproché aux facultés de médecine d’être des milieux homogènes, des milieux privilégiés qui ne reflétaient pas la société. Les facultés en ont pris acte. Julien Poitras, doyen de la faculté de médecine, affirme qu’elles ont une responsabilité sociale d’assurer une diversité d’origines et d’expériences.
Comment casser le moule du médecin stéréotypé (La Presse)Microsoft a acheté 36 000 tonnes de crédits de séquestration de carbone à l’usine Carbonity, la première usine canadienne de production de biochar située à Port-Cartier, dans l’optique de rendre son empreinte carbone négative d’ici 2030. Pour Évelyne Thiffault, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, le biochar a sa place dans la transition énergétique, mais il est primordial qu’il soit créé à partir de résidus.
Microsoft compte sur une entreprise de Port-Cartier pour compenser son empreinte carbone (Radio-Canada)