Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 26 février.
Depuis 2016, plus de 7000 demandes d’asile de Mexicains ont été acceptées par le Canada. Parmi tous les demandeurs, une proportion de plus en plus grande a reçu le statut de réfugié. L’exigence de visa risque de les toucher plus durement, indique Adèle Garnier, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Ils sont parmi les plus vulnérables, qui seront encore plus vulnérabilisés.
Les Mexicains ont-ils des raisons de demander l’asile au Canada? (Le Devoir)La Cour d’appel du Québec confirme la validité de la loi 21 sur la laïcité de l’État et le port des signes religieux. Patrick Taillon, professeur à la Faculté de droit, estime que ce jugement, par son ton et son contenu, est du genre à « à contribuer à l’acceptabilité sociale » de la laïcité prônée par le gouvernement québécois. Il est à son avis une grande victoire pour le gouvernement Legault et une défaite pour le juge Blanchard.
La Cour d’appel valide la loi 21 sur la laïcité de l’État (La Presse)Renéo Lukic, professeur associé à la Faculté des lettres et des sciences humaines, signe un texte d’opinion abordant la guerre ouverte lancée par la Russie contre l’Ukraine il y a deux ans. Il souligne que la transformation du système international est achevée et que la structure qui émergea après la fin de la guerre froide à la place du système international unipolaire, que nous nommons la multipolarité coopérative, est arrivée à sa fin.
Un ordre mondial en transformation (Le Devoir)Alors qu’il était professeur à l’Université McGill, un juge de la Cour d’appel chargé de se prononcer sur la Loi sur la laïcité de l’État comparait l’utilisation de la clause dérogatoire à «deux autres pouvoirs exorbitants» que le gouvernement fédéral n’oserait plus invoquer. Pour Patrick Taillon, professeur à la Faculté de droit, l’hostilité du juge face à la dérogation est très explicite lorsqu’il se réjouit à la perspective de la voir tomber en désuétude.
Contestation de la Loi sur la laïcité de l’État: un des juges s’opposait à la clause dérogatoire (Journal de Québec)Il y a plus d’un demi-million de kilomètres de chemins forestiers au Québec et leur gestion déficiente a des conséquences permanentes. Sylvain Jutras, professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, souligne que la grande majorité des chemins ne sont pas entretenus malgré leur utilisation intensive, et que 35 % sont laissés à l’abandon, sans renaturalisation.
Des cicatrices dans la forêt québécoise (L’actualité)Les partis politiques naissent de temps à autre au Québec et promettent des temps nouveaux. L’élection de la CAQ en 2018 a marqué un tournant historique dans le parcours politique du Québec. Dans son livre, Éric Montigny, professeur à la Faculté des sciences sociales, explique comment ce positionnement politique historique a su s’imposer.
L’aventure de la 3e voie (L’actualité)Des spécialistes en mobilité ont émis des doutes et des bémols quant à l’intérêt et à la pertinence de la consultation sur la mobilité lancée ces dernières heures par le gouvernement du Québec. Pour Marie-Hélène Vandersmissen, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, le simple fait qu’une même personne puisse remplir le questionnaire, à plusieurs reprises, démontre une absence de rigueur.
«C’est presque une blague»: des experts sceptiques quant à la consultation sur la mobilité à Québec (Journal de Québec)Chaque Québécois absorbe 6,5 litres de sucre année après année, en moyenne, en avalant 15 types d’aliments transformés parmi les plus populaires en épicerie. Julie Perron, professionnelle de recherche à l’Observatoire de la qualité de l’offre alimentaire de l’Université Laval, souligne qu’il y a peu d’amélioration jusqu’ici, à l’exception des pains blancs, dont la teneur en sodium a été réduite de manière significative.
Un portrait inédit des aliments transformés vendus au Québec (La Presse)Aujourd’hui, il faut déchiffrer une à une les étiquettes des aliments, mais s’y retrouver deviendra beaucoup plus simple dans deux ans lorsqu’un avertissement marquera le devant de l’emballage des aliments à éviter. Selon Julie Perron, professionnelle de recherche à l’Observatoire de la qualité de l’offre alimentaire de l’Université Laval, les consommateurs pourront faire des choix plus sains.
L’avertissement sur les aliments transformés changera-t-il nos habitudes ? (La Presse)Les mots décarbonisation et économie circulaire s’invitent de plus en plus dans le vocabulaire des entreprises, conscientes des enjeux du développement durable. Des entreprises générant des déchets importants, comme celles des secteurs minier ou forestier, investissent beaucoup dans la recherche et développement pour les revaloriser, observe Stéphane Roche, professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique.
Sortir la transition des cartons (Les Affaires)Donald Poirier, professeur à la Faculté de médecine, a conçu une famille de molécules prometteuses pour développer un traitement contre l’endométriose. Cette maladie chronique, qui touche les femmes et les filles en âge de procréer, est associée à des douleurs aiguës au moment des règles et des difficultés à devenir enceinte. La maladie touche environ 10 % des femmes à l’échelle mondiale, selon l’OMS.
Les travaux d’un chercheur de Québec ouvrent la voie à un traitement de l’endométriose (Radio-Canada)Tamarha Pierce, professeure à la Faculté des sciences sociales, co-signe un texte d’opinion sur la parentalité, un sujet qui fait couler beaucoup d’encre au Québec. Le vécu des parents, le plus beau, comme le plus difficile, est grandement mis de l’avant. Mais qu’en est-il de la relation entre les parents ? Elle constate que le sujet se fait plutôt discret, alors que la relation coparentale est au cœur même de la parentalité.
La coparentalité : parlons-en, mais surtout, vivons-la (Le Soleil)Pour être en santé, les Québécois devraient marcher davantage, selon des chercheurs qui y voient une manière de prévenir une panoplie de maladies liées à la sédentarité. Pourtant, le gouvernement québécois démontre peu d’ambition pour ce mode de déplacement. Jean-Pierre Després, professeur à la Faculté de médecine, souligne que ce qu’on ne fait pas au Québec, c’est la science de la prévention. Il est temps d’être sérieux là-dessus.
Santé publique - Une révolution par la marche (La Presse)Environ 1 % des propriétaires agricoles détiennent 13 % des terres cultivables au Québec. Selon Patrick Mundler, professeur à la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation, c’est un indicateur intéressant de la concentration de la propriété foncière au Québec. Ça interroge aussi la capacité de la loi sur la protection du territoire agricole à faire en sorte que tout le monde ait accès à la terre, et pas seulement les plus gros propriétaires.
Territoire agricole - La part des grands propriétaires grossit (La Presse)Une équipe de recherche de l’Université Laval a collaboré pendant quatre années avec les entreprises Yoplait et General Mills dans le but d’améliorer la composition du yogourt en réduisant les additifs, tout en conservant la texture. Sylvie Turgeon, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, souligne que l’idée est d’éviter l’ajout d’additifs et de les remplacer par l’action naturelle de bactéries sélectionnées.
Simplifier les produits transformés comme le yogourt (Le Devoir)