Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 18 mars.
Le produit Cortexi, un liquide fait d’extraits de plantes, prétend sur son site soulager les acouphènes, améliorer l’ouïe et donner de l’énergie. Sur d’autres sites, le fabricant affirme que ça aide aussi la mémoire et l’acuité mentale. Matthieu Guitton et Philippe Fournier, professeurs à la Faculté de médecine, soulignent qu’il n’y a aucune preuve scientifique et que des médicaments ou produits qui vont éliminer de leur acouphène, ça n’existe pas encore.
Non, les acouphènes ne se soignent pas (encore) (Le Soleil)Plutôt que le tramway traditionnel qu’ils comparent aux vieilles cassettes VHS, le professeur émérite Denis Poussart et le professeur Clément Gosselin, de la Faculté des sciences et de génie, s’allient avec la cheffe de Climat Québec, Martine Ouellet, pour proposer à la CDPQ Infra un tramway sans rail intelligent comme technologie pour faire entrer Québec dans le «21e siècle».
Un tramway «du 21e siècle» proposé pour Québec (Le Soleil)Les processus d’évaluation environnementale du Québec sont-ils aussi longs que l’affirme le ministre de l’Environnement ? Une évaluation du BAPE dure quatre mois, au maximum, prévoit la Loi sur la qualité de l’environnement. Paule Halley, professeure à la Faculté de droit, souligne que rien n’empêche le ministère de l’Environnement de prendre moins de temps, de mettre plus de gens sur l’analyse du dossier.
Combien de temps dure une évaluation du BAPE ? (La Presse)De plus en plus d’influenceurs vendent du rêve sur les réseaux sociaux, se targuant de connaître les astuces pour immigrer rapidement au Québec et au Canada. Léo Fontfrède, doctorant à la Faculté de droit, observe ce phénomène depuis 2019. Il souligne qu’il faut être très vigilant avec ce genre de messages, car ce ne sont pas des spécialistes en immigration.
Immigrer rapidement ici: le rêve vendu à tort sur les réseaux sociaux (Journal de Québec)Les universitaires du Québec s’opposent à un projet du ministre Fitzgibbon visant à regrouper trois organismes qui financent la recherche, puisqu’ils y voient une tentative de privilégier les sujets liés à l’économie. Madeleine Pastinelli, professeure à la Faculté des sciences sociales, craint que les recherches orientées vers des résultats concrets économiquement parlant soient mieux perçues que les travaux de recherche fondamentale.
Fitzgibbon veut réformer le financement de la recherche mais les universitaires s’y opposent (Journal de Québec)Au Manitoba, le projet de loi visant à interdire aux délinquants sexuels de changer de nom « n'est ni judicieux ni utile », selon des défenseurs. Isabelle Fortin-Dufour, professeure à la Faculté des sciences de l'éducation, souligne que le fait d'empêcher une personne qui a commis un délit à caractère sexuel de s'intégrer à la société, de recevoir des traitements, c'est ça qui constitue un facteur de risque.
Le projet de loi interdisant aux délinquants sexuels de changer de nom dénoncé (Radio-Canada)À quelle fréquence surviennent des évènements de violence impliquant le personnel de la DPJ? Chez les travailleurs sociaux, il y a une surreprésentation importante de gens souffrant de choc post-traumatique, affirme Denise Michelle Brend, professeure à la Faculté des sciences sociales. Elle souligne l’effet sur le roulement de personnel et sur la trajectoire des enfants et des familles dans le système.
Une violence sous-rapportée (La Presse)Avec un nombre record de travailleurs étrangers temporaires et de demandeurs d’asile, le marché québécois de l’emploi se transforme rapidement. Adèle Garnier, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, souligne que les personnes qualifiées ont de la difficulté à trouver un emploi à leur niveau de compétence. Elle pense qu’il faut réduire les délais et augmenter les soutiens à l’employabilité.
Les travailleurs étrangers transforment le marché de l'emploi (Le Devoir)La francophonie peut-elle être un levier pour le développement socioculturel des Premières Nations et des peuples autochtones ? Selon Louis-Jacques Dorais, professeur émérite à la Faculté des sciences sociales, la langue française peut être perçue autant comme une menace sur le plan local que comme un outil de communication intéressant et même un moteur de développement socioculturel à l’échelle nationale et internationale.
Francophonie et langues autochtones: des ponts à construire (Le Devoir)L’Observatoire démographique et statistique de l’espace francophone (ODSEF) a révolutionné la manière de compiler les données sur les francophones. Richard Marcoux, professeur à la Faculté des sciences sociales et directeur de l’ODSEF, indique que le travail n’est jamais fini, même s’ils sont désormais certains de leurs données à 95 %.
La démographie de la francophonie mondiale sous la loupe (Le Devoir)