Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 2 septembre.
Le gouvernement de la Saskatchewan et des agriculteurs s’inquiètent des répercussions économiques qui découleraient de l’enquête antidumping de la Chine sur le canola. Bruno Larue, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, souligne que des sanctions limitant l’accès au marché chinois forceraient les producteurs de canola à trouver de nouveaux marchés pour écouler leur production.
L’enquête chinoise sur le canola menacerait l’économie saskatchewanaise, selon Scott Moe (Radio-Canada)Au printemps 2022, le Parti québécois et son chef avaient sombré dans la marginalité. Deux ans plus tard, Paul St-Pierre Plamondon peut réalistement rêver au pouvoir et à un référendum sur la souveraineté. Selon Eric Montigny, professeur à la Faculté des sciences sociales, il y a dans son parcours des virages marqués sur le plan des objectifs partisans. Par rapport au référendum, c’est même un changement radical.
Le pari de Paul St-Pierre Plamondon pour faire renaître le Parti québécois (L’actualité)La contribution du ministre Pierre Fitzgibbon a été déterminante dans la création d’une filière batterie au Québec. Selon Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, il a été un champion pour démontrer que c’est une filière importante et porteuse. Il souligne qu’il fallait un ministre déterminé, avec beaucoup d’énergie et de talent de persuasion, capable de poser les premiers jalons et de construire des fondations.
Le « superministre » Pierre Fitzgibbon laisse un héritage économique incomplet (Le Devoir)De nouvelles menaces pèsent sur les populations d’orignaux, en particulier la sanguinaire tique d’hiver. Si la situation n’est pas encore alarmante au Québec, elle appelle à la vigilance, et à un meilleur suivi des cheptels. Jean-Pierre Tremblay, professeur à la Faculté des sciences et de génie, raconte que ces nuisibles pompent des litres et des litres de sang. Les veaux sont particulièrement vulnérables.
La tique d’hiver fait des ravages chez les orignaux (Québec Science)La grande pinte de lait québécoise est déjà pleine à rebords du lait de variétés de vaches relativement faciles à travailler. Faut-il continuer le parcours du combattant pour faire de la place à celui de la vache canadienne ? Claude Robert, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, souligne que la vache canadienne représente un pool génétique unique au monde.
Pourquoi sauver la petite vache canadienne ? (Le Droit)Les jeunes de l’École secondaire de Matane reprennent les cours, et le code vestimentaire fait jaser. Des étudiantes considèrent que l’application qui en est faite est exagérée. Ce n’est pas la première fois que le code vestimentaire fait débat. Rose Moisan-Paquet, doctorante à la Faculté des sciences sociales, remarque que la question est peu étudiée au Québec.
Des élèves dénoncent l’application « exagérée » du code vestimentaire (Radio-Canada)Claude Lavoie, professeur à la Faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design, signe un texte sur les nombreux lacs qui sont envahis à des degrés divers par des plantes exotiques au caractère envahissant. Il souligne que lutter contre le myriophylle à épis peut coûter une petite fortune, et que les bienfaits sur les écosystèmes restent à être démontrés.
Plantes aquatiques envahissantes : choisir ses combats (L’actualité)Depuis l’adoption par le Canada de la Loi sur la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, Ottawa est censé garantir la protection des cultures et du patrimoine autochtones. La notion de droit collectif n’existe pas dans la forme actuelle des lois, qui ont été pensées dans une perspective individualiste, par opposition à une perspective collectiviste, rappelle Georges Azzaria, professeur à la Faculté de droit.
Les artisans autochtones en quête d’idées et de soutien pour protéger leur savoir-faire (Radio-Canada)Ce n’est pas simple de rédiger un testament, surtout pour les familles recomposées. L’exercice exige une bonne dose de réflexion. Christine Morin, professeure à la Faculté de droit, souligne que certains clients sont plus à l’aise avec des notaires plus directifs. Il faut trouver un notaire qui fonctionne de la façon dont on espère qu’il fonctionne. Le hic, c’est qu’on peut difficilement passer des notaires en entrevue pour faire son choix.
Familles recomposées, testaments compliqués (La Presse)On ne peut pas évaluer l’impact sur le monde d’un retour de Donald Trump à la Maison-Blanche sans aborder l’aspect du commerce international. Richard Ouellet, professeur à la Faculté de droit, explique que deux ruptures ont été opérées par Trump. D’abord, les États-Unis ne cherchent pas à être des leaders du commerce mondial ou de la mondialisation économique. De plus, Trump et son entourage ne croient plus aux lois du marché.
Bonjour l’imprévisibilité ! (La Presse)La station gatinoise WOW, à la fréquence 97,1 FM, lance une émission s’appuyant sur l’IA. Mais qui détermine les limites à ne pas franchir ? Dans ce contexte où le flou tarde à se dissiper, Colette Brin, professeure à la Faculté des lettres et des sciences humaines, considère qu’il serait malvenu d’avoir des règles très précises à ce stade. Plusieurs organismes qui travaillent sur la question de la régulation des médias sont plutôt à réfléchir.
Radio et intelligence artificielle : un terrain de jeu sans arbitres ? (Radio-Canada)Annabelle Olivier, étudiante à la maîtrise à la Faculté des sciences sociales, signe un texte l’idée que les vélos « dérangent », au sens où ils bousculent les habitudes de certains automobilistes et l’organisation de nos milieux de vie. Elle étudie les facteurs qui expliquent pourquoi certaines personnes acceptent des mesures environnementales alors que d’autres s’y opposent.
Environnement, climat, vélos… pourquoi ça dérange (Le Devoir)