Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 17 juin.
Après avoir développé le premier outil d’évaluation alimentaire en ligne pour la population québécoise, le Centre NUTRISS – Nutrition, santé et société cherche maintenant à l’adapter pour les milieux communautaires. Benoît Lamarche, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, aborde cette innovation sociale pour réduire les inégalités liées aux habitudes de vie.
Un outil pour analyser le contenu de l’assiette québécoise (Québec Science)Alexandre Gajevic Sayegh, professeur à la Faculté des sciences sociales, signe un texte d’opinion sur les politiques des partis de droite qui sont désastreuses sur le plan écologique et économique. Selon lui, leur seule chance d’être élus est donc d’en faire un enjeu partisan et identitaire, car faire campagne sur la pyromanie planétaire alors qu’on voit notre monde en feu, ce n’est pas très gagnant.
Brûler la planète pour gagner des votes (Le Devoir)L’industrie agrochimique contrôle en partie l’agriculture québécoise. Selon Léon-Étienne Parent, professeur émérite de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, ces tractations ne datent pas d’hier. En 1981, les premières recommandations québécoises de fertilisation ont été publiées par les fabricants d’engrais. Elles étaient floues, car elles reposaient sur très peu de données, venant notamment des États-Unis.
Agriculture : l’industrie, reine de nos champs ? (Québec Science)Jean Mercier, professeur retraité de la Faculté des sciences sociales, signe un texte d’opinion sur l’effritement apparent de l’opposition au projet de tramway. Selon lui, ceux qui ont suivi les débats sur le tramway sur le plan politique, et surtout ceux qui ont surestimé ses aspects partisans et politiques, peuvent être surpris du peu d’opposition manifestée contre la décision d’aller de l’avant qui vient d’être prise.
La guerre du tramway n’aura pas lieu (Journal de Québec)La Caisse de dépôt et placement du Québec est copropriétaire de 72 parcs de maisons mobiles aux États-Unis. Elle a choisi de consolider son partenariat avec la compagnie RHP Properties grâce à la création d’une fiducie de placements. Ivan Tchotourian, professeur à la Faculté de droit, souligne l’importance d’aligner les intérêts de partenaires d’affaires, mais il voit une certaine contradiction dans la création de cette fiducie.
Ces maisons mobiles américaines qui financent nos retraites (Radio-Canada)Jean Caron, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, signe un texte d’opinion sur la santé physique des sols au Québec et les bienfaits des plantes fourragères. Il souligne que, dans les principales zones de production de grains de la Montérégie, les sols sont dégradés, la porosité d’air et la diffusion des gaz dans le sol sont sous les seuils critiques pour la croissance des plantes.
Y a-t-il des liens entre la santé des sols et les plantes fourragères ? (La Terre de chez nous)Daniel Gardner, professeur à la Faculté de droit, signe un texte d’opinion sur l’indemnisation des victimes d’actes criminels qui revient régulièrement dans l’actualité avec le lot d’émotions que cela suppose, surtout quand l’acte criminel a entraîné un décès. Il aborde la réforme du régime d’indemnisation, mis en place au Québec il y a plus d’un demi-siècle. (Réforme de l’indemnisation des victimes d’actes criminels – Le système maltraite-t-il vraiment les prestataires ? (La Presse)
Isabelle Goupil-Sormany, professeure à la Faculté de médecine, signe un texte d’opinion sur les personnes atteintes d’une maladie mentale qui sont plus susceptibles d’être hospitalisées et même de mourir durant une vague de chaleur. Selon elle, pour éviter le pire, il faut acquérir trois réflexes, l’ABC de la prévention : veiller avec Attention sur les plus vulnérables, Boire sans attendre la soif et accéder à la Climatisation ou à la fraîcheur.
La chaleur aggrave les problèmes de santé mentale (L’actualité)Si Québec aura son troisième lien pour des raisons de « sécurité économique », d’autres régions se disent d’autant plus vulnérables aux aléas du transport. Leandro C. Coelho, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, aborde le concept de « sécurité économique » dans le domaine des transports, qui implique d’assurer que la marchandise et la nourriture peuvent circuler.
Un premier et un troisième liens réclamés dans certaines régions avant celui à Québec (Le Devoir)La nécessité de construire un troisième lien autoroutier entre Québec et Lévis est loin d’avoir été démontrée, selon Jean Dubé, professeur à la Faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design, et Marie-Hélène Vandersmissen, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Selon eux, le besoin n’est pas documenté et il y a une « bonne unanimité » contre le troisième lien chez les experts.
Le 3e lien Québec-Lévis de François Legault vu par cinq experts (La Presse canadienne via La Presse)Depuis sa création en 2015, plus d’un million de personnes à travers le monde ont par exemple suivi l’atelier de la Fresque du climat. Pour Maxime Boivin, professeure à la Faculté des lettres et des sciences humaines, ces ateliers sont des « initiatives très intéressantes » pour lutter contre l’écoanxiété. Avoir davantage d’informations fait en sorte qu’on a une meilleure perception des risques.
Un trajet de 5000 km en vélo électrique pour aider la planète (La Presse)Dans un contexte économique difficile, il peut paraître normal que les préoccupations environnementales passent au second rang. Selon Alexandre Gajevic Sayegh, professeur à la Faculté des sciences sociales, cette opposition entre enjeux économiques et enjeux écologiques est paradoxale, car l’un des principaux facteurs qui expliquent l’inflation, c’est la dépendance aux énergies fossiles.
Les politiques écologistes vivent-elles un ressac ? (Le Devoir)Wolf Ruck a permis à la nature de suivre son cours en laissant pousser son gazon de manière sauvage. La Cour supérieure de l’Ontario a donné raison à la municipalité qui envoyait des avis de non-conformité. Selon Claude Lavoie, professeur à la Faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design, c’est une contribution à la biodiversité. Ça peut ne pas plaire, mais les arguments avancés ne justifient pas l’interdiction de ce genre de pratique.
Un Ontarien prêt à aller en Cour suprême pour ne pas tondre son gazon (Radio-Canada)Marie-Pier Jolicoeur, doctorante à la Faculté de droit, signe un texte d’opinion sur la relation entre les enfants et les écrans. Elle aborde un élément qui l’a marquée durant ses études, celui de savoir à qui incombe la responsabilité des questions qu’elle soulève. On cherche souvent, et à tout prix, à trouver un grand coupable ou au moins un seul responsable pour résoudre ces problèmes.
Il faut tout un village pour protéger les enfants dans le monde numérique (Le Devoir)Le ministre Jean-Yves Duclos dit vouloir collaborer avec le gouvernement du Québec pour étudier l’abaissement du tablier du pont de Québec comme solution de rechange au troisième lien autoroutier annoncé par la CAQ. Cette option pour permettre aux camions de circuler, peu importe leur taille, mérite d’être étudiée, selon Mario Fafard, professeur associé à la Faculté des sciences et de génie.
Camions sur le pont de Québec : Ottawa prêt à collaborer (Radio-Canada)