Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 25 juin.
Patrick Taillon, professeur à la Faculté de droit, signe un texte d’opinion soulignant que les jours fériés à la fin de juin nous offrent l’occasion de réfléchir, coup sur coup, à notre québécitude et à notre rapport au Canada. Du 24 au 1er, deux rituels collectifs s’enchaînent. En public comme en privé, en complémentarité ou en conflictualité, chacun y trouve de quoi nourrir sa propre ambivalence identitaire.
De la fête nationale à la Confédération – Faire le « pont », avec ou sans « trait d’union » (La Presse)Depuis août 2021, Radio-Canada est soumise à la nouvelle loi fédérale sur l’équité salariale. Yves Hallée, professeur à la Faculté des sciences sociales, souligne qu’avant, il fallait se référer à la Charte canadienne des droits et libertés et qu’une plainte devait être déposée pour actionner le processus. La loi proactive crée l’obligation de ne pas avoir de discrimination salariale et de corriger les écarts s’ils existent.
Une entente secrète après un quart de siècle (Le Devoir)De plus en plus de cours et de tribunaux internationaux sont appelés à se prononcer concernant l’impact des changements climatiques sur les droits de la personne. Certains de ces procès pourraient influencer des cas au Canada, selon Géraud de Lassus St-Geniès, professeur à la Faculté de droit. L’essentiel de ce qu’on appelait le contentieux climatique avait lieu devant des tribunaux qui étaient nationaux, mais il acquiert une dimension internationale.
Climat : 230 nouvelles poursuites judiciaires dans le monde en 2023 (La Presse canadienne via Noovo info)Qu’est-ce qui explique que les demandes d’asile en provenance de certains pays augmentent ou diminuent ? Adèle Garnier, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, explique qu’une proportion assez importante des demandeurs d’asile sont motivés par des facteurs de persécution individuelle. Il y a d’autres facteurs, comme la présence de la communauté et le manque d’opportunités économiques.
Demandeurs d’asile – Pourquoi eux et pourquoi en si grand nombre ? (La Presse)Les deux tiers des aliments transformés que les Québécois achètent ont trop de sucres, trop de sel ou trop de gras saturés. Julie Perron et Laurélie Trudel, chercheuses à l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels, constatent que les achats des Québécois reflètent surtout l’offre alimentaire disponible sur les tablettes, qui gagnerait à être améliorée du point de vue nutritionnel.
Beaucoup trop de sucres, de gras et de sel à l’épicerie (Le Soleil)Une quarantaine de résidents du Grand Sudbury et de représentants de différents organismes se sont réunis pour démontrer leur solidarité pour les Américaines qui ont perdu le droit à l’avortement. Louise Langevin, professeure à la Faculté de droit, souligne que les troupes canadiennes anti-choix, antiavortement, ont été galvanisées ou réénergisées. Elles ont un grand espoir que ce qui s’est passé aux États-Unis va se passer au Canada.
Mobilisation à Sudbury pour marquer le 2e anniversaire de l’annulation de Roe c. Wade (Radio-Canada)Malgré le fait que ce soit une période faste pour la musique et la culture québécoise, un rapport conclut que les Québécois écoutent plus de musique anglophone sur les plateformes en ligne. Selon Véronique Guèvremont, professeure à la Faculté de droit, promouvoir des contenus d’expression culturelle francophone, c’est une manière d’assurer la transmission de notre langue, de rendre notre culture attrayante et de préserver nos identités.
Comment se porte la musique québécoise en ligne ? (Radio-Canada)Les biologistes ont beau l’arracher, l’étouffer, l’empoisonner, c’est inutile ; le myriophylle à épis est devenu un irréductible envahisseur des lacs au Québec. Claude Lavoie, professeure à la Faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design, a collaboré avec le ministère de l’Environnement pour rédiger le document de référence recensant le myriophylle à épis dans 184 lacs.
Une lutte inégale contre l’envahisseur des lacs (La Presse)À l’approche de la fête nationale, que signifie d’être fier d’être Québécoise et Québécois ? Selon les professeurs Jonathan Livernois et Martin Pâquet, de la Faculté des lettres et des sciences humaines, on peut faire des annonces sur l’importance de la fierté québécoise tant qu’on veut, on peut surfer dessus, mais on ne peut pas la commander.
Où est passée notre fierté nationale ? (Le Soleil)Pourquoi certains spécialistes recommandent-ils le jeûne intermittent qui limite le nombre de repas à deux par jour tandis que d’autres spécialistes recommandent trois repas par jour et deux collations entre ces repas ? Selon Benoît Lamarche, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, l’excitation autour du jeûne intermittent vient principalement de deux résultats qui ont été répétés dans la littérature scientifique.
Jeûne intermittent, ou trois repas et deux collations ? (La Presse)Survol des lois, des constatations et des réformes qui ont ponctué l’histoire de la langue française dans la province. Martin Pâquet, professeur à la Faculté des lettres et des sciences humaines, souligne que l’enjeu était social : le français n’assurait pas la promotion socio-économique. Ça prenait l’anglais pour grimper dans l’échelle sociale, et les immigrants recevaient le message cinq sur cinq.
Un demi-siècle (et plus) de débats sur la place du français du Québec (Le Devoir)Le niveau de connaissance du français dans la population a atteint un niveau difficilement envisageable par rapport à 1974, selon Jean-Pierre Corbeil, professeur à la Faculté des sciences sociales. La situation est même inverse. Neuf immigrants sur dix vont à l’école française, alors qu’ils choisissaient jadis l’école anglaise dans ces mêmes proportions.
Où en est le français 50 ans après la loi 22 ? (Le Devoir)