Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 16 septembre.
Marie-Pier Jolicoeur, doctorante à la Faculté de droit, cosigne un texte sur l’environnement numérique qui peut compromettre le droit des enfants de 0 à 5 ans de grandir dans un environnement sain et sécuritaire. Par exemple, lorsqu’ils jouent à des jeux en ligne, ils peuvent être exposés à des mécanismes similaires aux jeux de hasard et d’argent.
Encadrer l’environnement numérique des tout-petits (La Presse)La SAQ veut vendre plus de boissons sans alcool et concurrencer les détaillants, qui se demandent si ce type de produits fait partie de son mandat. Maryse Côté-Hamel, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, croit plutôt que le mandat d’une société d’État comme la SAQ est d’encadrer le marché pour assurer la sécurité des consommateurs et éviter un marché noir, en fournissant des produits de qualité.
La SAQ veut vendre plus de boissons sans alcool (La Presse)Dernière source de vitalisation pour des centaines de petites municipalités, l’école en milieu rural survit souvent sur le respirateur artificiel. En 10 ans, pas moins de 32 écoles de village ont fermé à travers le Québec. Thérèse Laferrière, professeure à la Faculté des sciences de l’éducation, et Olivia Roy-Malo, doctorante à la Faculté des sciences sociales, abordent ce phénomène qui n’est pas nouveau.
Trois écoles de village ferment chaque année (Le Soleil)Pierre-André Hudon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, met en garde le gouvernement contre la tentation d’utiliser la nouvelle agence Mobilité Infra Québec pour piloter le projet de troisième lien entre Québec et Lévis, soulignant l’absence de critères plus précis pour définir la mobilité durable. Il croit que Mobilité Infra Québec devrait servir à développer des projets de transport collectif seulement.
Le 3e lien pourra-t-il être réalisé par la future agence des transports ? (Radio-Canada)L’accord de libre-échange qui est venu remplacer l’ALENA en 2020 a cette particularité de s’accompagner d’une disposition forçant son réexamen tous les six ans. Le Canada se prépare activement en vue de ce délicat rendez-vous, prévu en 2026. Richard Ouellet, professeur à la Faculté de droit, souligne que ces négociations seront longues. Il espère que le Canada osera monter un peu le ton à la table de négociation.
Quel avenir pour le nouvel ALENA ? (Le Devoir)Un ouvrage à paraître le 18 septembre tente d’attirer l’attention sur le slutshaming, un phénomène qui serait trop souvent banalisé. L’autrice Élisabeth Mercier, professeure à la Faculté des sciences sociales, revient sur les origines victoriennes du phénomène, une époque où les femmes avaient une obligation de vertu et devaient s’en tenir à la sphère domestique. L’ouvrage dresse ensuite l’état des lieux et propose des pistes d’action.
Le slutshaming sous la loupe d’une sociologue (Québec Science)Les femmes médecins gagnent en moyenne 105 000 $ de moins que leurs collègues masculins au Québec, toutes spécialités confondues. Les femmes travaillent-elles moins que les hommes ? Selon Sophie Brière, professeure à la Faculté des sciences de l’administration, c’est le système qui fait qu’elles travaillent moins d’heures facturables ou passent plus de temps avec les patients. Mais ça les pénalise, parce qu’elles sont payées à l’acte.
Les femmes médecins gagnent en moyenne 105 000 $ de moins que les hommes : voici les écarts de revenus par spécialité (Journal de Québec)Plusieurs spécialités médicales demeurent des châteaux forts masculins, comme l’orthopédie, la neurochirurgie ou l’urologie, où à peine un médecin sur cinq est une femme. Sophie Brière, professeure à la Faculté des sciences de l’administration, souligne qu’il y a encore beaucoup de sexisme dans les facultés de médecine. Selon elle, on voit beaucoup de résistance. Les gens ont des biais et des préjugés.
Sexisme, préjugés et autres inégalités attendent encore les femmes en médecine (Journal de Québec)Un portail web regorgeant de ressources éducatives sur les réalités autochtones est désormais accessible aux enseignants de niveau primaire et secondaire. Christine Gauthier, chargée de cours à la Faculté des sciences de l’éducation, est certaine que cette plateforme va répondre à un besoin. Elle se réjouit de l’aspect clé en main du portail. Selon elle, l’outil est facile d’utilisation pour les enseignants qui peuvent facilement s’y retrouver.
Un site web sur les réalités autochtones en renfort aux enseignants du Québec (Radio-Canada)Les femmes médecins représenteront bientôt 70 % de la main-d’œuvre. Depuis plusieurs années, les critères de sélection dans les facultés de médecine ont été revus pour choisir des candidats avec des qualités comme l’empathie et le travail d’équipe. Julien Poitras, doyen de la Faculté de médecine, indique que l’idée est d’aller chercher les meilleurs étudiants. Il n’y a pas de ségrégation sur le sexe, les candidats sont évalués selon leur performance.
Les femmes médecins prennent d’assaut le réseau de la santé (Journal de Québec)De plus en plus de femmes deviennent médecins au Québec. Les facultés de médecine n’ont pas l’intention de mettre en place des mesures discriminatoires pour recruter plus d’hommes, même si la proportion de femmes ne cesse de croître. Julien Poitras, doyen de la Faculté de médecine, veut aller chercher les meilleurs étudiants qui ont les compétences importantes pour faire de bons médecins.
Les facultés de médecine ne prévoient pas de discrimination pour favoriser les hommes (Journal de Québec)Le réseau de la santé doit s’adapter à la féminisation de la médecine. Plusieurs femmes sont exaspérées que les congés de maternité soient toujours montrés du doigt pour expliquer le manque d’accès aux médecins. Sophie Brière, professeure à la Faculté des sciences de l’administration, a noté que des chirurgiennes essayaient de prévoir un horaire de maternité pour ne pas nuire à l’équipe.
« Ça n’a pas rapport comme argument » : des docteures sont irritées que les congés de maternité soient montrés du doigt (Journal de Québec)Le prêt-à-manger attire les clients de tous les âges, et les ménages de toutes tailles. Cette façon de consommer n’a pas que l’avantage de réduire les coûts, elle fait aussi gagner du temps, selon Laure Saulais, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation. La montée du prêt-à-manger amorcée il y a plusieurs années continue de créer de nouveaux modes de consommation.
Le sushi du samedi soir vient de l’épicerie (La Presse)La CAQ se dérobe à ses responsabilités en transport en commun avec ce « bras de fer irresponsable et enfantin » qu’elle mène contre les maires des grandes villes, estime Marie-Hélène Vandersmissen, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Jean Mercier, professeur retraité à la Faculté des sciences sociales, estime que le maire Marchand fait preuve de réalisme et de courage politique en cherchant à trouver du financement additionnel.
Transport en commun : La CAQ « abandonne ses responsabilités » (Journal de Québec)L’instabilité climatique provoquera-t-elle un scénario où des assureurs refusent désormais d’offrir certains types de protection dans des endroits frappés à répétition par des catastrophes. Selon Michaël Bourdeau-Brien, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, on n’en est pas encore là au Canada. Les assureurs ont les reins solides et la réglementation en place les oblige à avoir des fonds capitalisés en quantité suffisante.
La tempête « Debby », catastrophe naturelle la plus coûteuse de l’histoire du Québec (Le Devoir)