Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 6 mai.
Plus de la moitié des élèves du secondaire sondés dans une étude de l’Institut de la statistique du Québec ont subi de la violence dans les milieux sportifs au Québec. Sylvie Parent, professeure à la Faculté des sciences de l’éducation, souligne que la violence psychologique ressort comme la forme la plus fréquente. Selon elle, il faudrait interpeller les autorités pour creuser sur l’impact qu’elle peut avoir sur les autres formes de violence.
Étude de l’ISQ : 56 % des ados participants ont vécu de la violence en sport à l’école (La Presse canadienne via Noovo info)No Mow May, ou Mai sans tondeuse, est un mouvement qui nous encourage à laisser pousser notre gazon pendant tout le mois de mai. Guillaume Grégoire, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, explique que les pissenlits sont parmi les seules sources de nourriture pour les pollinisateurs. Il recommande également de ne pas couper le gazon trop court durant l’été.
Voici pourquoi il ne faut pas tondre votre gazon au mois de mai (24 heures)La Caisse de dépôt et placement du Québec délie les cordons de sa bourse pour aider Alstom à se remettre sur les rails. Elle réinvestira 250 millions dans le géant français. Selon Ivan Tchotourian, professeur à la Faculté de droit, la CDPQ ne s’attendait probablement pas à devoir réinvestir dans Alstom après avoir mis la table pour l’importante transaction d’il y a trois ans.
La CDPQ doit renflouer Alstom (La Presse)Québec veut étendre les terres en culture coûte que coûte, sans égard au fait que plusieurs cours d’eau en milieu agricole sont dans un état critique. Pour Aubert Michaud, professeur associé à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, l’ouverture de terres dans des zones dégradées comporte un risque important de contribuer à l’eutrophisation et à la prolifération des épisodes de cyanobactéries dans certains plans d’eau déjà fragilisés.
Pression politique au ministère de l’Environnement pour davantage de terres agricoles (Le Devoir)Laisser les pissenlits coloniser nos terrains au printemps aide-t-il vraiment les abeilles et autres insectes pollinisateurs ? Pierre Giovenazzo, professeur à la Faculté des sciences et de génie, Guillaume Grégoire, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, Claude Lavoie, professeur à la Faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design, font le point.
Les pissenlits sont-ils si importants pour les abeilles ? (La Presse)Le Québec peut-il faire quelque chose pour tenter d’accroître son influence sur le secteur des minéraux critiques et stratégiques (MCS) ? Selon Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, le Québec pourrait peut-être accroître un peu son influence sur le secteur des MCS avec une approche macro-économique. Il pourrait s’assurer que le cadre réglementaire est plus attractif pour les investisseurs étrangers et canadiens.
Le Québec peut difficilement accroître son influence dans les MCS (Les Affaires)Un projet de loi a été déposé pour « protéger les élus » et « favoriser l’exercice sans entraves de leurs fonctions ». Selon Louis-Philippe Lampron, professeur à la Faculté de droit, la raison pour laquelle on laisse une vaste place à la critique avec les élus, c’est parce que ce sont les élus qui ont le pouvoir décisionnel. Si ce n’est pas suffisamment balisé, les élus ont un intérêt à faire taire les opposants.
Un projet de loi qui risque de « criminaliser la participation démocratique » (La Presse)Jean-Pierre Després, professeur à la Faculté de médecine, signe un texte sur les décès de participants à des épreuves de longue durée qui relancent régulièrement le débat sur la quantité d’exercice physique appropriée pour rester en bonne santé cardiovasculaire. Une étude récente réalisée chez de vieux athlètes récréatifs laisse croire qu’au-delà d’une certaine limite, il y a des personnes très actives qui peuvent développer un « cœur de pierre ».
Peut-on faire trop d’exercice ? (Journal de Québec)Combien d’enfants ont été pris en charge par la DPJ dans un contexte religieux excessif ? L’État devrait-il s’en inquiéter davantage ? Alain Bouchard, chargé d’enseignement à la Faculté de théologie et de sciences religieuses, voit l’intérêt d’étudier les différents mouvements religieux. Il se montre cependant très critique devant l’éventualité que l’État s’y penche davantage sur l’unique base que ce sont des mouvements religieux.
Mouvements religieux et enfants : doit-on s’y pencher davantage ? (Le Soleil)Le gouverneur de la Banque du Canada se retrouve dans un champ de mines politique chaque fois qu’il témoigne devant le comité des finances de la Chambre. Les députés ont l’occasion d’interroger le gouverneur sur la politique monétaire. Selon Stephen Gordon, professeur à la Faculté des sciences sociales, c’est loin d’être la première fois que des politiciens tentent d’utiliser la Banque du Canada pour marquer des points politiques.
Les députés tentent d’utiliser Tiff Macklem pour marquer des points politiques (La Presse)Philippe Dubé, professeur à la Faculté des lettres et des sciences humaines, signe un texte d’opinion sur les musées, encore bien vivants, qui sont actuellement en crise. Selon lui, ces institutions qui tirent leurs origines d’un lointain passé sur le continent européen sont à la recherche d’une nouvelle identité ; voulant surtout se démarquer de l’image poussiéreuse que certains s’obstinent à lui accoler, alors qu’il n’en est rien.
À l’ère des « fake museums » (Le Devoir)La ministre Geneviève Guilbault présente la nouvelle agence Mobilité Infra Québec comme une façon de bâtir au Québec une expertise en transport collectif pour améliorer la capacité de la province à livrer des projets complexes. Pierre-André Hudon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, se demande comment elle pourra empêcher la multiplication des bureaux de projet avec aussi peu de ressources.
Agence Mobilité Infra Québec : comment bien s’arrimer avec les villes ? (Radio-Canada)Le gouvernement lançait son Offensive de transformation numérique pour accélérer le virage numérique des entreprises de toutes les régions du Québec. Jonathan Gaudreault, professeur à la Faculté des sciences et de génie et directeur du Lab-Usine, explique que plusieurs entreprises ne faisaient pas le saut dans la robotisation parce qu’on produit de petites séries. Son Lab-Usine vient pallier le problème.
La recherche au service de la transition numérique (Le Devoir)L’usine d’huile pyrolytique de Port-Cartier Bio-Énergie AE prévoit produire 25 millions de litres. Selon Évelyne Thiffault, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, l’huile pyrolytique fait partie des solutions pour la transition énergétique. Même si ce n’est pas complètement sans empreinte environnementale, c’est mieux que la chaîne d’approvisionnement du mazout ou du charbon.
Record de production pour l’usine d’huile pyrolytique de Port-Cartier (Radio-Canada)La SEPAQ a sérieusement réduit le nombre de chevreuils dans les parcs des Îles-de-Boucherville et du Mont-Saint-Bruno. Il reste maintenant à savoir à quel rythme la végétation reprendra ses droits. Jean-Pierre Tremblay, professeur à la Faculté des sciences et de génie, indique que ça prendra quelques années, ajoutant qu’il faudra se mettre à quatre pattes au début pour le réaliser parce que ce seront de petits semis qui vont s’établir.
Moins de chevreuils, plus de biodiversité (La Presse)Le premier ministre François Legault a-t-il raison d’affirmer que le campement propalestinien sur le campus de l’Université McGill est illégal ? Selon Patrick Taillon, professeur à la Faculté de droit, la réponse mérite des nuances. Les règles de l’Université McGill ne permettent pas d’installer des campements. Mais il faut également considérer la liberté d’expression. Il admet qu’il est difficile dans le contexte de voir clair.
Le premier ministre a-t-il raison de dire que le campement de McGill est « illégal » ? Un expert se prononce (TVA Nouvelles)Les « passport bros » sont des hommes frustrés en amour qui partent à l’étranger pour trouver la femme « traditionnelle » de leur rêve. Selon Madeleine Pastinelli, professeure à la Faculté des sciences sociales, dans leur quête pour trouver la femme belle et soumise, ces hommes occultent tous les obstacles qui peuvent exister dans ce type de relation amoureuse à l’étranger, comme l’importance des rapports familiaux.
Les « passport bros », ces hommes frustrés qui partent à la recherche de la femme idéale (et soumise) (24 heures)La Cour suprême du Canada a ordonné la tenue d’un nouveau procès en français pour un Britanno-Colombien accusé d’agression sexuelle. Ce faisant, elle réitère le droit qu’a un accusé d’avoir un procès dans la langue officielle de son choix. C’est une décision favorable à la protection des droits linguistiques au Canada dans toutes les affaires criminelles, a aussi déclaré Patrick Taillon, professeur à la Faculté de droit.
La Cour suprême réitère le droit à un procès dans la langue officielle de son choix (Radio-Canada)