Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 13 mai.
La puissance croissante en THC des produits du cannabis se traduit par une hausse des hospitalisations au Canada depuis quelques années chez les moins de 25 ans. Richard Bélanger, professeur à la Faculté de médecine, soutient qu’il faut diffuser un message de prévention et de précaution, en ayant en tête la santé des jeunes. Il confie ne jamais rater une occasion d’aborder la question avec ses jeunes patients.
Quand le cannabis mène aux urgences (Radio-Canada)Quatre médicaments sont disponibles au Canada actuellement pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Ce manque d’options frustrait déjà Frédéric Calon, professeur à la Faculté de pharmacie, pendant ses études dans les années 1990. Après plusieurs années de ratés, la recherche porte enfin quelques fruits. Un nouveau traitement a été approuvé l’été dernier aux États-Unis.
Nouveaux traitements contre l’alzheimer : à quoi s’attendre ? (Québec Science)Pour protéger les jeunes, les parents mettent en place des règles à la maison pour le temps passé en ligne, souligne Fatoumata Diadiou, étudiante-chercheuse à la Faculté des sciences sociales. Plus de la moitié des parents utilisent des outils de contrôle parental. C’est un accompagnement passif, selon elle. Il faudrait plutôt parler avec les jeunes et les sensibiliser à la désinformation.
Comment vont les enfants et ados québécois de la pandémie ? (Noovo info)Jocelyn Létourneau, professeur émérite à la Faculté des lettres et des sciences humaines, signe un texte d’opinion sur le Musée national de l’histoire du Québec qui ouvrira ses portes en 2026. On ignore quel sera le récit qui articulera le contenu muséographique. Le professeur souligne que certains indices permettent toutefois de spéculer réalistement.
Musée national d’histoire du Québec - Il est temps de passer à l’avenir (La Presse)Environ 56 % des jeunes répondants d’une étude de l’Institut de la statistique du Québec disent avoir été victimes d’au moins une forme de violence de la part d’une personne en autorité ou d’un pair depuis le début de leur parcours sportif. Sylvie Parent, professeure à la Faculté des sciences de l’éducation, n’est pas surprise des chiffres, qui ressemblent à ce qu’elle a documenté dans d’autres pays et au Québec.
Un jeune sportif sur deux victime de violence dans une étude de l’ISQ (Radio-Canada)Le projet d’agrandissement du parc national du Bic est en cours de réalisation. Le territoire protégé du parc sera bonifié d’un secteur de 1,3 km2 qui comprend des tourbières et des milieux humides. Pour Line Rochefort, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, ce territoire a une valeur écologique hors du commun. Elle souligne la présence de trois espèces d’orchidées assez rares, comme l’aréthuse bulbeuse.
Le gouvernement réalise le modeste agrandissement du parc national du Bic (Radio-Canada)À l’occasion de la fête des Mères, de nombreuses femmes demandent aux différents paliers de gouvernement de prendre des mesures concrètes afin de protéger l’environnement pour les futures générations. Avec les phénomènes météorologiques extrêmes et leurs conséquences sur les populations, Évelyne Thiffault, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, est assez certaine que la tendance est à la hausse.
Changements climatiques : Mères au front manifeste à Montréal (TVA Nouvelles)De nombreux Québécois n’ont toujours pas accès à un médecin de famille et les solutions ne sont pas simples. Gabrielle Guillemette, étudiante à la Faculté de médecine qui commencera une résidence en médecine familiale en juillet, reconnaît que c’est un enjeu difficile à gérer, mais elle souhaite voir le discours du gouvernement changer. Elle critique notamment la limite de patients par médecin de famille que le ministre Dubé souhaite augmenter.
Le discours politique doit d’abord changer pour valoriser la médecine familiale (La Presse canadienne via La Presse)Les récents obstacles auxquels s’est heurté l’Accord économique et commercial global (AÉCG) entre le Canada et l’Union européenne pourraient donner l’impression que les perspectives du commerce international canadien s’assombrissent. Selon Arthur Silve, professeur à la Faculté des sciences sociales, il n’y a pas de raison de penser particulièrement que le Canada n’est pas une destination de commerce intéressante.
Malgré les craintes récentes, le Canada s’en sort bien en commerce international (La Presse canadienne via L’actualité)Yaneisy-Nynoska Tremblay, étudiante à la Faculté de médecine, est atteinte du lupus, une maladie auto-immune chronique qui est au cœur de son projet de recherche. Même si le lupus affecte une personne sur 1000 au Canada, cette maladie auto-immune est encore entourée de beaucoup de mystères. Paul Fortin, professeur à la faculté de médecine, explique que cette maladie frappe principalement les jeunes femmes.
Nager 25 kilomètres pour sensibiliser au lupus (Radio-Canada)Anne-Sophie Denault, professeure à la Faculté des sciences de l’éducation, est responsable du colloque intitulé Les adolescents face à la crise climatique : des initiatives intéressantes pour les mettre en action et les soutenir en présence d’écoanxiété, au 91e Congrès de l’Acfas. Elle aborde les initiatives des organismes pour aider les jeunes à se mobiliser dans la lutte contre les changements climatiques.
Transformer l’écoanxiété en mobilisation pour le climat (Le Devoir)Le congrès de l’Acfas permettra de dévoiler quatre recommandations touchant l’ensemble des acteurs de l’édition scientifique. Quels gestes doit-on poser pour fortifier l’édition savante québécoise ? Anne-Marie Fortier, professeure à la Faculté des lettres et des sciences humaines, souligne qu’il faut commencer par reconnaître la valeur des revues savantes dans le circuit de la recherche scientifique.
Renforcer l’écosystème québécois des revues savantes francophones (Le Devoir)Claudia Raby, doctorante à la Faculté des lettres et des sciences humaines, signe un texte Jeanne Lapointe. Le 8 mars dernier, son nom s’ancrait officiellement dans la toponymie de l’Université Laval, avec la nouvelle désignation de la tour des sciences de l’éducation. La doctorante explore le parcours pionnier de cette influente penseuse du Québec moderne, première femme professeure de littérature à l’Université Laval.
Relire le nom de Jeanne Lapointe (Le Devoir)C’est peu dire que les francophones de partout ont des « idées » sur la langue qui sont souvent en contradiction avec leurs propres usages. C’est ce qui ressort du programme du colloque Le français parlé dans les médias. Kristin Reinke, professeure à la Faculté des lettres et des sciences humaines et coresponsable du colloque, en surprendra certainement quelques-uns avec son étude sur les attitudes quant au doublage.
Les pratiques langagières non standardisées sous la loupe (Le Devoir)Que doit faire le Canada dans la situation à Gaza ? Diane Lamoureux, professeure à la Faculté des sciences sociales, rappelle que, comme tout signataire de la Convention internationale pour la prévention et la répression du crime de génocide, il a des obligations. Selon elle, pour ne pas être complice d’un génocide, le gouvernement canadien devrait imposer un embargo complet et immédiat sur les armes envoyées à Israël.
Anatomie d’un génocide (La Presse)Le gouvernement canadien affirme n’avoir approuvé aucune licence militaire d’exportation de marchandises destinées à Israël depuis le 8 janvier. Diane Lamoureux, professeure à la Faculté des sciences sociales, estime que le Canada manque à toutes ses obligations en vertu du droit international. Selon elle, il doit prendre des sanctions contre Israël, de la même façon qu’il a pris des sanctions contre la Russie à la suite de l’invasion de l’Ukraine.
Une coalition demande au Canada de prendre des sanctions contre Israël (Le Devoir)En choisissant de manger bio, y a-t-il des avantages pour votre santé ? Julie Perron, professionnelle de recherche à l’Observatoire de la qualité de l’offre alimentaire de l’Université Laval, souligne qu’il n’y a pas d’études qui prouvent les avantages de l’alimentation biologique sur la santé humaine, mais cultiver des aliments bios a un effet protecteur sur la santé des agriculteurs.
Les aliments biologiques sont-ils meilleurs pour la santé que les non bios ? (Protégez-vous)