Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 20 mai.
Le professeur Érick Falardeau et Christine Hamel, vice-doyenne aux études, cosignent un texte d’opinion avec 26 collègues de la Faculté des sciences de l’éducation en réaction à une lettre ouverte d’une chargée de cours de l’UQAM. Les signataires se disent consternés de réaliser que le mépris peut s’afficher aussi clairement de la part des personnes qui se voient confier la formation des cohortes de futurs enseignants et enseignants.
Notre fierté de contribuer à la formation des enseignantes et enseignants (Journal de Québec)Une loi sur le droit au logement permettrait de mieux faire face à la crise actuelle. Selon le traité de l’ONU, ratifié par le Canada et le Québec, les États doivent s’abstenir de porter atteinte aux droits, réguler les rapports entre locateurs et locataires et adopter une loi de mise en œuvre en finançant notamment des logements. Christine Vézina, professeure à la Faculté de droit, souligne que ces textes n’ont pas de portée contraignante en droit interne.
Le risque de perdre son logement demeure pour bien des Québécois (Radio-Canada)Les États-Unis feront une grave erreur s’ils sanctionnent des représentants de la Cour pénale internationale en réaction à la volonté du procureur de l’institution de faire arrêter de hauts responsables israéliens en lien avec la guerre à Gaza, prévient Fannie Lafontaine, professeure à la Faculté de droit. On ne sanctionne pas les employés d’organisations internationales qui font leur travail, peu importe la situation dans laquelle on se trouve.
Sanctionner la CPI serait une grave erreur, disent des experts (La Presse)Pour le Canada, ce n’est pas correct de faire une équivalence entre les leaders d’une organisation terroriste et les leaders élus d’une démocratie, a affirmé la vice-première ministre du Canada Chrystia Freeland. Cette question d’équivalence entre Israël et le Hamas reprochée au procureur de la CPI, c’est politique. Ça n’a aucun fondement juridique, analyse Fannie Lafontaine, professeure à la Faculté de droit.
Le Canada souffle le chaud et le froid quant au possible mandat d’arrêt contre Nétanyahou (Le Devoir)Le Parti québécois a sorti sa nouvelle campagne publicitaire « Être indépendant, c’est payant ». Selon Thierry Giasson, professeur à la Faculté des sciences sociales, il s’adresse à des gens qui ont des inquiétudes sur les fondements économiques de la souveraineté et on veut les rassurer, des gens qui regardent peut-être le Parti québécois comme une alternative à la CAQ et qui entendent le chef parler beaucoup de souveraineté et de référendum.
Avec sa pub, le PQ tente de « pousser un peu le plafond » (Le Soleil)Le Défi pissenlits consiste à s’abstenir de tondre sa pelouse, quelques jours ou même quelques semaines au printemps, pour en faire profiter les pollinisateurs. Guillaume Grégoire, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, rappelle l’importance de la biodiversité. En plus des pissenlits au mois de mai, c’est important d’avoir des aménagements diversifiés et qui vont fleurir tout le long de la saison.
L’importance de la biodiversité après un hiver difficile pour les abeilles (Radio-Canada)Après l’annonce du rachat du pont de Québec, des citoyens se demandent si le Tracel de Cap-Rouge – dont la construction a commencé en 1906 – n’aurait pas besoin du même traitement. Mario Fafard, professeur associé à la Faculté des sciences et de génie, se fait rassurant quant à la sécurité de la structure, mentionnant qu’il peut y avoir des pièces rouillées, mais qu’elles sont secondaires, voire tertiaires.
Un meilleur entretien réclamé pour le Tracel de Cap-Rouge (Radio-Canada)On retrouve des métaux lourds issus de la pollution industrielle jusque dans les algues. Des chercheurs tentent d’extraire ces métaux rares afin de produire du biocarburant. Ladd Erik Johnson, professeur à la Faculté des sciences et de génie, estime que cibler les minerais rares des algues pourrait être une stratégie viable. Le danger est que l’exploitation minière des algues menace des écosystèmes.
Du biocarburant à partir d’algues (La Presse)Maripier Isabelle, professeure à la Faculté des sciences sociales, discute du lien de causalité entre le revenu et la santé d’un individu. Elle aborde différents mécanismes, dont l’accès aux soins. Au Québec, même avec le système de santé universel qui couvre l’accès à la plupart des soins médicaux, ce n’est pas tout le monde qui a la même couverture d’assurance. La probabilité d’avoir accès aux soins est diminuée quand on a un revenu qui est faible.
Quels sont les impacts du revenu sur la santé d’un individu ? (98,5)Un panel d’experts et d’universitaires réitère que le Projet Mauricie de TES Canada constitue une avenue hasardeuse pour arriver aux cibles de décarbonation que le Québec s’est fixées. Christophe Krolik, professeur à la Faculté de droit, aborde la notion d’acceptabilité sociale qui n’a pas de définition légale. Il existe des leviers dans la législation pour favoriser l’adaptation d’un projet aux aspirations de la communauté et répondre à ses craintes.
TES Canada : un choix discutable pour décarboner le Québec, insistent des experts (Le Nouvelliste)