Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 15 avril.
Les automobilistes devront prendre leur mal en patience: le prix de l’essence n’est pas à la veille de baisser, selon Arthur Silve, professeur à la Faculté des sciences sociales. Il explique que la situation géopolitique et les différents conflits en cours avaient peu d’impact réel sur le prix du baril. C’est plutôt l’Opération des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui serait responsable de la situation actuelle.
Le prix de l’essence restera élevé au moins jusqu’en juin, prédit un expert (TVA Nouvelles)Quatre groupes réclament la création d'une ressource indépendante pour les travailleurs non syndiqués au Québec, à l'image de celles qui existent un peu partout au Canada. Geneviève Baril-Gingras, professeure à la Faculté des sciences sociales, recommande la création d'un tel organisme au Québec. Elle souligne qu’il y a un vide, un trou à combler pour que les travailleurs qui en ont le plus besoin aient véritablement accès à leurs droits.
Une ressource pour les travailleurs non syndiqués réclamée au Québec (Radio-Canada)Le gouvernement du Québec a clarifié son modèle de mini-hôpitaux privés qui se concentrera sur les besoins des aînés. Philippe Voyer, professeur à la Faculté des sciences infirmières, salue le concept du gouvernement, le qualifiant de premier pas dans l’adaptation des soins aux aînés. Il aimerait toutefois qu’il y ait des hôpitaux gériatriques avec toutes les spécialités, mais on n’est pas là.
L’Association des médecins gériatres est sceptique (La Presse)Jean Paul Riopelle a représenté le Canada à la 31e Biennale, en 1962. Riopelle est-il donc devenu une sorte d’artiste officiel du Québec ? Atteint-il le rare statut du héros mythologisé par la patrie reconnaissante? Pour Didier Prioul, professeur à la Faculté des lettres et des sciences humaines, l’expression « artiste officiel » est comme si on fermait la boîte pour simplifier une situation. Selon lui, Riopelle est encore plus complexe que ça.
Pourquoi Riopelle est-il si célébré par les instances de l’art? (Le Devoir)Danièle Bélanger, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, co-signe un texte d’opinion sur la mésinformation entourant la main-d'œuvre étrangère. Certains travailleurs n’ont pas l’intention de rester au Québec, entre autres à cause des politiques migratoires actuelles. Elle souligne aussi la connaissance du français pour les travailleurs temporaires au Québec qui n’est pas une option.
Travailleurs essentiels… et inévitablement allophones? (Le Devoir)Le nouvel album de Taylor Swift sort le 19 avril. Passer un message à son ex en chanson n’est pas nouveau. Sandria P. Bouliane, professeure à la Faculté de musique, souligne des chansons de mal mariées au Moyen Âge, des chansons dans lesquelles les femmes s’indignaient d’un mariage arrangé, d’un époux vieux, jaloux, violent ou ridicule. Être mal mariée était généralement synonyme de contrainte à cette époque.
«Revenge songs»: ce phénomène où les pop stars se vengent de leurs ex (Clin d’œil)On assiste à une ère de «grande volatilité» du prix des aliments. Selon Bruno Larue, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, plusieurs facteurs entrent en jeu, comme les changements climatiques ou le conflit en Ukraine, un producteur majeur d’huile de tournesol. La demande pour l’huile d’olive a donc augmenté, mais les producteurs européens subissent le revers des importants feux de forêt.
Le prix des aliments inévitablement «volatile» (Le Soleil)Malgré les pertes, les licenciements et l’argent emprunté auprès d’institutions comme Investissement Québec l’an dernier, les dirigeants de Lion Électrique auront droit à des primes. Selon Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, cette situation peut donner l’impression que la performance de l’entreprise n’a pas d’incidence négative sur les primes des dirigeants.
Lion Électrique - Des primes malgré la tourmente (La Presse)La floraison printanière des plantes ravive le désir de nombreux propriétaires d’avoir des pelouses parfaites. Claude Lavoie, professeur à la Faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design, souligne que le pissenlit trouve toujours un moyen de pousser. Selon lui, avoir un peu plus de diversité sur son gazon, y compris le pissenlit, va faire en sorte que l'écosystème soit un peu plus sain, et un peu plus résilient à la sécheresse par exemple.
Belles pelouses : « le pissenlit ne fait du mal à personne » (Radio-Canada)Henri Paquette, étudiant au baccalauréat en communication publique à la Faculté des lettres et des sciences humaines, signe un texte d’opinion sur les questions de l’identité nationale et de l’indépendance du Québec qui reviennent à l’avant-scène sur l’échiquier politique. Il se désole que plusieurs politiciens, auparavant indépendantistes, se sentent peu interpellés par la question de la souveraineté.
Les paradoxes que la droite nationaliste doit corriger (Le Devoir)L'impression que les bouchons de circulation sont en grande partie causés par des incidents imprévus est répandue. Selon Marie-Hélène Vandersmissen, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, on les remarque plus que les embouteillages «normaux», car ils sont imprévisibles. Quand ça bloque aux heures de pointe, les gens sont habitués.
La naissance d’un embouteillage (Le Soleil)