
Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 1er septembre.
François L’Italien, professeur à la Faculté des sciences sociales, cosigne un texte d’opinion sur l’annonce d’un projet d’exportation de gaz naturel liquéfié de l’entreprise norvégienne Marinvest Energy. Selon les signataires, l’État québécois ne devrait engager aucun financement public dans le projet, car l’exportation de gaz naturel liquéfié est encore moins intéressante aujourd’hui qu’elle ne l’était en 2021.
Un GNL Québec 2.0 plus coûteux (La Presse)Les niveaux d’eau dans le sud du Québec sont anormalement bas à cause de la chaleur et du manque de pluie durant l’été 2025, ce qui ralentit les activités maritimes et compromet la navigation de plaisance. Selon Daniel Nadeau, professeur à la Faculté des sciences et de génie, on est doublement touché dans le sud du Québec. On pourra s’inquiéter dans un mois si les pluies ne se font pas plus fréquentes.
Le niveau d’eau du fleuve Saint-Laurent est si bas qu’il ralentit la circulation maritime et paralyse des marinas (Journal de Montréal)Malgré six mois de recherches à l’international et d’échanges avec six repreneurs potentiels, personne n’était prêt à déposer une proposition formelle pour faire sortir de terre la méga-usine québécoise promise par Northvolt. Cela n’étonne pas Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration. Il explique que, pour un acteur lambda, c’est un très gros projet et que peu de promoteurs sont capables développer des projets comme celui-là.
Six repreneurs potentiels manquaient de sérieux (La Presse)Les agents ignifuges, ces substances chimiques rouges larguées par avions pour lutter contre les incendies de forêt, ont suscité des préoccupations environnementales. Selon Évelyne Thiffault, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, leur emploi est utilisé dans des situations stratégiques et bien précises qui peuvent mettre en péril la santé publique. Si on ne les utilisait pas, les impacts des feux de forêt seraient pires.
Le produit rouge largué contre les feux de forêt menace-t-il l’environnement? (Radio-Canada)Le bloc d’énergie de 352 mégawatts réservé au projet de l’entreprise suédoise Northvolt sera libéré. Selon Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, ce bloc est un actif stratégique très important pour le Québec afin de séduire des investisseurs étrangers potentiels et même des entreprises locales. C’est la responsabilité du gouvernement de l’utiliser pour maximiser la création de valeur et la création d’emplois.
Québec coupe le courant à Northvolt (Le Devoir)Les prochains mois s’annoncent déterminants pour l’un des principaux placements privés de La Caisse. Deux des trois principales agences de notation estiment que la marge de manœuvre de FNZ est si mince que tout imprévu se traduira par un appel à l’aide à ses actionnaires. Selon Carl Brousseau, professeur à la Faculté des sciences de l'administration, les deux agences disent à FNZ qu’ils les surveillent étroitement et que cela doit s’améliorer.
Une marge bien mince pour un grand partenaire de La Caisse (La Presse)Simon-Pierre Thibeault, étudiant à la maîtrise en sociologie à la Faculté des sciences sociales, signe un texte d’opinion qui exprime sa conception de la laïcité où la neutralité de l’État se manifeste d’abord par des symboles visibles et des gestes perceptibles. Qu’il s’agisse de convictions politiques ou religieuses, la neutralité impose aux professionnels de distinguer leurs croyances personnelles de leurs responsabilités professionnelles.
La laïcité commence par le paraître (La Presse)L’interdiction de prier en public qu’envisage le gouvernement Legault fait l’objet de vives critiques. Selon Louis-Philippe Lampron, professeur à la Faculté de droit, interdire un comportement religieux, une prière, une marche religieuse, une procession, uniquement parce qu’elle est religieuse, est une atteinte à la liberté de conscience et de religion. Des outils juridiques permettent déjà de mettre fin à un rassemblement, peu importe sa raison.
Prières en public : « Il est où, le problème? » (Radio-Canada)Tandis que les saisons de feux de forêt catastrophiques se succèdent, les Canadiens et Canadiennes qui ont vécu des évacuations au cours des dernières années ont encore en tête leur expérience traumatisante. Selon Geneviève Belleville, professeure à la Faculté des sciences sociales, il est normal d’éprouver une inquiétude excessive et d’envisager le pire. Le plus important, c’est la manière dont on gère ce stress. Il faut le verbaliser le plus possible.
Feux de forêt au Canada : l’angoisse des anciens évacués persiste (Francopresse)Les formations en études autochtones sont de plus en plus nombreuses à se tailler une place dans le cursus des étudiants universitaires. Selon Martin Hébert, directeur du département d’anthropologie de la Faculté des sciences sociales, c’est un thème incontournable. Il y a beaucoup de domaines qui ont pris conscience de l’importance de la qualité des rapports avec les Premiers Peuples.
Les études autochtones «font leur bout de chemin» dans les universités (Le Soleil)Un flou existe toujours sur les répercussions environnementales du projet d’amélioration de l’aéroport Montréal-Trudeau, qui se fera en plusieurs étapes. En découpant son projet ainsi, sans soulever la question des impacts de l’intensification du trafic aérien, ADM respecte bel et bien la Loi sur l’évaluation d’impact, souligne Géraud de Lassus St-Geniès, professeur à la Faculté de droit.
Augmentation de la capacité de l'aéroport Montréal-Trudeau (La Presse)Plus fréquente au Saguenay-Lac-Saint-Jean, dans Charlevoix et sur la Haute-Côte-Nord, l’ataxie récessive spastique de Charlevoix-Saguenay a été recensée pour une toute première fois en Uruguay. Nicolas Dupré, professeur à la Faculté de médecine, trouve intéressant de voir que la maladie qu'on pensait qui a été très localisée est finalement plus répandue. Il souligne que plusieurs questions entourent encore cette maladie.
Un cas d’ataxie de Charlevoix-Saguenay détecté en Uruguay (Radio-Canada)La conclusion que le président Donald Trump n’avait pas le droit d’imposer certains droits de douane, formulée par la Cour d’appel fédérale des États-Unis, ne surprend pas Richard Ouellet, professeur à la Faculté de droit, car le président n’a pas fait la preuve qu’appliquer des tarifs contre le monde entier était imposé par une situation d’urgence. Il ajoute qu’il y a un risque que la Cour suprême ne soit pas d’accord avec la conclusion de la Cour d’appel.
La guerre commerciale continue sur une base moins solide (La Presse)Des régimes de retraite aux assurances collectives en passant par l’équité salariale, les mouvements syndicaux ont été à l’origine de progrès sociaux notables au cours des dernières décennies. Selon Mathieu Dupuis, professeur à la Faculté des sciences sociales, la perception des syndicats peut varier selon le contexte et l’opinion publique est déterminante dans les retombées des actions syndicales.
La CSD veut gagner la confiance de l’opinion publique (Le Devoir)


