
La section Dans les médias sera en pause estivale jusqu'au 22 août inclusivement.
Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 23 juin.
Recyc-Québec dresse un bilan négatif de la gestion des résidus textiles dans son plus récent rapport. Selon Maryse Côté-Hamel, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, la surconsommation liée à la mode éphémère explique en partie l’augmentation observée. De nombreuses études qui démontrent que le nombre d’articles dans notre garde-robe est de loin supérieur à ce qu’il pouvait être 10 ans auparavant.
Hausse des résidus textiles : l’engouement pour les friperies ne suffit pas (Radio-Canada)L’huile de palme est devenue l’ennemie des consommateurs écoconscients. Devrait-on éviter les produits qui en contiennent? Selon Amélie Charest, professionnelle de recherche à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, l’huile de palme contient 50 % de gras saturés, soit près trois à cinq fois plus que la plupart des huiles végétales sur le marché. Ça peut contribuer à faire augmenter le taux de mauvais cholestérol et les risques cardiovasculaires.
Le dilemme de l’huile de palme (La Presse)Les frappes sur les sites nucléaires iraniens ont-elles anéanti les ambitions atomiques de la République islamique ou les ont-elles propulsées? Selon Francesco Cavatorta, professeur à la Faculté des sciences sociales et membre de l’École supérieure d’études internationales, il ne fait aucun doute que l’Iran va poursuivre sa quête pour se doter de l’arme atomique. Il ajoute que résoudre avec la force militaire des problèmes politiques n’a jamais marché sur le long terme.
Le programme nucléaire de l’Iran subsiste-t-il sous les décombres? (Le Devoir)L’immigration temporaire est un débat clé au Québec. Comment gérer cette main-d’œuvre de manière efficace et humaine dans les entreprises? Pour Felix Ballesteros Leiva, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, elles doivent avoir un plan d’action clair avant de faire venir de l’étranger de la main-d’œuvre non qualifiée pour occuper des postes vacants, notamment pour mener à bien des activités de formation et de développement des compétences.
Il faut mieux accompagner les travailleurs étrangers, dit un expert (Radio-Canada)Les Français affichent des concentrations élevées de cadmium, un métal lourd toxique présent dans l’alimentation. Devrions-nous nous aussi craindre le cadmium? Le cadmium dans les engrais phosphatés ne constitue pas un enjeu au Québec, selon Lotfi Khiari, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation. Il précise que les normes encadrant la teneur en cadmium des engrais au Canada demeurent parmi les plus conservatrices.
Métal lourd présent dans l’alimentation – Devrait-on craindre le cadmium ? (La Presse)L’entreprise LeddarTech devait plus de 145 millions à ses créanciers. Elle a opté pour la liquidation plutôt qu’une restructuration. Selon Carl Brousseau, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, nous ne sommes pas dans un processus où il y aurait un contrôleur qui va gérer les activités au jour le jour pendant le redressement. On dresse la liste des créanciers à qui on doit de l’argent et on cherche à liquider les actifs pour les rembourser.
En faillite, LeddarTech traînait 145 millions en créances (La Presse)La filiale d’Hydro-Québec de stockage d’énergie par batterie EVLO a licencié près de la moitié de ses employés. Selon Innocent Kamwa, professeur à la Faculté des sciences et de génie, il est «extrêmement dommage» de couper les ailes à EVLO. Toute la stratégie était basée sur les États-Unis parce que la progression des énergies renouvelables était fulgurante, notamment en Californie. L’État de New York était aussi un marché très porteur.
La filiale d’Hydro EVLO licencie la moitié de ses employés (Journal de Québec)Le gouvernement du Québec a offert d’organiser des funérailles nationales pour Serge Fiori, décédé la veille. Une offre que n’avaient pourtant pas reçue les proches de Victor-Lévy Beaulieu. Pourquoi l’un et pas l’autre? Karim Chahine, doctorant à la Faculté des lettres et des sciences humaines s’intéressant aux questions de mémoire et de commémoration dans les sociétés contemporaines et au Québec en particulier, aborde le sujet.
Pourquoi Serge Fiori aurait-il droit à des funérailles nationales et pas Victor-Lévy Beaulieu? (Le Devoir)Dans la municipalité de la Matapédia, l’église de Saint Tharcisius est à vendre. Mais qui était ce saint? Selon Sébastien Doane, professeur à la Faculté de théologie et de sciences religieuses, on ne sait pas si son récit est réel ou non. C’est le cas avec beaucoup de saints très anciens. Nés de traditions locales, à une époque où la religion chrétienne cherchait à s’inventer des modèles, ces personnages relèvent parfois de ce qu’on pourrait appeler un mythomartyrologe.
Saint Tharcisius ou l’église de l’ado martyr (La Presse)Le Québec compte plus de 500 municipalités avec des noms de saints ou de saintes. C’est quand même assez particulier, reconnaît Sébastien Doane, professeur à la Faculté de théologie et de sciences religieuses. Selon lui, c’est normal de ne pas savoir qui étaient ces saints et ce qu’ils ont fait. Ces noms ne résonnent plus vraiment dans l’inconscient collectif. Il avoue ne pas connaître le CV de tous ces personnages de la mythologie chrétienne.
Connaissez-vous vos saints ? (La Presse)Même s’ils vivent dans les mêmes quartiers, les jeunes francophones et anglophones n’apprennent pas toujours la même version de l’histoire canadienne dans certaines provinces. Selon Raphaël Gani, professeur à la Faculté des sciences de l’éducation, les perspectives francophones sont souvent réduites au Québec. Il rappelle que le personnel enseignant a une certaine marge de manœuvre pour ce qui est enseigné en classe.
Les jeunes anglophones et francophones n’apprennent pas la même histoire (Francopresse)L’air du temps est au tourment face aux nouvelles préoccupantes qui nous parviennent chaque jour par l’entremise des médias. Selon Geneviève Belleville, professeure à la Faculté des sciences sociales, il est normal d’éprouver certaines craintes en prenant connaissance de l’actualité. Elle aborde des conseils et des solutions pour garder le moral, comme limiter le temps d’exposition aux nouvelles.
Préserver sa sérénité dans un monde agité (Bel âge)Le rapport sur l’identité de genre commandé par le gouvernement Legault a été dévoilé. Michel Dorais, professeur à la Faculté des sciences sociales, compte parmi ceux qui ont été consultés, mais il est très déçu du résultat. Selon lui, tout est mis sur le même pied. De plus, on sait rarement qui s’exprime, les personnes intervenantes étant rarement identifiées.
Rapport sur l’identité de genre – Le « comité de sages » laisse bien des questions dans son sillage (La Presse)Une équipe de recherche s’intéresse de près au bagage linguistique des immigrants francophones, de plus en plus diversifié. Selon Richard Marcoux, professeur à la Faculté des sciences sociales, on a tendance à avoir une vision un peu binaire, mais on constate déjà que de plus en plus de gens déclarent plus d’une langue maternelle. Ce «plurilinguisme dès la naissance» est encore mal saisi par les indicateurs les plus couramment cités.
Le plurilinguisme des immigrants est-il nécessairement une menace pour le français? (Le Devoir)Des scientifiques de l’Université Laval étaient à Kuujjuaq pour échantillonner l’ensemble des déversements d’eaux usées dans le bassin de rétention du village. L’utilisation des camions de pompage au Nunavik comporte son lot de défis. Stéphanie Guilherme, professeure à la Faculté des sciences et de génie, explique que le bassin est un mélange d’eaux usées de plusieurs mois ou d’années, ce qui empêche de détecter la bactérie ou le virus d’intérêt.
Analyser les eaux usées pour mieux lutter contre la tuberculose au Nunavik (Radio-Canada)