
Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 8 septembre.
Depuis le remaniement ministériel, le poste de vice-premier ministre n’est pas pourvu. Dans les faits, le premier ministre a tout de même nommé un remplaçant, le ministre des Finances Eric Girard, même s’il ne porte pas officiellement le titre. Patrick Taillon, professeur à la Faculté de droit, rappelle que si un premier ministre mourait durant l’exercice de son mandat, c’est la lieutenante-gouverneure qui nommerait le nouveau premier ministre.
Comment peut-il ne pas y avoir de vice-premier ministre ? (Radio-Canada)Cynthia Cameron, professeure à la Faculté de médecine, signe un texte d’opinion en réponse à une lettre de Maxe F. Giguère sur l’information médicale. Elle estime qu’elle porte des accusations graves sur sa profession et sur notre système de santé. Elle souligne que les médecins ne retiennent aucune information, ce qui serait contre leur code de déontologie. Et qu’un délai de surveillance est donné aux médecins pour assurer la sécurité des patients.
L’heure juste sur vos informations médicales (Le Devoir)Le Québec a reçu 68 % des nouveaux fromages européens en 2024, suivant l’Accord économique et commercial global signé en 2016. Maurice Doyon, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, précise que le Québec est le plus grand producteur de fromages fins. On y retrouve les grands distributeurs et importateurs, qui ont obtenu des droits d’importation dans le cadre de cet accord.
Le Québec a reçu plus de 50 millions de kilos de fromage (La Presse)Pour assurer une relance efficace, l’usine F.F. Soucy à Rivière-du-Loup pourrait devoir changer de vocation. Luc Lebel, professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, souligne que le marché du papier journal est un marché qui est en grande transformation. Selon lui, l’avenue de la bioraffinerie est celle à privilégier. Cela permettrait la production de carton d’emballage et de pâte blanchie.
L’usine F.F. Soucy se cherche une nouvelle vocation (TVA Nouvelles)À intervalles réguliers depuis des années, la question du déclin du français au Québec refait débat. Jean-Pierre Corbeil, professeur à la Faculté des sciences sociales, distingue le français comme langue maternelle, qui a chuté de 3,8 % entre 2011 et 2016, et le français comme langue la plus parlée à la maison ou au travail. Selon lui, il y a une hausse du bilinguisme au travail, mais il se questionne si on doit en conclure au recul du français ?
Le français est-il en déclin au Québec ? Ce qu’il faut savoir (Agence Science-Presse)Les snowbirds sont encouragés à mettre à jour leurs vaccins avant de migrer vers la Floride cet hiver, puisque l’État républicain envisage une mesure qui pourrait nuire à la santé des Québécois. Selon Ève Dubé, professeure à la Faculté des sciences sociales, reculer sur l’obligation vaccinale risque de diminuer la confiance de la population envers les vaccins. Il est possible que ça alimente les mouvements d’opposition à la vaccination au Québec.
Les snowbirds devraient mettre à jour leurs vaccins cet hiver, puisque la Floride envisage une mesure qui pourrait nuire à la santé des Québécois (Journal de Québec)Le discours plutôt optimiste de Serge Lacasse, professeur à la Faculté de musique, contraste avec le ton alarmiste qui prévaut actuellement quand on aborde le sujet de la musique produite avec intelligence artificielle. Selon lui, ces outils deviendront rapidement incontournables dans l’univers de la musique professionnelle. Il donne l’exemple du Japon, mentionnant que cette musique artificielle n’aurait pas tué la musique dite artisanale.
Une vision optimiste de « L’IApocalypse musicale » (Le Soleil)Tiraillé entre des automobilistes fâchés de payer cher, une industrie réfractaire au changement et une géopolitique défavorable, le Canada sera forcé de faire des choix difficiles. Selon Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, il faut permettre aux Canadiens d’avoir accès à plus de variété, à plus de gabarits, à de plus bas prix. Il pense que la majorité des consommateurs veut ce genre de choix.
Faut-il rouvrir la porte aux voitures chinoises ? – Une industrie à la croisée des chemins (La Presse)Le Canada est un des pays où les véhicules légers sont le plus gourmands. Un coup de barre est nécessaire pour que son industrie automobile demeure concurrentielle. Selon Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, le Canada n’a pas intérêt à devenir comme l’Australie, où les constructeurs étrangers, essentiellement chinois, ont écrasé les marques locales, incapables de rivaliser avec la technologie et les bas prix chinois.
Faut-il rouvrir la porte aux voitures chinoises ? – Éviter le sort de l’Australie (La Presse)La rosacée touche 1 personne sur 20 et plus souvent les femmes. Mais son traitement est souvent basé sur les essais et erreurs. François Berthod, professeur à la Faculté de médecine, travaille sur un modèle de peau en éprouvette qui permettrait de tester de nouveaux traitements. Il veut tester la théorie de l’innervation qui suggère un problème de surréaction des terminaisons nerveuses du visage.
Des avancées pour la rosacée (La Presse)Lorsqu’il est question de produits d’hygiène personnelle et de soins de beauté, les femmes sont prêtes à payer plus cher que les hommes, ce qui a pour effet de faire hausser les prix pour elles. Selon Bernard Korai, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, ces produits peuvent avoir une dimension identitaire et émotive chez la femme. À partir du moment où on touche les émotions, on peut faire payer plus cher.
Les femmes paient plus cher que les hommes leurs produits d’hygiène et de beauté (Journal de Québec)La stratégie adoptée par Québec dans la filière batterie pourrait toujours porter ses fruits à long terme. Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, croit que la demande de lithium demeure importante. Selon lui, le Québec est avantagé par rapport à d’autres régions du monde pour le développement de la filière batterie puisqu’on est un des rares endroits où on peut la développer au complet.
Filière batterie : un pari à long terme pour Québec (Radio-Canada)


