
Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 22 septembre.
Le premier ministre Mark Carney s’est rendu à Londres pour participer au Sommet mondial pour l’action et le progrès. Il s’agit de son troisième voyage à l’étranger en une semaine. Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, pense qu’il va falloir s’habituer à ce type de voyage, car la relation avec les États-Unis est en complète redéfinition et le Canada doit tendre des perches à de nouveaux alliés.
Mark Carney, le globetrotteur (Radio-Canada)Le projet de réforme du régime forestier a été jeté par-dessus bord par le gouvernement Legault, après avoir été désavoué par toutes les parties intéressées. Luc LeBel, professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, revient sur l’objectif de la réforme, les réactions face au projet et ce qui l’attend pour la suite. Il pense qu’on peut réussir à concilier les différents intérêts.
Régime forestier – L’exercice n’aura pas été inutile (La Presse)L’ajout de quatre segments de la tourbière du Bic–Saint-Fabien fera grandir le parc national de 1,1 km². Il y a moins de 15 ans, cette tourbière était complètement ravagée. Line Rochefort, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, est l’architecte du projet qui redonna vie à cette tourbière située à Saint-Fabien, au Bas-Saint-Laurent. Elle raconte son histoire.
Une tourbière sauvée d’entre les morts agrandira le parc national du Bic en 2026 (Le Devoir)Une nouvelle étude montre que les décideurs sous-estiment l’appui populaire à l’action climatique. Selon Alexandre Gajevic Sayegh, professeur à la Faculté des sciences sociales, il y a une nuance entre le soutien à l’action climatique et le soutien aux politiques climatiques plus précises, telles que la taxe carbone ou la diminution de la production d’énergies fossiles, généralement plus faible.
Les décideurs sous-estiment l’appui à l’action climatique (La Presse)Aux États-Unis, une entreprise peut, légalement, congédier un employé qui a exprimé des propos dérangeants, peu importe leur nature. Selon Louis-Philippe Lampron, professeur à la Faculté de droit, ce n’est pas une interdiction de la propagande haineuse, d’une manière semblable à celle qui est reconnue en droit canadien, qui est inquiétante, c’est l’instrumentalisation de cette limite pour faire taire les critiques politiques.
La liberté d’expression dans le viseur (La Presse)Des entreprises de biotechnologie investissent des millions pour retarder la mort. Un documentaire sur le quotidien de l’entrepreneur américain Bryan Johnson met en scène sa quête d’immortalité. Les professeurs Benoit Arsenault et Jean-Sébastien Paquette, à la Faculté de médecine, commente le phénomène du reverse-aging, courant visant à freiner, voire à inverser le vieillissement biologique.
La science peut-elle nous faire vivre plus longtemps ? (Bel âge)Les pratiques scientifiques frauduleuses gagnent en complexité. Le Cadre de référence des trois organismes sur la conduite responsable de la recherche du pays sera actualisé. Jean-François Sénéchal, chargé d’enseignement à la Faculté de philosophie, estime que la relève doit être formée à l’intégrité de la recherche. À l’heure actuelle, cette conscientisation se fait surtout de manière implicite, par l’entremise de la socialisation au métier de chercheur.
Donner le ton face à la fraude scientifique (Affaires universitaires)Les pratiques langagières des candidates et candidats d’Occupation Double attirent les critiques. Ann-Frédérick Blais, doctorante à la Faculté des lettres et des sciences humaines, rappelle que les normes langagières, c’est des normes sociales, au même titre que les vêtements. La volonté d’entendre un français parlé quasi parfait à la télévision est paradoxale avec le désir de voir des candidats authentiques.
Lâchez les candidats d’OD Chypre avec leur français ! (24 heures)Ottawa demande à la Cour suprême de se prononcer sur l’utilisation préventive de la clause dérogatoire. Louis-Philippe Lampron, professeur à la Faculté de droit, pense que ce sera une des décisions constitutionnelles les plus importantes. Selon lui, l’utilisation de cette mesure par le gouvernement Legault en 2019 pour la loi 21 est dangereuse et problématique, car les droits des minorités redeviennent soumis aux diktats et à la tyrannie de la majorité.
Clause dérogatoire : à quoi s’attendre du jugement de la Cour suprême ? (La Presse canadienne via Le Soleil)La France reconnaît l’État de Palestine, emboîtant le pas à plusieurs pays. Benjamin Toubol, doctorant à la Faculté des sciences sociales, rappelle que la France a toujours maintenu une position ferme sur les critères nécessaires pour aboutir à une reconnaissance officielle. La reconnaissance officielle de plusieurs pays aujourd’hui est plus symbolique qu’autre chose, et la situation se trouve toujours dans une impasse.
La France reconnaît à son tour l’État de Palestine (Le Devoir)La mort de l’auteur aura-t-elle lieu avec les avancées en intelligence artificielle ? La question est complexe selon René Audet, professeur à la Faculté des lettres et des sciences humaines. En écriture, l’IA peut jouer le rôle d’un relecteur attentif et d’un conseiller littéraire cultivé, améliorer un style ou aider à débloquer un passage. L’écriture humaine apporte toutefois une présence, un sentiment du sens, du vécu, du réel, et une certaine singularité.
Si l’auteur se meurt… (Le Devoir)Des pays occidentaux, dont le Canada, ont reconnu l’État palestinien ou sont sur le point de le faire. Quelles vont être les conséquences de ce geste, au-delà du symbole ? Selon Fannie Lafontaine, professeure à la Faculté de droit, cela implique à terme des relations diplomatiques plus ouvertes, voire plus formelles, ce qui facilite le dialogue. C’est le signe que la politique du gouvernement Nétanyahou est de plus en plus contestée.
Quelles conséquences aura la reconnaissance de la Palestine ? (La Presse)Des gels pour les ongles vendus au Canada contiennent du TPO, une substance chimique que l’Europe vient de bannir dans les cosmétiques. Faut-il s’en inquiéter ? Normand Voyer, professeur à la Faculté des sciences et de génie, conseillerait au personnel des salons de porter des gants, mais il ne pense pas qu’il y ait lieu de s’inquiéter pour les personnes qui se font faire les ongles tous les six mois. Il faut prendre des options moins dommageables, si elles existent.
Faut-il craindre le gel pour les ongles ? (La Presse)Il y a beaucoup plus de guêpes cette année, mais Pierre Giovenazzo, professeur à la Faculté des sciences et de génie, se veut rassurant : les guêpes disparaîtront bientôt. Elles forment des colonies qui grossissent durant l’année et atteignent leur pic à la fin de l’été. Cette année, il fait beau en septembre, donc les gens les remarquent plus en étant dehors. Le froid d’octobre mettra fin à la saison.
Vous ne rêvez pas : il y a bel et bien plus de guêpes cette année (Journal de Québec)Le déploiement des services de transport collectif est inégal d’une MRC à l’autre. La Régie de transport du Bas-Saint-Laurent veut imiter la Régie intermunicipale de transport Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, mais le gouvernement du Québec préfère une taxe sur l’immatriculation, pourtant très impopulaire dans la région, déplore Dominic Villeneuve, professeur à la Faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design.
L’offre de mobilité durable se diversifie en région (Le Devoir)Trois hommes qui forment une triade amoureuse viennent de réussir à adopter ensemble une enfant de la DPJ. Ils militent maintenant pour être reconnus légalement comme étant les trois pères de la petite. Selon Dominique Goubau, professeur à la Faculté de droit, reconnaît la complexité juridique et souligne que, bien que des liens significatifs puissent exister avec une troisième figure parentale, elle reste sans statut légal en cas de séparation.
Un trio amoureux réussit à adopter une fillette de la DPJ (La Presse)Dans le cadre de la guerre hybride qu’elle mène, la Russie pourrait poursuivre ses incursions dans l’espace aérien des pays membres de l’OTAN. Selon Anessa Kimball, professeure à la Faculté des sciences sociales affiliée à l’École supérieure des études internationales, la Russie cherche à recueillir des informations de nature militaire sur le type de réaction enclenchée par l’OTAN, sur les capacités déployées, sur la rapidité de la prise de décision.
La Russie cherche à provoquer l’OTAN avec ses incursions aériennes (Le Devoir)L’actualité anxiogène s’infiltre dans le quotidien, pèse sur le moral collectif, et ce, jusque dans les milieux de travail. Selon Marie-Hélène Gilbert, professeure à la Faculté des sciences de l’administration, la corrélation entre une actualité imprévisible et une fatigue ou une perte de sens au travail n’a rien de surprenant. Les gens vont redéfinir leurs priorités, vivre des prises de conscience existentielles, essayer de retrouver du sens.
La bienveillance, arme de résistance (Les affaires)L’entreprise de location d’outils LOU-TEC ferme quatre magasins au Québec, ce qui fera perdre leur gagne-pain à plusieurs dizaines d’employés. D’après Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, ces fermetures surprises n’augurent pas nécessairement le pire. Il n’y a pas de vents de face évidents dans cette industrie. LOU-TEC propose des produits et services innovants, ce qui est encourageant.
Le couperet tombe chez LOU-TEC : quatre magasins rayés de la carte (Journal de Québec)


