
Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 20 janvier.
Dans les heures suivant son assermentation, Donald Trump a signé des dizaines de décrets dont certains pourraient avoir de graves conséquences sur le Québec et le reste du monde. Arthur Silve, professeur à la Faculté des sciences sociales, fait le point sur les effets du retrait de l’accord de Paris sur le climat et une révision des politiques énergétiques des États-Unis.
Ces 2 décrets signés par Trump pourraient nuire au Québec (et à toute la planète) (24 heures)Jonathan Paquin, directeur de l’École supérieure d’études internationales, signe un texte d’opinion sur la position de Donald Trump face au recours à la force militaire. Durant la campagne présidentielle, il a critiqué les interventions militaires de ses prédécesseurs A-t-il renié son crédo non interventionniste ? Lorsqu’on regarde de plus près, on comprend que le président des États-Unis n’est pas contre le recours à la force à l’étranger.
Trump et le recours à la force militaire (La Presse)Les Canadiens espéraient que la première journée au pouvoir de M. Trump leur permettrait d’obtenir quelques réponses sur sa menace de tarifs douaniers. Elle a plutôt créé encore plus de confusion. Selon Richard Ouellet, professeur à la Faculté de droit, sa volonté par décret et ses déclarations sont difficilement compatibles parce que le 1er février, c’est beaucoup trop vite comme échéance pour faire les enquêtes.
Menaces de tarifs douaniers – « C’est typique de M. Trump » (La Presse)Les fins de règne sont des périodes fascinantes de la vie politique. Les dirigeants veulent remplir des promesses encore non tenues, polir leur legs ou laisser des cadeaux empoisonnés à l’administration suivante. Selon Thierry Giasson, professeur à la Faculté des sciences sociales, quand on se lance en campagne électorale, on doit présenter des réalisations à la population, mais aussi des chantiers pour lesquels il reste de l’action à faire.
Ces fins de règne qui ne se ressemblent pas (La Presse)Le CISSS de Chaudière-Appalaches prend les grands moyens pour éviter qu’un autre sit-in ne paralyse le bloc opératoire de l’Hôtel-Dieu de Lévis. Il se tourne vers le Tribunal administratif du travail pour lui demander de déclarer cette pratique illégale et de l’interdire jusqu’en 2028. Si le juge accède à cette demande, les contrevenants s’exposeront à des accusations d’outrage du tribunal, précise Charles Tremblay-Potvin, professeur à la Faculté de droit.
Le CISSS de Chaudière-Appalaches veut interdire les sit-ins au bloc opératoire (Radio-Canada)La nouvelle présidence de Donald Trump risque d’être « catastrophique » pour le Canada, car elle nous propulse dans une ère d’imprévisibilité. Selon Jonathan Paquin, directeur de l’École supérieure d’études internationales, jamais un gouvernement n’a fait peser autant de menaces sur notre prospérité et notre sécurité. Arthur Silve, professeur à la Faculté des sciences sociales, ajoute que c’est difficile à dire s’il mettra en œuvre toutes ses promesses.
« Attachez votre tuque » : voici à quoi le Canada doit s’attendre de la présidence Trump qui commence aujourd’hui (Journal de Québec)Des sociétés américaines et de grandes organisations reculent sur leur politique sur l’équité, la diversité et l’inclusion. D’autres décident de la maintenir. Les entreprises doivent-elles se positionner ? Selon Gaëlle Cachat-Rosset, professeure à la Faculté des sciences de l’administration, c’est un bon moment pour se questionner sur l’efficacité de sa politique. Il y a actuellement un essoufflement, une lassitude face à des politiques qualifiées de wokes.
Votre entreprise est-elle assez diversifiée et inclusive ? (Le Soleil)
Ivan Tchotourian, professeur à la Faculté de droit, sur Lion Électrique qui a rejoint la liste des entreprises qui ont cédé aux sirènes du court-termisme et du financiarisme érigeant la réussite financière du modèle d’affaires au-dessus de tout, même de la pérennité de l’entreprise. Il souligne que les préoccupations éthiques ont été mises de côté.
De quoi Lion Electrique est-elle le symptôme ? (Le Devoir)