
Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 27 janvier.
L’Italie demeure déterminée à faire traiter en Albanie les demandes d’asile d’une fraction des migrants interceptés par sa marine en mer Méditerranée. Selon Baptiste Jouzier, doctorant à la Faculté de droit, ça n’a pas de sens d’aller de l’avant avant que la question ne soit tranchée. De plus en plus de dirigeants du continent montrent une certaine défiance dans ce domaine envers les instances judiciaires européennes.
Le gouvernement italien de Giorgia Meloni persiste et signe (La Presse)Le gouvernement de Justin Trudeau continue de nommer des donateurs et des sympathisants libéraux à des postes de juge au Québec et ailleurs, malgré sa prétention d’avoir dépolitisé le processus de nomination. Selon Patrick Taillon, professeur à la Faculté de droit, le processus de nomination des juges est « inévitablement » politique. Le problème, c’est qu’on fait semblant que ce ne l’est pas.
Encore des nominations partisanes par les libéraux dans le système de justice québécois (Journal de Québec)Est-ce qu’un troisième lien serait vraiment essentiel pour faire ces travaux sans paralyser la région ? Selon Jacques Renaud, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, tout dépendrait des modalités pratico-pratiques des travaux. Si les voies sont barrées seulement les soirs et les fins de semaine, c’est viable, mais il y a plusieurs centres de distribution à Québec qui desservent les deux rives, notamment dans l’alimentation.
Un troisième lien « essentiel » pour la réfection du pont Pierre-Laporte ? (Le Soleil)Le contexte actuel avec la présidence de Donald Trump rappelle une rupture difficile. Jonathan Paquin, directeur de l’École supérieure d’études internationales, et Anessa Kimball, professeure à la Faculté des sciences sociales, abordent trois effets « positifs » de ce mandat, notamment la prise de conscience de notre dépendance envers les États-Unis, le besoin d’avoir d’autres partenaires commerciaux et l’amélioration de la défense.
Trois effets « positifs » de Trump sur le Québec et le Canada (Le Soleil)Avec la menace des tarifs douaniers imposés par Donald Trump, de nombreux consommateurs veulent acheter davantage canadien en guise de réplique. Maryse Côté-Hamel, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, mentionne qu’acheter canadien peut devenir extrêmement complexe. Les consommateurs doivent décider quels compromis ils sont prêts à faire, notamment pour les agrumes.
Acheter canadien à l’épicerie pour contrer les menaces de Trump, pas si simple (Radio-Canada)Au Québec, les jeunes femmes se tournent plus vers des mouvements politiques de gauche, et de nombreux jeunes hommes virent à droite. Selon Valérie-Anne Mahéo, professeure à la Faculté des sciences sociales, il faut plus de données dans le temps pour faire la preuve d’un phénomène susceptible de restructurer la politique au Québec et ailleurs au Canada, au-delà du feu de paille ou d’un possible effet de contagion sociale après les élections américaines.
Politique : les femmes d’un bord, les hommes de l’autre (L’actualité)Face à la crise alimentaire qui sévit au pays, les travailleurs canadiens doivent jongler avec l’explosion du coût du panier d’épicerie. Maurice Doyon, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, explique cette hausse par une augmentation du prix de l’équipement des agriculteurs, du coût des engrais, des assurances, des coûts du transport, de l’essence et de la main-d’œuvre.
La faim du Canada (L’actualité)Plusieurs choisissent la colocation même s’ils ont les moyens d’habiter seuls. Selon Dominique Morin, professeur à la Faculté des sciences sociales, vivre en colocation est un geste bon pour la planète. La vie en colocation est toutefois de moins en moins populaire, notamment parce que de plus en plus de jeunes dans la vingtaine préfèrent rester chez leurs parents et économiser au lieu de déménager en appartement.
Témoignages : ils ont choisi la colocation même s’ils ont les moyens d’habiter seuls (24 heures)André Plamondon, professeur à la Faculté des sciences de l’éducation, co-signe un texte sur la technoférence. Il indique que la relation que les parents entretiennent avec leur téléphone peut avoir des répercussions sur le lien avec l’enfant, mais aussi sur sa santé mentale. Le problème se pose lorsque les parents consultent leur téléphone trop souvent, au point de manquer des occasions clés d’interagir avec leurs enfants.
Technoférence : quand le cellulaire nuit à la relation parent-enfant (L’actualité)Les chercheurs du monde entier quittent massivement X pour Bluesky. Les scientifiques québécois n’échappent pas à cette tendance. Caroline Ménard, professeure à la Faculté de médecine, Colette Brin, professeure à la Faculté des lettres et des sciences humaines, et Jean-Frédéric Morin, professeur à la Faculté des sciences sociales, parlent de leur expérience et de l’importance d’être présents sur les réseaux sociaux.
Pourquoi les scientifiques migrent-ils vers Bluesky ? (La Presse)Des Québécois appellent à un boycottage des produits et services américains pour protester contre les politiques du gouvernement Trump. Selon Maryse Côté-Hamel, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, c’est une bonne façon pour les consommateurs d’exprimer leur désaccord, mais elle recommande aux Québécois de bien réfléchir sur la manière de le faire.
Des Québécois appellent à un boycottage des États-Unis (Le Devoir)Fini les voyages, boycottage d’Amazon, retrait des réseaux sociaux : de nombreux Québécois passent aux actes pour manifester leur grogne face à l’élection de Donald Trump. Arthur Silve, professeur à la Faculté des sciences sociales, indique que boycotter des produits américains a peu d’impact d’un point de vue commercial. La décision individuelle a un effet microscopique.
Voici quoi boycotter pour faire (peut-être) mal aux États-Unis (TVA Nouvelles)Avec ses nouvelles dispositions législatives contre l’écoblanchiment, le Canada veut faire le ménage dans les étiquettes vertes. Selon Olivier Boiral, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, c’est une avancée significative et nécessaire. Les études montrent que plus les entreprises sont polluantes, plus elles communiquent en matière de développement durable pour améliorer leur légitimité.
Le Canada impose de nouvelles règles pour mettre fin à l’écoblanchiment (FrancoPresse)Pour Louis-Philippe Lampron, professeur à la Faculté de droit, il est faux de penser que les feuilles d’érable et les fleurs de lys nous protégeront contre un gouvernement populiste autoritaire en matière de droits de la personne. Les idéologies qui menacent les droits des minorités et des femmes n’ont pas de frontières et ne seront pas stoppées par de quelconques tarifs ou contre-tarifs.
Dérives autoritaires : le Canada plus à risque que les États-Unis ? (Le Soleil)