21 février 2025
Semaine du 17 février
Les membres du corps professoral, du personnel enseignant et les membres étudiants de l’Université Laval prennent la parole dans les médias et s’expriment sur différents enjeux d’actualité.
Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 17 février.
Réouverture des entrepôts, indemnités d’un an de salaire pour les travailleurs touchés : voilà quelques-unes des demandes de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) dans sa plainte juridique contre Amazon. Selon Charles Tremblay Potvin, professeur à la Faculté de droit, les demandes de la CSN pourraient être difficiles à satisfaire, sans que ce soit impossible. Il ajoute qu’il y aura tout un débat autour de la notion de fermeture.
Départ d’Amazon du Québec : la CSN demande la réouverture des entrepôts (Radio-Canada)Après Northvolt, un autre projet phare de la filière batterie québécoise, EcoPro, est plongé dans l’incertitude. Selon Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, EcoPro et Northvolt ne représentent pas un avant-goût de ce qui attend la filière batterie québécoise dans un contexte de vives tensions commerciales avec les États-Unis. Il pourrait néanmoins y avoir des secousses s’il y a une imposition de tarifs qui change la dynamique.
Filière batterie – Troisième arrêt pour un projet phare (La Presse)Une nouvelle tendance maquillage a pris d’assaut TikTok. Baptisée « Republican Makeup » ou « MAGA Makeup », elle tourne en dérision le style cosmétique associé aux femmes conservatrices américaines. Selon Diane Lamoureux, professeure émérite à la Faculté des sciences sociales, les féministes de gauche pourraient bien se tirer dans le pied avec cette tendance, puisqu’attaquer l’apparence des femmes, ça se retourne toujours contre nous.
Le « Republican Makeup » : quand le maquillage devient politique sur TikTok (Noovo info)Patrick Taillon, professeur à la Faculté de droit, signe un texte sur la guerre des droits de douane menée par Donald Trump contre le Canada qui met à rude épreuve les liens qui unissent les 10 entités de la fédération canadienne. Selon lui, le fédéralisme offre le spectacle d’un pouvoir fragmenté et divisé par des intérêts régionaux concurrents.
Le fédéralisme canadien à l’épreuve des droits de douane (La Presse)Richard Ouellet, professeur à la Faculté de droit, signe un texte sur le président des États-Unis qui fait de son imprévisibilité une arme de négociation avec ses vis-à-vis. Ce serait une erreur de croire que Donald Trump n’agit que par intempestivité. Selon lui, le président a des objectifs clairs et une stratégie pour atteindre ces objectifs, suivant une feuille de route tracée d’avance et exposée durant sa campagne électorale.
Pour une réponse adaptée à la stratégie de Trump (La Presse)Chez les jeunes de 18 à 34 ans, les femmes ont l’intention de voter à gauche et les hommes, la droite. Cette migration ne peut pas expliquer à elle seule la perte de vitesse de Québec solidaire. Selon Marc-André Bodet, professeur à la Faculté des sciences sociales, le parti a profité d’un vote générationnel des jeunes qui ont connu le printemps érable de 2012 et qui sont devenus adultes. La génération suivante n’aurait pas développé le même attachement.
Jeunes femmes à gauche, jeunes hommes à droite : le fossé se creuse entre les sexes (24 heures)Pour mettre en échec les détracteurs des pesticides, la firme américaine v-Fluence a collecté des informations compromettantes, durant des années, sur des personnes « critiques ». Pierre-Luc Déziel, professeur à la Faculté de droit, rappelle qu’on ne peut pas collecter des renseignements personnels à n’importe quelle fin. En droit québécois et canadien, il faut un objectif sérieux et légitime. Discréditer ou porter préjudice n’en est pas un.
Pesticides : des Canadiens fichés par une firme avec l’argent de Washington (Radio-Canada)France, Allemagne, Italie, Autriche, États-Unis : on assiste à une montée de l’extrême droite sur la scène politique en Occident. Le Québec et le Canada sont-ils immunisés contre les discours d’extrême droite ou de droite radicale ? Pas nécessairement. Selon Marc-André Bodet, professeur à la Faculté des sciences sociales, notre mode de scrutin et les limites au financement populaire rendent très difficile l’existence d’un parti d’extrême droite.
L’extrême droite est-elle présente ici ? (La Presse)Au moment où notre État-providence déçoit une majorité de Québécois, le privé, le dégraissage de la fonction publique et les baisses d’impôt deviennent des remèdes évidents. Mais veut-on (et peut-on) vraiment se passer de notre filet social ? La professeure Shannon Dinan et le professeur François L’Italien, tous les deux de la Faculté des sciences sociales, déboulonnent les mythes et les paradoxes de notre modèle.
Peut-on (et veut-on) se passer de notre filet social ? (La Presse)Les fabricants de casques de hockey pourraient rendre leurs produits plus sécuritaires, mais les modèles qui réduisent le plus les risques de blessures à la tête ne sont plus sur le marché. Selon Maxime Provencher, physiothérapeute à la Clinique du PEPS, aucune pièce d’équipement ne peut prévenir une commotion cérébrale. Il s’interroge sur les raisons d’arrêter de distribuer des casques cinq étoiles, mais constate des progrès dans l’industrie.
Les casques de hockey les plus sécuritaires ne sont plus en vente (La Presse canadienne via Le Soleil)Vous êtes déjà assommés par la succession d’annonces épeurantes et de volte-face tarifaires de Donald Trump en moins d’un mois ? C’est normal, puisqu’« inonder » l’espace public fait partie de sa stratégie pour étourdir ses opposants et surtout, paraître plus fort qu’il ne l’est. Anessa Kimball, professeure à la Faculté des sciences sociales, aborde quelques conseils pour garder la tête hors de l’eau.
Déjà fatigués de Donald Trump ? Voici 8 trucs pour survivre à l’avalanche de déclarations et de revirements (Journal de Québec)Avec les nouveaux développements dans le dossier du troisième lien, Dominic Villeneuve, professeur à la Faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design, souligne que ça vient confirmer ce que l’on sait depuis le début d’un point de vue scientifique de la mobilité durable, ce projet ne tient pas la route et est tout à fait incompatible avec le virage vers une mobilité plus durable que nous devons faire comme société.
3e lien : quatre experts confortés dans leurs convictions (Journal de Québec)
