15 septembre 2023
Semaine du 11 septembre
Les membres du corps professoral, du personnel enseignant et les membres étudiants de l’Université Laval prennent la parole dans les médias et s’expriment sur différents enjeux d’actualité.
Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 11 septembre.
On entend souvent dire que la viande du Costco est de meilleure qualité que dans les autres épiceries, en plus d’être moins cher. Est-ce vraiment le cas? Linda Saucier, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval, indique qu’avec le volume de viande que Costco achète, la chaîne est en mesure de négocier de bons prix et d’exiger de la qualité auprès de ses fournisseurs.
La viande du Costco vraiment meilleure (et moins cher) qu’ailleurs? (24 heures)Lors du lancement de la programmation de la Chaire de recherche en santé durable, le cotitulaire Jean-Pierre Després, professeur à la Faculté de médecine de l’Université Laval et directeur scientifique de VITAM, aborde l’état de santé de la population. Selon lui, les déterminants de la santé d’une personne reposent à plus ou moins 80 % sur ses milieux de vie, ses environnements et ses conditions.
«On a construit une société qui est incompatible avec la santé humaine» (Le Quotidien)Lors du congrès du Parti conservateur, qui s’est tenu à Québec, Pierre Poilievre a mis de l’avant son attachement pour la francophonie canadienne, les Acadiens et le Québec. Selon Éric Montigny, professeur à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, le choix de tenir le congrès à Québec était stratégique, car c’est le seul endroit au Canada actuellement où les conservateurs n’ont pas pris d’avance sur les libéraux.
Les enjeux francophones absents du congrès conservateur (Francopresse)Les « événements météo » ont entraîné le versement de presque 600 M$ d’indemnités de la part des compagnies d’assurances en dommages. Outre le manque de main-d'œuvre qui afflige le secteur de la construction, plusieurs raisons expliquent l’explosion du coût des réclamations, analyse Michaël Bourdeau-Brien, professeur à la Faculté des sciences de l'administration de l’Université Laval.
Près de 600 M$ d’indemnités versées au Québec en raison d’«événements météo» (Le Devoir)Dollarama semble devenu la destination de prédilection de bon nombre de consommateurs qui y achètent certains aliments et produits ménagers. Mais malgré cette hausse de popularité pour les allées, l’enseigne ne risque pas de faire de l’ombre aux grands supermarchés, estime Maryse Côté-Hamel, professeure à la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l’Université Laval.
Plus d’aliments vendus, même espace tablette (La Presse)Olymel a annoncé mercredi la fermeture de son usine de Princeville, une décision qui touche le gagne-pain de 301 travailleurs et qui illustre les problèmes de l’entreprise. Maurice Doyon, professeur à la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l’Université Laval, analyse la situation de l’entreprise, en lien avec son modèle d’affaires développé sur une demande « ponctuelle » plutôt que « fondamentale ».
Olymel annonce la fermeture de son usine de Princeville (La Presse)Yves-François Blanchet, chef du Bloc québécois, va profiter de la réunion de son caucus pour rappeler à ses députés qu’ils devront éviter de tomber dans le piège de la riposte facile. Le Bloc québécois se retrouvera donc sur la défensive, une position avec laquelle il n’est pas habitué de composer, souligne Éric Montigny, professeur à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval.
Les conservateurs, des « voyous » avec qui le Bloc va peu coopérer, affirme Blanchet (Radio-Canada)Les consultations publiques sur la planification de l’immigration se sont amorcées mardi à Québec. Martin Pâquet, professeur à la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Laval, revient sur d’autres époques de grande immigration du pays et sur des réactions analogues. L’examen de l’histoire permet selon lui à la fois de défier la perception qu’il n’y a jamais eu autant d’immigrants que maintenant.
Des réactions aux niveaux d’immigration qui traversent les siècles (Le Devoir)Il faudra attendre 20 ans avant de récupérer les subventions gouvernementales pour la construction de deux usines de batteries pour véhicules électriques en Ontario, selon le directeur parlementaire du budget, contrairement aux 5 ans indiqués par Justin Trudeau. Pour Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l'administration de l'Université Laval, les deux chiffres ont du sens, mais ne sont pas calculés de la même manière.
Usines de batteries en Ontario : le Canada récupérera ses investissements en 2043 (Radio-Canada)Certaines personnes refusent mordicus d’acheter de la viande dans des épiceries bon marché comme Maxi ou Super C. La qualité de la viande varie-t-elle vraiment d’une bannière à l’autre? Oui et non, explique Linda Saucier, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval, qui rappelle que toutes les épiceries sont conformes aux critères du MAPAQ.
Est-ce que la viande est vraiment moins bonne chez Maxi et Super C que chez IGA et Metro? (24 heures)Le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, demande à la Régie de l'énergie de se pencher sur les marges de profit qu'engrangent les stations-service de la grande région de Québec. Patrick Gonzalez, professeur à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, estime que la portée de la Régie de l’énergie dans un tel dossier est plutôt limitée.
Essence plus chère à Québec : Fitzgibbon demande des réponses à la Régie de l’énergie (Radio-Canada)À l’écocentre, à la clinique, à la bibliothèque, des écriteaux qui préviennent qu’aucune violence ni incivilité ne sera tolérée. Face à la multiplication des actes agressifs et harcelants, la Ville de Trois-Rivières s’est engagée à ne plus rien laisser passer. Sa Politique sur la prévention de la violence passerait difficilement le test des tribunaux, estime Louis-Philippe Lampron, professeur à la Faculté de droit de l’Université Laval.
Le prix de nos incivilités - Protéger les employés, museler les citoyens (La Presse)Une sentence rendue par le Tribunal d’arbitrage du Québec tente de mettre fin à un mécanisme de recrutement syndical par lequel les débardeurs du port de Montréal privilégient l’embauche de membres de leur famille et assurent à leur descendance un emploi dans les six chiffres dès leur majorité. Alain Barré, professeur à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, fait le point.
Des bébés sur la liste d’embauche - « Il y a toujours eu beaucoup de magouille » (La Presse)Le ministère de l’Éducation a demandé à huit experts triés sur le volet de lui donner pendant deux ans des « avis ad hoc et confidentiels » sur le réseau de l’éducation. Jacques Désautels, professeur émérite à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval, dénonce ce Comité sur les résultats scientifiques et le milieu scolaire, résultant selon lui d’un mode de fonctionnement « opaque » et « inadéquat ».
Comité confidentiel, sorties publiques (Le Devoir)Feux de forêt, inondations, ouragans… Les conséquences des phénomènes climatiques et météorologiques extrêmes peuvent être dévastatrices sur le plan matériel, mais aussi sur la santé mentale. Geneviève Belleville, professeure à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, aborde le programme d’intervention en ligne pour aider les personnes sinistrées, développé par son équipe.
Composer avec les séquelles d’un phénomène météorologique extrême (Le Devoir)Près de la moitié des employés canadiens des PME vivraient avec au moins une difficulté de santé mentale ou de dépendance, selon une étude menée par Simon Coulombe, professeur à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval. Il souligne que, cette année, on constate qu’une personne sur deux vit une détresse au moins légère. Il aborde les résultats de sa recherche et les implications.
La santé mentale des travailleurs dans la ligne de mire (Le Devoir)La criminalité semble apprécier un mercure élevé, mais à partir d'un certain seuil, elle connaît une diminution brutale. Une température qui voisine 40 °C rend la société léthargique, chacun diminuant le rythme pour échapper à l'impitoyable météo. Un comportement semblable s'observe aussi chez les animaux, explique Steeve Côté, professeur à la Faculté des sciences et de génie de l'Université Laval.
Le crime aime le temps chaud (Le Devoir)
