Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 6 novembre.
Alors que Justin Trudeau vient de lancer un appel au calme, de plus en plus d'incidents, de tensions et de conflits entre pro-Israéliens et pro-Palestiniens, sont rapportés. Louis-Philippe Lampron, professeur à la Faculté de droit de l'Université Laval, explique les propos Adil Charkaoui qui ont choqué, soulignant qu’il est interdit de faire un appel à la haine, mais qu’il est parfois difficile de bien le définir.
Conflit israélo-palestinien: des appels à la haine? (98,5)Plus d’un cinquième des Québécois porterait le chapeau de proche aidant au quotidien, et parfois, sans même le savoir. Sophie Éthier, professeure à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, souligne que le proche aidant et le proche aidé peuvent être n’importe qui, car tout le monde est susceptible de le devenir. Selon elle, aucun profil n’est identique lorsqu’il est question de proche aidance.
Vous êtes peut-être un proche aidant sans le savoir : voici pourquoi (Journal de Québec)À l’embauche, de plus en plus de patrons évaluent le quotient émotionnel, dans lequel s’inscrit l’intelligence émotionnelle. L’impact d’un leader au haut taux de quotient émotionnel est énorme. Selon Alexandra Larouche, psychologue organisationnelle et chargée de cours à l’Université Laval, indique que les gens sont ralliés et les connexions sociales sont riches, car les gens se sentent écoutés et uniques.
Le rôle accru de l’intelligence émotionnelle (La Presse)Nolywé Delannon, professeure à la Faculté des sciences de l'administration de l’Université Laval, co-signe un texte d’opinion sur le conflit armé entre Israël et la Palestine. Les auteurs demandent au Canada de prendre un leadership clair et d’appeler à un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Ils mentionnent que les initiatives de solidarité avec la Palestine sont cruciales et méritent d’être soutenues.
Israël et Palestine, où est donc le Canada? (Le Devoir)Jean Dubé, professeur à la Faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design de l’Université Laval, co-signe un texte d’opinion proposant des solutions pour résoudre la crise de l’itinérance, à l’approche d’un colloque ouvert au grand public. Selon les panélistes et auteurs du texte, mettre fin à l’itinérance est le choix d’une société qui reconnaît le droit fondamental de toute personne à un logement décent.
Itinérance : Il existe des solutions (La Presse)Une « bataille de l’opinion publique » se dessine entre le gouvernement Legault et les syndicats représentant un demi-million d’employés de l’État. Thierry Giasson, professeur à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, constate que tant le gouvernement que le milieu syndical ont actuellement de très bons arguments à marteler. Il reste à voir à quels arguments les Québécois seront les plus sensibles.
Une bataille de l’opinion publique se dessine en marge de la grève du secteur public (Le Devoir)Une publication Facebook aborde l’impact environnemental qu’aurait l’extraction de tous les matériaux nécessaires à la fabrication des batteries pour les voitures électriques. Selon Georges Beaudoin, professeur à la Faculté des sciences et de génie de l’Université Laval, les quantités de sols à déblayer avant d’arriver au gisement, indiquées dans le rapport du Manhattan Institute, semblent nettement trop fortes.
250 tonnes de sols déplacés pour une batterie Tesla, vraiment ? (Le Soleil)Plus de 6000 artefacts avaient été extraits du promontoire du Cap-Rouge avant l’arrêt des fouilles archéologiques en 2010. Depuis, des archéologues, historiens et citoyens plaident pour une reprise des recherches. Laurier Turgeon, professeur à la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Laval, souligne que s’arrêter après seulement 20% du site, ce n’est pas beaucoup.
Le jour où Québec a enterré son histoire (Le Soleil)