
Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 3 février.
L’autorité américaine de réglementation des médicaments a approuvé un analgésique non opioïde. La suzetrigine agit en bloquant des canaux sodiques pour empêcher le signal de douleur de se rendre au cerveau. Elle n’agit pas directement sur le cerveau, donc le risque de développer une dépendance semble inexistant. Anne Marie Pinard, professeure à la Faculté de médecine, commente la nouvelle classe de médicaments.
Un premier analgésique non opioïde approuvé en plus de 20 ans (La Presse canadienne via La Presse)La thérapie cellulaire T à récepteur antigénique chimérique, CART-T, est une forme innovante d’immunothérapie qui utilise les propres cellules immunitaires du patient pour lutter contre le cancer. Selon Christopher Lemieux, professeur de clinique à la Faculté de médecine, le système immunitaire est la clé du traitement du cancer, car les cellules immunitaires peuvent contribuer à la protection de l’organisme.
Révolutionner le traitement du cancer : le parcours de Darren avec la thérapie cellulaire CAR-T (Le Devoir)Les consommateurs remboursent davantage leurs dettes qu’ils n’épargnent. Selon Jacinthe Cloutier, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, la cause principale est la facilité et l’instantanéité. Il fut une époque où il fallait économiser avant de se procurer un bien. Maintenant, on l’obtient d’un claquement de doigts. On en oublie les intérêts payés sur les emprunts ou les montants non remboursés sur la carte de crédit.
L’endettement fragilise les ménages canadiens (Le Devoir)Vous voulez acheter un produit canadien, mais n’êtes pas certain de comprendre l’étiquette ? Il existe trois catégories bien distinctes. Selon Maurice Doyon, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, les logos et les mentions sont vraiment diversifiés. Beaucoup de choses sont possibles, pourvu qu’on n’usurpe pas les deux premières catégories qui sont très strictes.
Acheter des produits canadiens est un casse-tête ? Voici comment démystifier les étiquettes à l’épicerie (Journal de Québec)Trois universitaires espèrent créer un grand modèle de langage québécois. Parmi eux se trouve Richard Khoury, professeur à la Faculté des sciences et de génie. Il s’inquiète de la disparition des langues parlées moins fréquemment dans le monde, par moins de gens, que les langues plus populaires, dont les accents régionaux. L’équipe pourrait modifier un modèle déjà existant, ou entraîner un nouveau modèle à partir de zéro.
Combien coûterait une IA québécoise ? (La Presse)Le Port de Sept-Îles veut encourager les armateurs à adopter de meilleures pratiques environnementales en leur offrant une réduction des frais portuaires. Selon Émilie Saulnier-Talbot, professeure à la Faculté des sciences et de génie, le nouveau programme démontre encore le leadership du Port au niveau de l’action environnementale. Elle rappelle que les ports sont des lieux où l’activité humaine est particulièrement concentrée.
Le Port de Sept-Îles encourage les armateurs à réduire leur impact environnemental (Radio-Canada)Les menaces de tarifs douaniers de Donald Trump n’ont rien à voir avec les accords de libre-échange ou le droit commercial international. Selon Richard Ouellet, professeur à la Faculté de droit, les représailles du Canada seraient elles aussi en contravention des règles commerciales internationales. Pour être conforme au droit, le Canada devrait d’abord saisir les mécanismes de règlement des différends de l’ACEUM et de l’OMC.
Les règles commerciales internationales, « qu’ossa donne » ? (Le Devoir)L’élimination des barrières au commerce entre les provinces est un chantier en cours depuis des décennies, sans qu’aucun réel progrès ait été enregistré. La guerre commerciale déclenchée par les États-Unis pourrait faire tomber certaines de ces barrières, mais ça ne pourra pas sauver le Canada du choc des tarifs américains, selon Stephen Gordon, professeur à la Faculté des sciences sociales.
Commerce interprovincial Pas la solution miracle, mais un coup de pouce (La Presse)La signature du décret de Donald Trump imposant des tarifs douaniers de 25 % sur les importations en provenance du Canada a eu l’effet d’un séisme. Ottawa a confirmé qu’il va contester la mesure américaine devant l’Organisation mondiale du commerce. Selon Richard Ouellet, professeur à la Faculté de droit, le décret ne tient pas la route sur le plan légal. Il serait difficile de convaincre les autorités judiciaires qu’on est devant une crise nationale.
Comprendre – les tarifs douaniers de Donald Trump sont légaux ? (Radio-Canada)De plus en plus de Québécois emménagent dans des complexes directement connectés aux centres commerciaux, une tendance qui s’installe progressivement dans la province. Selon François Des Rosiers, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, la formule traditionnelle des centres commerciaux isolés ne fonctionne plus. Le multiusage est une façon d’amener de la clientèle, mais surtout de rentabiliser les actifs.
« Je vais faire mon épicerie en pantoufles » : quand les centres commerciaux se convertissent en habitations (Journal de Québec)Comment pouvons-nous riposter aux tarifs de Donald Trump dans ce que nous choisissons d’acheter et de consommer chaque jour ? Selon Maurice Doyon, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, il faut viser les produits, pas les commerces. Des gros joueurs comme Costco vendent des produits canadiens. Par exemple, Lay’s s’approvisionne avec des producteurs de l’île d’Orléans et de la grande région de Québec.
Boycotter les États-Unis – Des pièges à éviter à l’épicerie (La Presse)Au Québec, c’est plus du tiers de la population québécoise qui travaille de nuit ou selon un horaire qui la chevauche. Selon Annie Vallières, professeure à la Faculté des sciences sociales, cette désynchronisation entraîne d’importantes conséquences, comme l’insomnie, l’anxiété et les symptômes dépressifs. Ce n’est pas tout le monde qui travaille de nuit qui va développer ces problèmes, mais ça augmente le risque.
Travail de nuit – Les dangers de la vie à l’envers – Un décalage horaire constant (La Presse)En plus des tarifs douaniers, les rafles visant les immigrants sans papiers pourraient aussi faire grimper la facture à l’épicerie tout en affectant le contenu de nos paniers. Selon Maurice Doyon, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, l’impact sur l’agriculture est direct, ça risque aussi d’augmenter la pression sur les salaires dans certains secteurs, comme ceux dans la santé et la construction.
L’inflation alimentaire nourrie par les rafles de migrants et les tarifs (Le Soleil)Six mois après que Justin Trudeau a promis aux autres membres de l’OTAN que le Canada consacrerait 2 % de son PIB en dépenses militaires d’ici 2032, le plan détaillé pour atteindre cet objectif se fait toujours attendre. Selon Anissa Kimball, professeure à la Faculté des sciences sociales, le moyen le plus rapide d’augmenter les dépenses militaires serait de hausser les salaires des membres des Forces armées canadiennes.
Comment moderniser une armée et satisfaire ses alliés sans se fatiguer (Le Devoir)Malgré les tarifs douaniers de 100 %, les véhicules électriques chinois vont éventuellement être en vente ici. Selon Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, l’industrie chinoise a été énormément subventionnée. En raison de son efficience et des salaires plus bas, elle est capable de fabriquer des véhicules à des coûts très inférieurs. Le tarif de 100 % frappe l’imaginaire, mais ce ne sera pas un frein si important.
Tarifs douaniers ou pas, les voitures électriques chinoises arriveront ici (Journal de Québec)