7 mars 2025
Semaine du 3 mars
Les membres du corps professoral, du personnel enseignant et les membres étudiants de l’Université Laval prennent la parole dans les médias et s’expriment sur différents enjeux d’actualité.
Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 3 mars.
Fannie Lafontaine, professeure à la Faculté de droit et membre de l'École supérieure d’études internationales, et Érick Sullivan, directeur adjoint de la Clinique de droit international pénal et humanitaire, signent un texte sur Gaza, qui est de nouveau sous la menace de la guerre. Afin de faire pression sur le Hamas, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a déployé son « plan Enfer » dont la première phase consiste à interdire, à nouveau, l’entrée de l’aide humanitaire dans ce petit territoire.
Gaza et l’insoutenable légèreté du droit international (La Presse)Les droits de douane imposés par les États-Unis et les contre-mesures appliquées en réponse par le Canada soulèvent de nombreuses questions, en particulier sur les impacts que cela va avoir sur l’épicerie. Maurice Doyon, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, aborde les effets minimes sur les œufs et la volaille, des produits peu importés des États-Unis, même avant l’application de contre-mesures.
Vos questions, nos réponses – Les impacts de la guerre tarifaire sur le panier d’épicerie (La Presse)Guy Laforest, professeur émérite à la Faculté des sciences sociales, signe un texte qui fait l’inventaire de l’état des liens du Québec avec le reste du monde. Selon lui, le Québec a raison de vouloir consolider son autonomie dans une pluralité de dimensions. Il ajoute que le Québec est une société nationale distincte dans le Canada et il a tous les droits d’agir pour protéger et promouvoir cela.
Bâtir une société gagnante – Un appel à la lucidité pour un Québec en quête d’alliés (La Presse)Alexandre Lord, étudiant à la maitrise en science politique à la Faculté des sciences sociales, signe un texte sur l’annonce de l’abolition du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK en turc) par son fondateur Abdullah Öcalan qui en a surpris plusieurs. Selon lui, il est encore trop tôt pour déclarer la paix en Turquie. Il aborde trois aspects à prendre en compte dans les pronostics.
L’abolition du PKK ne marque pas la fin de la question kurde (La Presse)L’action de Tesla est en chute libre à la bourse dernièrement et ses ventes de voitures électriques sont en forte baisse. Pour Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, le désaveu envers la marque est en partie imputable aux frasques du président américain Donald Trump, que côtoie Elon Musk, et de ses prises de position en faveur de l’extrême droite. Il parle même de désertion en ce qui concerne l’intérêt pour Tesla.
Chute de l’action de Tesla : plusieurs Québécois délaissent la marque en raison de Musk (Noovo info)Ottawa pourrait éviter l’offensive tarifaire américaine en imposant à son tour des droits de douane à l’égard de la Chine. Selon Richard Ouellet, professeur à la Faculté de droit, ça fait partie de l’arsenal des choses qu’il faut analyser, mais ça vient avec des inconvénients. L’un d’eux serait que le Canada bafouerait ainsi les règles de l’Organisation mondiale du commerce et ternirait sa réputation.
Droits de douane de 25 % – « La réalité va s’imposer », dit Jean Charest (La Presse)Le président américain Donald Trump menace de s’attaquer aux importations de bois avec de nouveaux tarifs douaniers. Selon Richard Ouellet, professeur à la Faculté de droit, malgré le fait que les États-Unis trouvent que le bois canadien est vendu à un prix injuste, ils ont toujours continué de l’acheter. C’est parce qu’ils en ont besoin. Et ce besoin-là ne disparaîtra pas du jour au lendemain.
Vers un sixième chapitre du conflit commercial sur le bois ? (Radio-Canada)Quelles sont les répercussions en milieu scolaire de la crise sanitaire ? Simon Larose, professeur à la Faculté des sciences de l’éducation, mentionne que, malgré le rattrapage, on est encore loin d’être revenus au niveau de base des connaissances des jeunes avant la pandémie. Il remarque aussi une augmentation de la consommation d’alcool, de drogues et de jeux vidéo chez les jeunes du collégial, un facteur qui a contribué à leur isolement social.
Des effets à géométrie variable pour les élèves de la pandémie (Le Devoir)Les présentoirs et boîtes aux lettres contiennent une nouvelle publication papier consacrée aux « bonnes nouvelles » de quartier : Le Journal de Sainte-Foy, Sillery, Cap-Rouge et Saint-Augustin-de-Desmaures. Si la crise que connaissent les médias est en partie une question de financement, Sébastien Charlton, chargé de cours à la Faculté des lettres et des sciences humaines, croit que ça ne veut pas dire que des initiatives individuelles ne peuvent pas fonctionner.
Une nouvelle publication papier consacrée aux « bonnes nouvelles » à Québec (Radio-Canada)Donald Trump affirme aussi qu’à partir du moment où Volodymyr Zelensky signera un accord de type économique, ce serait suffisant pour garantir la sécurité de l’Ukraine. Frédéric Lasserre, professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, ne voit pas en quoi la présence d’entreprises américaines sur le sol ukrainien serait une garantie de sécurité pour empêcher une nouvelle attaque éventuelle de la part de l’armée russe.
Comprendre – Querelle entre Trump et Zelensky : quelles incidences sur la guerre en Ukraine ? (Radio-Canada)L’industrie canadienne de l’automobile fera face à des scénarios « destructeur » si le président Donald Trump met à exécution sa menace de tarifs douaniers le 4 mars. Il faut comprendre qu’un véhicule assemblé au Canada ou aux États-Unis regroupe des pièces qui peuvent traverser la frontière jusqu’à huit fois, raconte Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration.
L’industrie canadienne de l’auto survivrait-elle aux tarifs douaniers de Trump ? (Radio-Canada)Lion Électrique a vu les négociations de son action suspendues à la Bourse de Toronto et sur Wall Street. Il y a tout de même des transactions sur le marché de gré à gré, où s’échangent des titres ayant souvent une valeur inférieure à 1 $. Selon Carl Brousseau, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, une caractéristique importante de ce marché est que la société n’a pas besoin d’entreprendre des démarches ou même d’être d’accord pour y devenir cotée.
Démystifier l’économie – Mes actions de Lion Électrique (La Presse)
