
Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 31 mars.
Donald Trump a choisi de s’attaquer à la majorité des 185 pays et territoires dont le nom figurait sur la liste de la Maison-Blanche. Difficile à première vue d’y voir une logique. Selon Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, ces tarifs ne semblent pas prendre racine dans les cellules tarifaires ou les ententes existantes, dans lesquelles les tarifs sont généralement négociés produit par produit ou secteur par secteur.
Les tarifs de Donald Trump défient toute logique. Voici pourquoi (Le Devoir)Une autre taxe de 25 % sur les automobiles est entrée en vigueur et se fait déjà sentir. Le Canada a choisi de répondre avec une approche « dollar pour dollar » sur les véhicules américains importés au Canada qui ne respectent pas l’ACEUM. Selon Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, le Canada souhaite être entendu, mais il faut répondre intelligemment pour ne pas nuire à notre propre industrie automobile.
Riposte canadienne – Ottawa impose 25 % de droits de douane sur les voitures américaines (La Presse)Les États-Unis pourraient se retrouver isolés du reste du monde d’un point de vue commercial s’ils maintiennent longtemps leurs tarifs « réciproques » annoncés par Donald Trump mercredi, selon Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration. L’effet net de ces tarifs sera une hausse de l’inflation. Les tarifs douaniers qui touchent le reste du monde pourraient aussi toucher le marché de l’emploi américain.
Tarifs « réciproques » : les États-Unis finiront-ils seuls dans leur coin ? (Journal de Québec)Une entreprise ontarienne spécialisée dans la construction de véhicules blindés réclame davantage d’appui et de commandes d’Ottawa et de ses alliés autres que les États-Unis, sans quoi elle pourrait devoir quitter le Canada. Anessa Kimball, professeure à la Faculté des sciences sociales, estime qu’une entreprise comme Roshel pourrait aider à rebâtir la Défense canadienne. On en a besoin avec les menaces envers le Grand Nord.
Cet entrepreneur de la défense craint devoir déménager, faute de commandes du Canada (Radio-Canada)Selon Jean-Michel Marcoux, professeur à l’École supérieure d’études internationales, la perspective que des tarifs globaux soient imposés à l’ensemble des pays qui font du commerce avec les États-Unis équivaut à recourir à une scie mécanique plutôt que de procéder de façon chirurgicale. Ce n’est pas clair comment on va calculer l’ensemble des tarifs.
Les tarifs, la « scie mécanique » pour réduire le déficit commercial (Radio-Canada)Il y a 16 partis politiques enregistrés au Canada à l’heure actuelle. Comment se trace la ligne entre les formations présentées ou non aux électeurs ? Selon Colette Brin, professeure à la Faculté des lettres et des sciences humaines, les médias vont faire une catégorisation des partis politiques en s’attardant bien sûr à ceux qui sont susceptibles de prendre le pouvoir ou de former l’opposition officielle.
Néglige-t-on trop de partis ? (La Presse)Les Québécois sont déjà nombreux à participer à l’effort pour répondre à l’attaque américaine. Selon Arthur Silve, professeur à la Faculté des sciences sociales, la démarche individuelle a relativement peu d’impact, mais la démarche collective en a plus. Ça fait un mal qui est limité, car ce sont chaque fois de petits montants, de petites dépenses. Mais on ne fait pas ça que pour l’impact financer. On fait ça par principe.
Guerre commerciale : 10 façons de vous défouler contre l’Amérique de Trump (TVA Nouvelles)Le gouvernement Trump a finalement décidé d’imposer un tarif douanier supplémentaire de 10 % sur l’ensemble des pays étrangers, mais pour les quelque 70 territoires qu’il estime les plus « mauvais joueurs », ces « tarifs réciproques » iront de 11 % à 50 %. Richard Ouellet, professeur à la Faculté de droit, dit n’avoir aucune idée de comment Washington a calculé ses soi-disant tarifs réciproques. Ça lui apparaît grossièrement exagéré.
Le Canada épargné par les « droits de douane réciproques » de Trump (Le Devoir)Des droits de douane réciproques aux tarifs dont s’estiment victimes les États-Unis seront donc appliqués par le gouvernement Trump. Selon Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, les annonces tarifaires de Donald Trump reposent sur une logique pas claire et une conception mal informée du commerce international. La logique d’imposition des tarifs n’est pas claire, la façon dont le tout est imposé non plus.
Contrairement aux pays asiatiques et européens, le Canada s’en sort (plutôt) bien (Le Devoir)Les principaux partenaires des États-Unis se retrouvent impliqués dans la guerre commerciale de l’administration Trump, mais le Canada évite cette nouvelle salve tarifaire. Selon Richard Ouellet, professeur à la Faculté de droit, cela suggère que Washington a une stratégie « particulière » visant le Canada et le Mexique. On a déjà des droits de douane assez costauds dans certains domaines comme l’acier, l’aluminium et l’énergie.
Droits de douane réciproques – Le Canada et le Mexique n’apparaissent pas sur la liste (La Presse)Donald Trump a concrétisé certaines de ses menaces en imposant de nouveaux tarifs sur les produits d’une foule de pays. Pour le Canada, c’est le statu quo par rapport aux annonces qui étaient déjà connues. La présence du Canada dans l’accord de libre-échange ACEUM avec les États-Unis semble avoir contribué au fait que le Canada ait été en quelque sorte épargné par rapport aux autres pays, selon Richard Ouellet, professeur à la Faculté de droit.
« Jour de la libération » : le Canada évite le pire (Journal de Québec)Un virage à droite s’observe chez les jeunes électeurs dans le monde, et le Canada ne fait pas exception. La pression liée aux activités du care repose plus sur les épaules des femmes que celles des hommes dans la société, selon Marc André Bodet, professeur à la Faculté des sciences sociales. Les soins de santé, les assurances dentaires ou le programme fédéral de garderie sont des enjeux qui touchent plus les femmes parce qu’elles y ont déjà pensé.
Pourquoi (et comment) la droite séduit les jeunes hommes au Canada (24 heures)Pierre Poilievre est souvent associé à Donald Trump. Selon Marc-André Bodet, professeur à la Faculté des sciences sociales, Pierre Poilievre est un utilisateur fréquent des discours et des réflexes populistes, mais il importe de faire la différence entre discours et idéologie populistes. Lorsqu’on regarde les politiques publiques mises de l’avant par le Parti conservateur, ce n’est pas un parti populiste du point de vue idéologique.
Séparés à la naissance, Poilievre et Trump ? (La Presse)La masse salariale des hauts dirigeants de Santé Québec et du ministère de la Santé et des Services sociaux a presque doublé depuis la réforme du ministre Christian Dubé. Selon Ivan Tchotourian, professeur à la Faculté de droit, plus on est payé, plus on est redevable. Il va falloir questionner les salaires qui sont donnés et quels seront les résultats. Le risque en faisant appel au privé, c’est d’embarquer dans leur logique, donc de fortes rémunérations.
Près de deux fois plus cher pour payer les hauts dirigeants (La Presse)Le phénomène de la polarisation affective, désormais bien implanté au Canada, désigne la perception et l’appréciation que les gens ont de ceux qui ne pensent pas comme eux. Une forte polarisation rend la démocratie vulnérable. Selon Marc-André Bodet, professeur à la Faculté des sciences sociales, ça amène une tout autre dynamique dans les relations interpersonnelles et dans notre rapport à la démocratie.
Les élections de la polarisation (L’actualité)Le gouvernement du Québec et son programme Roulez vert continueront de soutenir l’achat de véhicules Tesla. Selon Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, nous ne devrions pas utiliser des ressources collectives pour aider des gens qui ne veulent pas notre bien. Il n’y a rien qui nous empêcherait de ne pas favoriser la vente de véhicules d’une entreprise dont le président est clairement anticanadien.
Québec doit-il continuer à soutenir l’achat de voitures Tesla ? (Le Devoir)Après une coûteuse lutte actionnariale de 89 M$ US, Gildan a lancé une nouvelle prime à long terme afin d’inciter des dirigeants à faire doubler le prix de l’action d’ici quatre ans. Selon Ivan Tchotourian, professeur à la Faculté de droit, cela pourrait être un incitatif à prendre des décisions à court terme afin de gonfler le prix du titre, mais ça pourrait affecter la pérennité de l’entreprise, voire mettre en danger l’investissement des actionnaires.
Les dirigeants pourraient empocher des millions, si l’action double (La Presse)Le gouvernement Legault a autorisé la destruction de milieux naturels pour permettre l’expansion du site d’enfouissement de Stablex. Selon Monique Poulin, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, c’est rare de voir une municipalité se battre pour protéger un milieu humide, et le gouvernement pousse pour sa destruction. C’est inquiétant, car le milieu municipal a pris des mesures concrètes pour le protéger.
Des dizaines de scientifiques dénoncent la décision de la CAQ en faveur de Stablex (Le Devoir)Entre les interdictions d’entrée aux pays, les détentions et les fouilles d’appareils électroniques, des voyageurs sont malmenés par les autorités frontalières américaines depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Selon Baptiste Jouzier, doctorant à la Faculté de droit, les enjeux de sécurité et de souveraineté nationale donnent presque toutes les libertés aux services frontaliers en matière de vérification et de contrôle.
Téléphones et ordis fouillés : voici comment éviter le pire lors de votre prochain séjour aux États-Unis (24 heures)Près d’un enseignant sur cinq songe à quitter son emploi, selon une vaste enquête de l’Institut de la statistique du Québec. C’est un indicateur particulièrement inquiétant, indique Simon Viviers, professeur à la Faculté des sciences de l’éducation. Selon lui, il faut améliorer les conditions de travail pour permettre au personnel scolaire d’avoir le sentiment de faire un travail de qualité.
Près d’un enseignant sur cinq songe à quitter son emploi (Journal de Québec)Donald Trump « ne blague pas » quand il mentionne qu’il pourrait effectuer un troisième mandat comme président. Selon Christophe Cloutier-Roy, professeur à la Faculté des sciences sociales, Trump veut toujours être dans une position où il veut se garder toutes les portes ouvertes, même si ça consiste à aller au-delà de ce que la Constitution permet. Est-ce que ça va mener véritablement à une candidature en 2028 ? C’est un peu tôt pour le dire.
Trump affirme qu’il « ne blague pas » quant à un 3e mandat (Le Devoir)Patrick Taillon, professeur à la Faculté de droit, signe un texte d’opinion sur l’annexion du Canada aux États-Unis qui est non seulement improbable, mais juridiquement quasi impossible. Selon lui, à moins de recourir à la force, une annexion, dans le respect de l’État de droit, exigerait un consensus unanime sur de trop nombreuses questions. Il s’agit d’une manœuvre de diversion qui détourne l’attention du débat public des véritables enjeux.
Annexion, piège à cons (La Presse)Jean-Michel Marcoux, professeur à l’École supérieure d’études internationales, signe un texte d’opinion sur le président Trump qui prône l’adoption de tarifs douaniers réciproques pour réduire les déficits commerciaux. Au-delà des difficultés pratiques et des coûts pour les consommateurs américains, il s’agit d’une renonciation à l’égalité de traitement entre les partenaires commerciaux des États-Unis.
Les tarifs douaniers réciproques sont la pire attaque contre le commerce multilatéral (Le Devoir)Une petite loupe a fait son apparition sur des produits alimentaires. Ce symbole permettra de signaler au consommateur la teneur élevée de trois nutriments identifiés par Santé Canada. Selon Véronique Provencher, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, l’objectif est d’inciter l’industrie à reformuler leurs produits. La responsabilité de manger plus sainement est partagée entre le consommateur et l’industrie.
Un nouveau symbole pour vous aider à mieux manger (Le Soleil)D’ici au 1er janvier 2026, les transformateurs devront apposer un nouveau symbole nutritionnel sur leurs produits. Selon Sonia Pomerleau, professionnelle de recherche à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, il s’agit notamment d’inciter les entreprises à modifier leurs recettes. L’objectif étant que les industriels réduisent les quantités de nutriments d’intérêt pour ne pas avoir à apposer le symbole.
Nouveau symbole : comment les industriels préparent l’échéance ? (Le Soleil)Qu’est-ce qui est pire : le sucre, la sédentarité ou le vapotage ? Jean-Pierre Després et Mathieu Morissette, tous les deux professeurs à la Faculté de médecine, indiquent que les trois ont des impacts négatifs sur la santé, mais qu’il est difficile de déterminer lequel est le pire. Le tour de taille et la condition cardiorespiratoire sont déterminants dans la trajectoire de vie en santé.
Qu’est-ce qui est pire – Le sucre, la sédentarité ou le vapotage ? (La Presse)Le système de gestion de l’offre a ses avantages et ses inconvénients. Dans quelle mesure ce système est-il une barrière pour les petits producteurs ? Selon Patrick Mundler, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, on leur met un peu des bâtons dans les roues sur la façon dont ils ont droit de commercialiser leurs produits. Il peut vendre ses œufs à la ferme, mais ne peut pas en livrer une partie au dépanneur du village.
Gestion de l’offre – Qui gagne, qui perd ? (La Presse)