
Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 24 mars.
Avec les droits de douane de 25 % sur les voitures qui ne sont pas « Made in USA », les PME québécoises qui fournissent les grands donneurs d’ordre seront touchées, selon Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration. Comme le Québec est surtout présent dans les chaînes d’approvisionnement, nous aurons plus de visibilité sur les conséquences lorsque l’administration américaine déposera ses mesures.
Tarifs de 25 % de Trump sur les voitures : « On est encore sur le qui-vive » (Journal de Québec)Quelle devrait être la stratégie du Canada face aux tarifs sur l’automobile ? Selon Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, il faut augmenter nos relations avec l’Europe, favoriser les échanges, notamment avec l’Allemagne. Les Américains doivent comprendre que le Canada peut regarder facilement vers l’Asie et l’Europe, puisqu’on est en libre-échange avec beaucoup de pays de ces deux régions.
Tarifs sur l’automobile : comment faire mal aux Américains sans se tirer dans le pied ? (Radio-Canada)Eric Montigny, professeur à la Faculté des sciences sociales, signe un texte d’opinion sur les menaces d’annexion du Canada formulées à répétition par Donald Trump qui a ramené le débat sur les fondements de l’identité canadienne à l’avant-scène. Ce texte lance un plaidoyer pour que le Canada se définisse comme une véritable fédération plurinationale pour tenir tête à son voisin américain.
Les Canadiens sont plus que de « petits Américains » (La Presse)Certains auteurs semblent immortels, d’autres sombrent dans l’oubli. Après un temps, qu’en reste-t-il ? Dans le cas de Gérald Godin, sa place dans la constellation poétique québécoise, il la doit en partie à ses Cantouques, écrits en 1962 et 1972, des œuvres étonnantes dans un joual qui ne sonne jamais faux, selon Jonathan Livernois, professeur à la Faculté des lettres et des sciences humaines.
Faut-il relire...Gérald Godin ? (Le Devoir)Québec souhaite procéder au premier agrandissement de l’histoire du parc national du Bic en ajoutant une zone de 1,3 km2. Le nouveau territoire contient un riche potentiel écologique en raison de la présence de tourbières. Selon Line Rochefort, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, ça ajoute une belle diversité au parc et ce sera très positif pour la préservation de la biodiversité dans cette région.
Québec vise le premier agrandissement de l’histoire du parc national du Bic (Radio-Canada)Le chef du Parti libéral, Mark Carney, a dû se défendre d’avoir coprésidé deux fonds d’investissement enregistrés aux Bermudes. L’utilisation de paradis fiscaux n’est pas illégale, rappelle André Laureau, professeur à la Faculté de droit. Si une société l’utilise pour camoufler des revenus et ne pas les divulguer aux autorités canadiennes, alors ça devient de l’évasion fiscale.
Le chef libéral Mark Carney se défend d’avoir fait de l’évitement fiscal (Radio-Canada)Les affirmations d’une équipe de recherche qui dit avoir découvert une vaste « ville souterraine » sous le plateau de Gizeh, en Égypte, sont accueillies avec scepticisme, notamment à cause des rendus en 3D des structures qui se trouveraient sous les pyramides. Selon Xavier Maldague, professeur à la Faculté des sciences et de génie, ces structures seraient à des profondeurs qui sont insondables avec les techniques qu’on connaît.
« Ville souterraine » sous le plateau de Gizeh : des experts plus que sceptiques (Radio-Canada)Écoulements nasaux, sécrétions dans la gorge, démangeaison des yeux, rougeurs oculaires… L’arrivée du printemps amène son lot de désagréments pour quiconque aux prises avec des allergies saisonnières, ou la rhinite saisonnière. Jean-François Lauzon-Joset, professeur à la Faculté de médecine, fait savoir que le début des allergies peut varier d’une personne à une autre, notamment le moment où les symptômes apparaissent.
Allergies saisonnières : comment les reconnaître, les prévenir et atténuer leurs effets (Noovo Moi)L’essor des programmes en administration sportive au Canada reflète la professionnalisation du secteur, mais soulève des interrogations sur l’adéquation entre l’offre de formations et les débouchés professionnels. Frank Pons, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, met en garde contre une croissance des formations qui ne s’accompagnerait pas d’un marché de l’emploi suffisamment large.
Administration sportive : un boom universitaire face aux défis du marché (Affaires universitaires)La pause sieste est intégrée dans plusieurs routines de télétravailleurs depuis la pandémie. Certains en parlent ouvertement dans leur milieu professionnel, alors que d’autres la font en cachette. Est-ce une bonne idée ? Oui, selon Charles Morin, professeur à la Faculté des sciences sociales. Si la sieste n’est pas faite trop tard dans la journée, si elle est faite par exemple dans un endroit calme, sans interruption, ses bénéfices seront maximaux.
Faites-vous la sieste durant les heures de bureau ? (La Presse)Le Face-à-Face de TVA est annulé à la suite du refus du Parti libéral du Canada. Selon Eric Montigny, professeur à la Faculté des sciences sociales, c’est un format qui a de l’impact auprès de l’électorat. La formule est plus directe, moins scriptée. C’était devenu un rituel, un passage obligé dans la politique au Québec, et le fait que ça n’ait pas lieu cette année, c’est un vide dans la vie démocratique.
Face-à-Face de TVA – Le débat annulé après un refus des libéraux (La Presse)Avec la campagne électorale, chaque parti politique tentera de convaincre les électeurs qu’il est le mieux placé pour diriger un pays qui connaît de profonds changements. Selon Eric Montigny, professeur à la Faculté des sciences sociales, les jeunes davantage préoccupés par l’économie. Il attribue notamment ce changement idéologique à la vulnérabilité des jeunes face à une situation économique qui s’est fragilisée durant la pandémie de 2019.
Les récentes métamorphoses du Canada à l’heure des élections (Radio-Canada)D’ici les élections fédérales, la population va être martelée par les slogans de chaque parti politique. Selon Eric Montigny, professeur à la Faculté des sciences sociales, tant les libéraux que les conservateurs cherchent à envoyer un message clair à Trump. On joue sur la corde du nationalisme canadien. C’est aussi une façon de s’ajuster au contexte avec les États-Unis. Que ce soit « Canada fort » ou « Canada d’abord », on veut se démarquer.
Élections 2025 : des slogans presque tous différents (Journal de Québec)La relation entre le Canada et les États-Unis sera sur toutes les lèvres durant l’élection fédérale. Selon Jonathan Paquin, directeur de l’École supérieure des études internationales, les chefs ont plus à gagner en démontrant qu’ils ont ce qu’il faut pour trouver des alternatives pour le Canada face aux États-Unis. Le gagnant de l’élection est celui qui aura convaincu les Canadiens qu’il a les propositions concrètes pour faire une différence.
Lequel pourra tenir tête à Donald Trump ? (Le Soleil)En quoi les fibres sont-elles importantes pour la santé intestinale ? Alain Veilleux, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, explique en six points : enzymes et fibres, effets physiques, bactéries, métabolites, inflammation et diversité. Il souligne que la majorité des fibres ne sont pas digérées par les enzymes que le corps produit. Elles aboutissent donc intactes, ou presque, dans le côlon.
Fibres alimentaires – Au-delà de la régularité (La Presse)Au Canada, les régimes pauvres en grains entiers constituent le premier facteur de risque alimentaire. Le manque est associé au diabète et à la maladie rénale, aux maladies cardiovasculaires, même au cancer. Selon Michel Lucas, professeur à la Faculté de médecine, les consommateurs s’en tiennent souvent aux aliments qu’ils connaissent. Il y a une homogénéisation de l’alimentation et beaucoup trop d’aliments ultra-transformés.
Tout sur la farine raffinée (La Presse)Les Canadiens seront conviés à la boîte de scrutin fédérale pour une élection qui ne ressemblera en rien aux élections habituelles. Dès le départ, il est acquis que l’ombre de Donald Trump planera au-dessus de l’ensemble des préoccupations domestiques. Selon Eric Montigny, professeur à la Faculté des sciences sociales, il ne faudra pas surprendre de voir M. Trump intervenir dans la campagne, ce qui peut nous réserver beaucoup de surprises.
L’élection canadienne pourrait donner lieu à une série de premières historiques (L’actualité)En un siècle, Janette Bertrand a vu la culture québécoise se transformer. Elle se questionne quant à l’omniprésence de la culture états-unienne, auprès des plus jeunes notamment. Martin Pâquet, professeur à la Faculté des lettres et des sciences humaines, relativise l’influence actuelle des États-Unis sur le Québec. Si elle est indéniable, il y voit une constante dans l’histoire de la Belle Province plutôt qu’une menace.
Janette Bertrand, passeuse culturelle (Le Devoir)Pour les professeurs de politique américaine et de relations internationales, les événements qui se trament au sud de la frontière sont en essence une douche froide perpétuelle. Jonathan Paquin, directeur de l’École supérieure des études internationales, admet faire toujours très attention aux termes qu’il emploie, mais il tient à « appeler un chat un chat », refusant de ménager ses étudiants.
Comment enseigner la politique américaine avec le retour de Trump ? (Le Devoir)Une majorité d’élèves de différentes écoles au Québec ne parlent pas à un adulte lorsqu’ils se font bousculer, frapper, insulter, menacer, que ce soit à l’école ou dans la cour. Selon Claire Beaumont, professeure à la Faculté des sciences de l’éducation, la première barrière que nous disent les enfants et les ados, ils ne veulent pas stooler. Elle ajoute que les adultes ne sont souvent pas capables de recevoir et ne savent pas quoi faire.
Manque de confiance envers les adultes : des élèves hésitent à se confier en cas d’intimidation (Journal de Québec)La Baie vient d’obtenir le feu vert de la Cour supérieure de l’Ontario pour liquider ses actifs. Selon Maryse Côté-Hamel, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, le battage médiatique entourant La Baie attirera sans doute de nombreux consommateurs dans les six magasins qui demeureront ouverts. Elle pense que les gens vont vouloir un élément avec les fameuses rayures qui va leur rappeler des souvenirs de La Baie
Liquidation de ses actifs – La Baie obtient le feu vert (La Presse)