Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 18 novembre.
Charles M. Morin, professeur à la Faculté des sciences sociales, cosigne un texte sur le manque de remboursement public pour les traitements efficaces et sécuritaires contre l’insomnie. Il souligne que, malgré l’efficacité de la thérapie cognitivo-comportementale pour l’insomnie démontrée par 30 ans de recherche, ce traitement n’est toujours pas disponible pour la grande majorité des Canadiens aux prises avec l’insomnie.
À quand un remboursement public des traitements recommandés contre l’insomnie ? (Le Devoir)Au Québec, des femmes doivent attendre parfois cinq semaines pour se faire avorter. Ce délai incite certaines d’entre elles à mettre un terme à leur grossesse ailleurs dans la province. Louise Langevin, professeure à la Faculté de droit, dénonce le manque de services à Québec. Elle indique que sans les ressources adaptées, il est difficile d’exercer son droit à l’avortement, un droit protégé par des décisions de la Cour suprême du Canada.
Jusqu’à 5 semaines de délai : des femmes témoignent du manque d’accès à l’avortement à Québec (24 heures)Les tissus adipeux conservent une « mémoire » du surplus de poids, ce qui complique encore davantage la tâche de ceux qui essaient de maigrir, selon une équipe européenne. Benoit Arsenault, professeur à la Faculté de médecine, rappelle que l’effet yo-yo souvent observé avec les régimes est bien documenté dans la littérature scientifique. Il ajoute que le cerveau a mis en place des mécanismes biologiques pour résister à la perte de poids.
Obésité : les cellules se « souviennent » du surpoids (La Presse canadienne via Le Soleil)En se plaçant à l’abri de ses créanciers, Northvolt AB met à risque près d’un demi-milliard de fonds publics québécois. À terme, Northvolt devra cependant convaincre des investisseurs de financer ses ambitions québécoises. Selon Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, ça prendra un projet dessiné différemment. Si Northvolt joue bien ses cartes, elle peut quand même bâtir un projet d’envergure.
À l’abri de ses créanciers – Northvolt en mode survie (La Presse)Souhaitant donner un répit aux consommateurs, le gouvernement Trudeau entend couper temporairement la TPS sur plusieurs produits de consommation populaires pendant les Fêtes. Maryse Côté-Hamel, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, ça ne fera pas une grande différence dans le quotidien des gens. Beaucoup de ces produits ne sont pas dans le panier des gens se serrant la ceinture depuis des mois.
Le congé de TPS aura-t-il un impact sur votre porte-monnaie ? (Le Devoir)Les jeunes sont de plus en plus nombreux à pallier les lacunes de leur éducation à la sexualité en se tournant vers Internet. En 2018, le gouvernement mettait sur pied le cours d’éducation à la sexualité, le considérant comme un pas important pour nos enfants. Selon Roxanne Guyon, professeure à la Faculté de médecine, on retourne plutôt à un programme dans lequel l’éducation à la sexualité est diluée.
Ces balados sur le sexe vers lesquels se tournent les jeunes (Radio-Canada)L’adoption d’un code de conduite des épiciers à l’échelle du Canada fait espérer aux transformateurs alimentaires une relation plus équilibrée avec les grands détaillants. Selon Rémy Lambert, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, l’un des principaux effets du code sera d’augmenter la prévisibilité des frais facturés aux fournisseurs par les grandes chaînes qui vendent des produits alimentaires.
Un code de conduite des épiciers pour des relations équilibrées (Les affaires)Un programme censé offrir une porte de sortie aux travailleurs étrangers temporaires abusés se révèle souvent plutôt un cul-de-sac. Danièle Bélanger, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, met en lumière les obstacles à l’obtention d’un permis de travail ouvert qui sont trop nombreux, sans compter le haut taux de refus et les « nouvelles vulnérabilités » qu’il induit, dans une nouvelle étude.
Les travailleurs étrangers abusés n’ont pas de voie de sortie accessible, conclut une étude (Le Devoir)Même si le trafic routier sur le pont Pierre-Laporte est au même niveau qu’en 2017, le maire de Lévis et le gouvernement du Québec y voient l’importance de réaliser un troisième lien. Selon Marie-Hélène Vandersmissen, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, les chiffres confirment que ce troisième lien n’est pas nécessaire. Ajouter des voies autoroutières ou routières dans une zone urbaine ne résout pas la congestion.
Chiffres de la congestion : un argument supplémentaire pour le 3e lien, selon Bernard Drainville et Gilles Lehouillier (Journal de Québec)Northvolt envisagerait une procédure de faillite en vertu du chapitre 11 du code américain des faillites afin de régler ses finances. Selon Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, ce n’est pas inhabituel. Ce passage-là peut être intéressant pour une entreprise comme Northvolt. Cela lui donnerait la liberté de se réorganiser pour devenir l’entreprise qu’ils peuvent devenir, en mettant la situation sur pause.
Northvolt envisagerait la faillite (Les affaires)La congestion autoroutière est là pour de bon dans la grande région de Québec. Marie-Hélène Vandersmissen, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, ne pense pas qu’on sera en mesure de faire disparaître la congestion, mais elle croit qu’on peut tenter de la stabiliser. Selon elle, on devrait penser à développer les transports au même moment que le développement immobilier.
Armez-vous de patience, la congestion est là pour de bon à Québec (Journal de Québec)L’utilisation des écrans chez les jeunes, particulièrement celle des réseaux sociaux, est décriée depuis plusieurs années par les parents, le personnel scolaire et les experts. Anne-Marie Turcotte-Tremblay, professeure à la Faculté des sciences infirmières, rappelle les règles de base pour une utilisation saine des écrans. La recommandation pour les adolescents est de passer un maximum de deux heures sur les écrans de façon récréative par jour.
La gestion des réseaux sociaux des jeunes vue par les jeunes – L’avis de l’experte (La Presse)Dans un environnement médiatique éclaté, où la consommation d’actualités sous diverses formes de vidéos est de plus en plus populaire, la production reste complexe et difficile à adopter par les petites salles de nouvelles. Colette Brin, professeure à la Faculté des lettres et des sciences humaines, pense que YouTube est une plateforme prometteuse pour tout le monde parce que c’est la plateforme qui rejoint tous les groupes d’âge.
Les petits médias francophones face aux défis de la vidéo (Francopresse)La saison de la grippe n’est pas encore entamée au Québec, mais les urgences des hôpitaux pédiatriques montréalais débordent. Chaque année, l’influenza va toucher un Canadien sur six. La professeure Marilou Kiely et le professeur Guy Boivin, tous les deux de la Faculté de médecine, abordent la couverture vaccinale chez les malades chroniques et les populations à risque de complications.
Les urgences pédiatriques débordent à Montréal (La Presse)