15 novembre 2024
Semaine du 11 novembre
Les membres du corps professoral, du personnel enseignant et les membres étudiants de l’Université Laval prennent la parole dans les médias et s’expriment sur différents enjeux d’actualité.
Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 11 novembre.
Les boissons végétales sont-elles une option plus verte que le lait de vache ? Virginie Drolet-Labelle, doctorante à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, indique qu’elles ont un moins grand impact que le lait de vache, mais toutes les boissons végétales ne se valent pas. Par exemple, le soya et l’avoine utilisés sont, la plupart du temps, cultivés au Canada, mais ce n’est pas le cas des amandes, dont la culture demande beaucoup d’eau.
Les boissons végétales, une alternative verte au lait de vache ? (La Presse)Est-ce vrai que de plus en plus de jeunes au Québec se convertissent à l’Église catholique ? Selon Jean-Philippe Perreault, professeur à la Faculté de théologie et de sciences religieuses, si les valeurs conservatrices gagnent du terrain dans le discours politique, ce virage ne s’accompagne pas d’un retour vers la religion. Il soutient que les jeunes sont de plus en plus nombreux à se considérer comme n’appartenant à aucune foi religieuse.
« Valeurs traditionnelles » : est-ce que c’est vrai que les jeunes sont de plus en plus religieux ? (TVA Nouvelles)Le déraillement d’un train dans une gare de triage à Longueuil a provoqué un déversement de peroxyde d’hydrogène provenant de l’un des wagons. Normand Voyer, professeur à la Faculté des sciences et de génie, explique ce qu’il faut savoir sur cet oxydant puissant qui est très réactif et toxique. Il aborde notamment le danger d’explosions ou de réactions violentes si la matière entre en contact avec d’autres substances.
Déraillement de train à Longueuil : voici les dangers du peroxyde d’hydrogène déversé par l’un des wagons (TVA Nouvelles)À moins de souscrire à certains régimes d’assurances privés, les personnes obèses qui veulent prendre un médicament pour perdre du poids, sans être diabétiques, doivent le payer elles-mêmes. Devrait-on élargir la couverture publique pour ces médicaments ? Paul Poirier, professeur à la Faculté de pharmacie, se positionne sur la question en rappelant que l’obésité, ce n’est pas une maladie, c’est une condition de santé qui amène à des maladies.
Devrait-on rembourser Wegovy et compagnie ? (La Presse)Quel rendement devrait toucher le bas de laine des Québécois avec le projet de tramway ? Le gouvernement du Québec a demandé à un expert de répondre à cette question, pour le guider dans ses négociations avec CDPQ Infra. Selon Pierre-André Hudon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, la Caisse pourrait s’attendre à un rendement entre 7 et 10 %. C’est encore flou donc c’est difficile de faire autre chose que spéculer.
Québec veut savoir ce que rapporte un tramway (La Presse)Un homme a tué sa femme atteinte de l’alzheimer par « amour » et « compassion ». Leurs proches jettent le blâme sur l’incurie du système de santé. Selon Anne-Marie Savard, professeure à la Faculté de droit, l’homme a été échappé par le système et s’est retrouvé en complète détresse. Puisque l’alzheimer de Thérèse Brassard-Lévesque s’est déclaré peu avant la pandémie, il a dû se retrouver isolé, sans trop de répit.
Abandonné par le système, il tue « par compassion » sa femme atteinte d’alzheimer (La Presse)Les partis politiques sont-ils encore des lieux de débats ? Deux récents événements suscitent cette réflexion. Selon Éric Montigny, professeur à la Faculté des sciences sociales, on dirait qu’ils veulent limiter le débat avant même qu’il commence, ajoutant que certains ne veulent pas de véritable débat. Une course doit permettre de brasser les idées. C’est un court moment privilégié pour revoir les orientations du parti.
Au-delà de la ligne de parti (Le Soleil)Roxanne Guyon, professeure à la Faculté de médecine, signe un texte sur la montée des discours sexistes et misogynes comme catalyseur de la violence et de la radicalisation, notamment dans les écoles. Des constats préoccupants ont récemment été mis en évidence par plusieurs enseignants du Québec, qui se sentent dépourvus face à l’augmentation des discours misogynes au sein de leurs classes.
L’infiltration de la misogynie dans nos écoles représente un enjeu social impératif (Le Devoir)Du flexitarisme au véganisme, en passant par le végétarisme et le végétalisme, l’alimentation végétale a la cote. Au-delà des préjugés, Véronique Provencher, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, démystifie ces différentes façons de s’alimenter sans viande. Elle aborde aussi les carences souvent associées à l’alimentation végétale et des pistes de solutions pour y remédier.
Végétarien, végétalien, végane : démystifier les régimes sans viande (Protégez-vous)Les Hurons-Wendat plaident que le gouvernement québécois et Hydro-Québec ont ignoré leur devoir constitutionnel de consulter au sujet de quatre projets éoliens prévus au sud du fleuve Saint-Laurent. Denys Delâge, professeur émérite de la Faculté des sciences sociales, estime que les revendications territoriales des Hurons-Wendat sont « exorbitantes ». Il souligne que ce territoire était utilisé pour des raisons commerciales.
Les Hurons-Wendat veulent être consultés sur les projets éoliens (La Presse canadienne via Le Soleil)Plusieurs régions du Québec peinent à attirer et à retenir des médecins sur leur territoire. Mathilde Lavoie, étudiante à la Faculté de médecine et présidente de la Fédération médicale étudiante du Québec, croit que les universités devraient prioriser dès l’admission les candidats qui proviennent des régions. Selon elle, si d’emblée on sonde cet intérêt, il y a une certaine garantie qu’il va y avoir des personnes qui retourneront en région.
Facultés de médecine : les étudiants provenant des régions devraient-ils être favorisés ? (Radio-Canada)Le maire de Sainte-Anne-de-Beaupré demande au ministère des Transports et de la Mobilité durable de rendre le boulevard Sainte-Anne plus sécuritaire. Marie-Hélène Vandersmissen, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, n’est pas étonnée que cette route soit le théâtre de plusieurs accidents. Elle souligne le besoin d’un réaménagement, notamment une diminution de la vitesse.
Des changements réclamés sur le boulevard Sainte-Anne pour réduire les accidents (Radio-Canada)
