11 octobre 2024
Semaine du 7 octobre
Les membres du corps professoral, du personnel enseignant et les membres étudiants de l’Université Laval prennent la parole dans les médias et s’expriment sur différents enjeux d’actualité.
Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 7 octobre.
Le Tribunal administratif du logement espère être exempté de la Loi sur l’accès à l’information. Il conteste devant les tribunaux la compétence de la commission chargée de son application. Louis-Philippe Lampron, professeur de la Faculté de droit, s’inquiète de la procédure amorcée par le Tribunal. Après avoir pris connaissance des documents de cour, il sourcille devant la légitimité de la démarche.
Le Tribunal administratif du logement s’attaque à l’accès à l’information (Le Soleil)
Le Québec n’est pas à l’abri des impacts climatiques sur l’eau, une ressource pourtant généralement considérée comme étant inépuisable au Québec, souligne François Anctil, professeur à la Faculté des sciences et de génie. Nos rivières vont connaître de plus en plus souvent des débits faibles en période estivale, notamment en raison de la baisse du couvert de neige qui alimente les cours d’eau au printemps et de la hausse des températures.
Le Québec n’est pas à l’abri des pénuries d’eau (Le Devoir)Certains additifs alimentaires sont interdits ailleurs dans le monde et pourtant, ici au Canada, on continue à les utiliser. C’est le cas du dioxyde de titane. Sylvie Turgeon, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, explique que le Canada analyse ces additifs dans un contexte national, ce qui peut expliquer les différences de réglementation.
L’enjeu réglementaire des additifs alimentaires (Radio-Canada)Marcher, c’est la santé. Mais faut-il vraiment faire 10 000 pas par jour pour que cette activité soit bénéfique ? Et à quelle vitesse ? Jean-Pierre Després, professeur à la Faculté de médecine, estime que la vitesse de marche est importante, mais cette vitesse est moins primordiale que le simple fait de marcher. Pour les gens inactifs, les bénéfices de l’exercice sont instantanés.
Marcher au bon rythme (L’actualité)Antoine Groulx, professeur à la Faculté de médecine, signe un texte sur la médecine de famille et l’intérêt de se définir. Dans le contexte de pénurie actuelle, certains demandent que l’on prive la patientèle jugée « non vulnérable » de toute inscription auprès d’un prestataire principal de services. Ce serait pourtant retirer à ces professionnels comme aux patients, qui espèrent en bénéficier un jour, ce qui compte le plus pour leur santé.
Se négocier un petit médecin de famille ? (Le Devoir)Le dernier décompte des francophones est plutôt une bonne nouvelle pour la francophonie. Il y a une hausse de 16 millions par rapport à 2023. Cette augmentation annuelle, trois fois plus importante que d’habitude, s’explique largement par l’ajustement des chiffres démographiques de l’ONU. Richard Marcoux, professeur à la Faculté des sciences sociales, souligne que l’ONU avait encore sous-estimé les populations de l’Afrique et de l’Europe.
La planète francophonie en chiffres (L’actualité)Selon Thierry Giasson, professeur à la Faculté des sciences sociales, c’est normal qu’on parle de politique américaine. C’est nos voisins et on a des liens économiques très importants avec eux. Par contre, les médias en parlent constamment et ça fait qu’on parle moins de politique provinciale et fédérale. Ce n’est pas normal, selon lui, que des réseaux d’information diffusent en direct des conventions républicaines ou démocrates.
J’ai porté la casquette de Donald Trump pendant une semaine (Urbania)Laurie Kirouac, professeure à la Faculté des sciences sociales, explique que l’organisation même du travail peut générer un stress susceptible de se transformer en maladies physiques ou psychologiques. Adopter une approche globale, incluant la santé physique, mentale et sociale, permettrait non seulement de prévenir ces effets négatifs, mais aussi d’améliorer la productivité des équipes.
Réduire le stress et renforcer la résilience : Une stratégie gagnante pour un bien-être et une performance durable au travail (Les affaires)Dans la guerre que se livrent le Hamas et Israël, des niveaux de violence extrême ont été atteints, des deux côtés. Comment se fait-il qu’en 2023-2024, on ne soit pas capable d’arrêter un tel drame ? Selon Vladyslav Lanovoy, professeur à la Faculté de droit, il est clair que depuis le 7 octobre 2023, tant le Hamas qu’Israël ont commis des violations graves du droit international humanitaire et du droit international des droits de la personne.
Pourquoi est-on incapable de freiner le drame humain à Gaza ? (Le Devoir)Jean-Philippe Drouin-Chartier, professeur à la Faculté de pharmacie, cosigne un texte sur l’engouement pour les nouveaux médicaments comme Ozempic et Wegovy qui est remarquable, mais pas totalement inédit dans l’histoire des « blockbusters » pharmaceutiques. Il souligne la nécessité de prendre un pas de recul et de faire le point sur ces nouveaux traitements, sur leurs promesses, mais aussi sur leurs limites.
Ozempic, Wegovy, Rybelsus… perd-on de vue la santé globale ? (Bel âge)Les Tunisiens s’apprêtent à voter le dimanche 6 octobre pour élire leur prochain président, mais les dés semblent pipés. Selon Francesco Cavatorta, professeur à la Faculté des sciences sociales, la majorité des experts s’accordent pour dire que la Tunisie a fait le parcours inverse de ce que les Tunisiens souhaitaient. Après le coup d’État constitutionnel, il y a un retour à l’autoritarisme.
Élections en Tunisie : « Le clou dans le cercueil de la démocratie » (Radio-Canada)Après avoir eux-mêmes ouvert les vannes pour faire le plein de travailleurs et d’étudiants étrangers, Québec et Ottawa mettent soudainement les freins. Aucun gouvernement n’avait de cibles sur l’immigration temporaire qui auraient permis un suivi. Selon Richard Marcoux, professeur à la Faculté des sciences sociales, il y a eu une perte de contrôle, et au fédéral et au provincial. Il a l’impression qu’on improvise encore un peu.
Explosion de l’immigration temporaire – Anatomie d’une crise (La Presse)Le Japon accuse Paul Watson d’avoir attaqué un de ses baleiniers en 2010. Jean-Frédéric Morin, professeur à la Faculté des sciences sociales, craint que le mandat international contre Paul Watson et la couverture médiatique n’alimentent un discours ambiant sur la criminalisation des militants écologistes, ce qui représente selon lui une menace à la démocratie.
Nouveau sursis pour le défenseur des baleines (La Presse)Tant la Cour internationale de justice (CIJ) que la Cour pénale internationale (CPI) sont intervenues pour l’attentat mené par le Hamas. Fannie Lafontaine, professeure à la Faculté de droit, note qu’il est difficile de mesurer à ce stade quelle incidence réelle les décisions de la CIJ et de la CPI ont eue. Elles n’ont assurément pas empêché la poursuite de l’offensive militaire israélienne à Gaza, mais ce résultat était prévisible.
Un an de guerre – Où s’en va le conflit à Gaza ? – Les limites du droit international (La Presse)Boîtes de bonbons, décorations et costumes d’Halloween ont déjà fait leur apparition dans les magasins depuis plusieurs semaines. Vaut-il mieux faire ses achats plus tôt que tard ? Maryse Côté-Hamel, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, explique que plus un détaillant met ses produits tôt, plus les autres ont l’impression qu’il faut qu’ils le fassent aussi. Ça crée une certaine pression où on a l’impression que tout est devancé.
Des consommateurs pressés d’être prêts pour l’Halloween (Le Soleil)L’inflation alimentaire a augmenté les coûts de production des restaurateurs, y compris ceux de la restauration rapide. Maryse Côté-Hamel, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, note que le prix du Big Mac a augmenté de 13 % dans les cinq dernières années. Avec tous les autres postes de dépenses qui ont augmenté aussi, ça devient une option moins automatique d’aller luncher, peu importe la franchise.
La pression de l’inflation – Des restos de fast food qui se cherchent (La Presse)Malgré une lente progression, les femmes restent sous-représentées dans les postes de leadership sportif au Québec. Selon Guylaine Demers, professeure à la Faculté des sciences de l’éducation, l’écart découle du « boy’s club ». Cet entre-soi masculin est souvent désigné par les femmes comme la principale barrière à leur progression. Les structures sportives et politiques ont été historiquement bâties « par et pour les hommes ».
Briser les barrières pour les femmes dans le sport (Le Devoir)
L’entreprise de suppléments et de programmes d’entraînement BODi a récemment annoncé qu’elle changeait de modèle d’affaires, passant de la vente multiniveau (MLM) à un programme d’affiliation. Selon Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, ce n’est pas une mauvaise idée que des entreprises comme ça se mettent à réfléchir à leur modèle d’affaires. Se distancier du modèle MLM, c’est une bonne avancée.
BODi change de modèle d’affaires : est-ce la fin des entreprises de marketing de réseau comme Tupperware et les autres ? (TVA Nouvelles)
