
Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 30 septembre.
Est-ce rentable de subventionner le sport professionnel, une industrie généralement très lucrative ? Philippe Barla, professeur à la Faculté des sciences sociales, indique que, selon le consensus des études économiques sur le sujet, les évènements sportifs ont peu ou pas d’impact sur la performance économique d’une région. Certains auraient même des impacts économiques négatifs à cause des fuites.
Est-ce rentable de subventionner le sport professionnel ? (La Presse)Produits forestiers Résolu licencie 344 travailleurs en région, dont des centaines cinq jours avant Noël, en raison de « conditions de marché défavorables ». Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, souligne qu’il y a énormément de pression pour l’efficience dans ce secteur. C’est d’une tristesse infinie pour les employés, mais ils sont victimes de la logique industrielle.
Plus de 344 travailleurs licenciés chez Résolu, dont des centaines cinq jours avant Noël (Journal de Québec)Isabelle Goupil-Sormany, professeure à la Faculté de médecine, aborde les résultats préliminaires de son projet de recherche sur la santé mentale des pêcheurs qui montrent un niveau de stress accentué par les changements climatiques. Elle souligne que la pêche était déjà assujettie à beaucoup de contraintes, notamment réglementaires. Les changements climatiques viennent ajouter une couche de stress en plus des contraintes.
Une recherche sur le stress vécu par les pêcheurs (Radio-Canada)Le premier ministre Justin Trudeau participe au 19e Sommet de la Francophonie à Paris. Nos cultures sont reliées à nos langues et c’est pour cette raison qu’il faut davantage investir dans l’enseignement du français, selon Richard Marcoux, professeur à la Faculté des sciences sociales. Il pense que l’Organisation internationale de la Francophonie doit apprendre à utiliser son poids politique dans le dossier de la francophonie numérique.
Justin Trudeau au Sommet de la Francophonie : trois dossiers à surveiller (Radio-Canada)Les sommes fédérales déjà prévues pour le tramway sont-elles en jeu en vue de potentielles élections ? Patrick Taillon, professeur à la Faculté de droit, affirme qu’il est plus complexe d’aller à l’encontre de crédits déjà votés. Si le gouvernement Trudeau a le temps de voter un budget et des crédits budgétaires pour le tramway, ce sera difficile pour le gouvernement Poilievre de retirer ce financement, du moins pour l’année financière associée à ces crédits.
Tramway : l’entente de financement vulnérable à un possible gouvernement Poilievre (Radio-Canada)La tergiversation autour d’un nouvel appel d’offres pour le matériel roulant du tramway de Québec ne signera pas son « arrêt de mort », mais engendrera des coûts supplémentaires. Selon Pierre-André Hudon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, il y a toujours un peu de flexibilité dans le détail des contrats. Le problème n’est pas de changer le contrat lui-même, c’est la réaction des autres soumissionnaires potentiels.
Pas l’« arrêt de mort » du tramway, mais… (Le Soleil)À Thunder Bay, des Premières Nations et leurs alliés ont manifesté contre l’établissement d’un site d’enfouissement dans la municipalité d’Ignace, dans le nord-ouest de l’Ontario. Maxime Polleri, professeur à la Faculté des sciences sociales, étudie le concept de consentement volontaire au sujet de cet entreposage potentiel de déchets hautement radioactifs.
Des Premières Nations souhaitent enterrer le projet de tombeau nucléaire à Ignace (Radio-Canada)Une équipe de l’Université Laval lance une nouvelle enquête en ligne pour mieux comprendre le roulement du personnel infirmier. La recherche dirigée par Marianne Beaulieu, professeure à la Faculté des sciences infirmières, sera menée par sondages auprès du personnel infirmier québécois et suivra l’évolution d’une cohorte de membres du personnel infirmier sur une période de trois ans, soit jusqu’en avril 2027.
Une équipe de l’Université Laval se penche sur le roulement du personnel infirmier (La Presse)Trois Américains bien installés au Québec jettent un regard critique sur leur nation et sur leurs familles encore domiciliées aux États-Unis. C’est le cas d’Anessa Kimball, professeure à la Faculté des sciences sociales, qui explique ce que représente une campagne « in America » en fonction de son expérience qui enrichit ses analyses de la politique américaine.
L’Amérique vue par des Américains expatriés (L’actualité)En exigeant du gouvernement Trudeau qu’il augmente le montant de la pleine pension des 65 ans et plus sous peine d’élections, le Bloc Québécois menace de creuser le budget de l’État sur le dos des jeunes générations pour gagner des votes, prévient Stephen Gordon, professeur à la Faculté des sciences sociales. Selon lui, c’est vendeur, car le taux de participation de ce groupe d’âge est très élevé au Québec et dans les provinces atlantiques.
Le Bloc Québécois en campagne pour les retraités (TVA Nouvelles)Ottawa a déjà mis sur la table une proposition élaborée d’un réseau d’hébergement temporaire des demandeurs d’asile, comme le réclame Québec. Les « zones d’attente » impliquent un contrôle de la mobilité, confirme Adèle Garnier, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Dans cette zone délimitée à l’intérieur de l’aéroport, la personne n’est pas libre de ses mouvements et c’est une forme de détention.
Ottawa a déjà mis sur la table un plan de répartition des demandeurs d’asile (Le Devoir)L’Iran a tiré près de 200 missiles sur Israël mardi. Cette attaque d’une rare envergure faisait suite aux assassinats des chefs du Hezbollah et du Hamas. Selon Francesco Cavatorta, professeur à la Faculté des sciences sociales, avec ses attaques au Liban, Israël aurait en quelque sorte provoqué l’Iran et forcé une réplique. La réponse était pour satisfaire un peu l’opinion publique.
Pourquoi l’Iran a-t-il frappé Israël avec tant de vigueur ? (Le Devoir)Dans le cadre du passage de Bruno Marchand en Suisse, Jean-Pierre Després, professeur à la Faculté de médecine, a affirmé que le modèle socio-économique qu’on s’est donné fabrique littéralement des gens qui vont développer des maladies chroniques de société comme l’obésité abdominale, le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires. Selon lui, une plus grande implication des villes peut fortement contribuer à améliorer la situation.
Selon une dirigeante de l’OMS : Québec parmi les villes « précurseures » en santé urbaine (Journal de Québec)Richard Marcoux, directeur de l’Observatoire démographique et statistique de l’espace francophone, Laurent Richard, professionnel de recherche, et Alexandre Wolff, membre du conseil d’administration, ont signé un texte dans le cadre du XIXe Sommet de la Francophonie qui s’ouvrira sous le thème « Créer, innover et entreprendre en français ». Ils constatent que l’on naît de moins en moins francophone, mais qu’on le devient de plus en plus.
On naît de moins en moins francophone, mais on le devient de plus en plus (Le Devoir)Peut-on être écarté d’un appel d’offres pour un kilomètre de trop ? Un centre de chirurgie privée n’a pas pu obtenir de contrat du Centre universitaire de santé McGill, même si sa soumission est la plus économique. Selon Karounga Diawara, professeur à la Faculté de droit, pour changer un appel d’offres initial et limiter le kilométrage, le donneur d’ouvrage doit avoir une explication technique fondée. Le soumissionnaire peut demander une explication.
Après avoir changé d’avis, le CUSM a de nouveau… changé d’avis (Radio-Canada)Jonathan Livernois, professeur à la Faculté des lettres et des sciences humaines, signe un texte à propos du projet de loi 64, qui institue le nouveau Musée national de l’histoire du Québec, et son opposition. Il y indique croire que ce musée représente un danger pour la conscience que les Québécois et Québécoises ont d’eux-mêmes, abordant la redondance des missions muséales de l’État québécois.
Un danger pour la conscience que les Québécois ont d’eux-mêmes (La Presse)Les États-Unis et la France ont appelé à un cessez-le-feu immédiat de 21 jours entre Israël et le Hezbollah. Selon Jonathan Paquin, professeur à la Faculté des sciences sociales et directeur de l’École supérieure d’études internationales, les États-Unis ne sont pas prêts à faire plus que demander un cessez-le-feu. Ils appuient ouvertement le projet israélien, ce qui n’empêche pas le gouvernement Biden d’avoir à cœur le sort des populations musulmanes.
Les États-Unis « funambules » dans l’escalade des tensions au Proche-Orient (Le Devoir)En juillet 2022, la pension de la Sécurité de la vieillesse a été augmentée de 10 % de manière permanente pour les personnes âgées de 75 ans ou plus. Le Bloc québécois juge que cette mesure était discriminatoire. Stephen Gordon, professeur à la Faculté des sciences sociales, n’en convient pas. Selon lui, ce sont les plus vieux aînés qui se retrouvent le plus souvent dans le besoin.
Les demandes du Bloc pourraient contrecarrer les projets du fédéral (La Presse canadienne via Le Soleil)30 maisons des aînés et maisons alternatives sont actuellement ouvertes, mais ces places en hébergement ne représentent pas un ajout net dans le réseau public. Philippe Voyer, professeur à la Faculté des sciences infirmières, croit dans le modèle des maisons des aînés. Mais il déplore que Québec ait mis ses œufs dans un seul panier. Selon lui, tous les types d’hébergement doivent être mis à contribution pour augmenter l’offre.
Pourquoi les maisons des aînés créent-elles moins de places que promis ? (La Presse)Selon le rapport de la Société canadienne de pédiatrie, de nombreuses organisations canadiennes réclament une réorientation des stratégies pour assurer la « sécurité nécessaire » des enfants plutôt que leur « sécurité à tout prix ». Émilie Beaulieu, professeure à la Faculté de médecine, souligne qu’on veut redonner une certaine place au risque dans la vie des enfants.
Des interdits à la tonne dans les cours d’école – « Il ne faut pas tout surveiller » (La Presse)
Les avantages du jeu risqué se manifestent tant sur le plan physique que sur le plan psychologique. Les enfants sont plus actifs, courent plus vite, ont un meilleur système cardiovasculaire en plus d’être plus confiants, moins stressés et moins anxieux. Selon Émilie Beaulieu, professeure à la Faculté de médecine, ils sont habitués à être exposés à un certain niveau d’inconfort. C’est un prérequis pour affronter ses peurs et gérer son anxiété.
Des interdits à la tonne dans les cours d’école – Pourquoi le jeu risqué est-il important ? (La Presse)Si plusieurs écoles encadrent fermement le jeu dans leur cour, d’autres sont plus permissives. Émilie Beaulieu, professeure à la Faculté de médecine, note que dans certaines provinces de l’ouest du Canada, le jeu risqué est bien implanté dans les cours d’école et les parcs. On laisse les enfants aller, même si ça implique parfois un risque parce qu’ils font parfois des choses abracadabrantes et qu’ils peuvent tomber.
Des interdits à la tonne dans les cours d’école – Des solutions pour des récréations plus libres (La Presse)