Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 25 novembre.
Un programme géré par l’Agence du revenu du Canada approuvait des demandes sans vérification de base. Selon André Lareau, professeur à la Faculté de droit, quand le gouvernement est victime de fraudes de plusieurs millions de dollars, ce sont tous les contribuables qui perdent de l’argent. Nous devrions tous être tenus au courant des fraudes qui ont cours et des mesures qui sont prises pour les enrayer.
Ottawa a émis des crédits d’impôt pour des entreprises « fictives » en Ontario (Radio-Canada)Les autos électriques usent plus rapidement leurs pneus. Denis Rodrigue, professeur à la Faculté des sciences et de génie, explique que les voitures électriques sont en moyenne 23 % plus lourdes que leur équivalent à essence. À force de rouler sur les routes, ce poids supplémentaire crée une usure accélérée du caoutchouc. Il a produit récemment une étude sur le sujet en collaboration avec Recyc-Québec.
Les pneus des autos électriques s’usent plus rapidement que ceux des véhicules à essence (Journal de Québec)Près de 130 millions de dollars canadiens investis par Québec dans Lion Électrique serait à risque. La menace d’une faillite guette le constructeur d’autobus électriques. Selon Carl Brousseau, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, on peut dire, c’est que le meneur dans ce dossier, c’est la convention de crédit du syndicat de prêteurs. C’est ça qui passe en premier.
Près de 130 millions de dollars de Québec à risque dans Lion Électrique (Le Devoir)Un nouveau documentaire dénonce les tactiques des grandes marques pour convaincre les gens d’acheter toujours plus, au détriment de la planète. Selon Maryse Côté-Hamel, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, si ces entreprises continuent de faire des milliards, c’est parce que l’on continue d’acheter chez elles. Le consommateur doit prendre conscience qu’il peut avoir un impact positif en changeant sa façon de consommer.
Comment les grandes marques vous poussent à consommer plus (Le Devoir)Plutôt que de s’unir avec le Mexique pour faire front commun contre les tarifs américains, le Canada a largué son amigo avant même le début des hostilités commerciales. Richard Ouellet, professeur à la Faculté de droit, constate que personne ne se porte au secours du Mexique, ça révèle que le Canada a très peur de perdre son accès au marché américain et qu’il est prêt à faire beaucoup de concessions.
Menaces de tarifs douaniers – Le Canada a-t-il largué le Mexique trop vite ? (La Presse)Les promesses de Donald Trump durant la campagne présidentielle pourraient mettre à mal bien des institutions qui garantissent aux Américains un pays pour tous. Arthur Silve, professeur à la Faculté des sciences sociales affilié à l’École supérieure d’études internationales, signe un essai sur la question : que restera-t-il de ce qui a fait des États-Unis une grande démocratie, après ce second bail de Donald Trump à la Maison-Blanche ?
La démocratie américaine survivra-t-elle à Trump ? (L’actualité)Donald Trump, qui s’est déjà surnommé « Tariff Man », promet d’imposer dès son retour à Washington des droits de douane de 25 % sur les produits du Canada et du Mexique qui entrent aux États-Unis. Richard Ouellet, professeur à la Faculté de droit, rappelle que les États appliquaient jadis beaucoup de tarifs douaniers sur le commerce international parce qu’on croyait qu’il fallait protéger l’économie nationale de la concurrence venant d’ailleurs.
Comment l’Amérique a accouché de « Tariff Man » (La Presse)L’idée de Donald Trump de se servir du commerce international contre le Canada et le Mexique pour faire avancer ses objectifs en matière d’immigration et de trafic de drogue fait craindre le début de négociations et de conflits perpétuels avec les États-Unis. Un peu comme si la logique de l’exaspérant et éternel conflit du bois d’œuvre s’étendait aux autres secteurs. Richard Ouellet, professeur à la Faculté de droit, fait le point.
Trump, ou le début d’un conflit commercial perpétuel (Le Devoir)Louis-Philippe Lampron, professeur à la Faculté de droit, signe un texte d’opinion sur la liberté de l’enseignement dans les cégeps. Il explique que la raison d’être de la Loi sur la liberté académique dans le milieu universitaire n’est pas de contrer les soi-disant dérives wokes. Il ajoute que les bénéfices sociaux associés à l’élargissement de la Loi sur la liberté académique pour inclure les professeurs de cégep seraient nombreux.
Liberté de l’enseignement dans les cégeps – L’élargissement de la loi et le piège anti-woke (La Presse)Nous sommes plus de huit milliards sur Terre. Mais la croissance de la population ralentit. À quoi ressemblera la planète en 2050 ou en 2100 ? Selon Richard Marcoux, professeur à la Faculté des sciences sociales, souligne que les questions de population ont mené à plusieurs dérives autoritaires. Le catastrophisme va dans des perspectives très idéologiques, où on prône des solutions extrêmes, mais il est possible de réduire la natalité en respectant les droits de la personne.
La population mondiale ne croîtra pas éternellement (Québec Science)Les responsables de secteurs majeurs de l’économie canadienne ont témoigné leur inquiétude devant l’intention de Donald Trump d’imposer une taxe douanière. Selon Richard Ouellet, professeur à la Faculté de droit, il faudra prouver aux États-Unis qu’ils ont besoin du Canada pour demeurer une puissance économique dominante. Menace ou non, cette déclaration a des impacts clairs sur le dollar canadien.
Tarifs douaniers de Donald Trump – De l’appréhension, mais pas de panique (La Presse)Il y a de l’érosion importante sur la Côte-Nord. Patrick Lajeunesse, professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, indique que la région immédiate de Pointe-des-Monts semble en être plus préservée que d’autres puisqu’il y a relativement peu de plages. Pour d’autres régions, comme les deltas de la Manicouagan, des Outardes ou de la Moisie, il y a davantage de petits sédiments disponibles à être érodés.
Des plages menacées et des canyons invisibles (Le Soleil)La suspension de la livraison des circulaires en papier dans plusieurs régions du Québec, en raison de la grève à Postes Canada, pourrait se faire sentir chez les détaillants et, en contrepartie, avoir un effet sur le portefeuille des clients, estiment Christian Désîlets, professeur à la Faculté des lettres et des sciences humaines, et Maryse Côté-Hamel, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation.
Suspension de la circulaire papier – Bonne pour le portefeuille, mauvaise pour les commerçants (La Presse)Les Canadiens s’attendent à plus dépenser cette année pour les Fêtes, mais ils sont déterminés à trouver les meilleurs prix et les commerçants l’ont bien compris. Selon Maryse Côté-Hamel, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, les consommateurs vont être plus prudents. Ils vont planifier leurs achats, donc moins d’achats de dernières minutes, moins d’achats impulsifs et davantage d’achats réfléchis.
Des rabais des fêtes hâtifs pour s’adapter aux consommateurs plus prudents (Radio-Canada)Peter Carlsson, le cofondateur de Northvolt, a quitté son poste de PDG, 24 heures après que l’entreprise se fut placée sous la protection de la loi américaine sur les faillites. Le cofondateur Paolo Cerruti assure avoir la ferme intention d’aller de l’avant avec le projet au Québec. Selon Richard Ouellet, professeur à la Faculté de droit, avec les retards qui s’accumulent, la province risque de rater le virage vers la filière batteries.
Tourmente chez Northvolt : bientôt un nouveau patron pour éviter la faillite (Radio-Canada)