Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 28 octobre.
L’issue de l’élection présidentielle américaine se joue dans une poignée d’États pivots. Selon Anessa Kimball, professeure à Faculté des sciences sociales, certains États ont émergé de leur statut pivot avec le temps. Certains États au fil des ans gagnent du pouvoir et que d’autres en perdent, ce qui s’explique par le fait que le poids des grands électeurs par État évolue en fonction du recensement.
Voici comment a évolué l’histoire électorale américaine (Radio-Canada)
La majorité des Québécois préféreraient demeurer à l’heure d’été toute l’année, mais les experts du sommeil sont plutôt d’avis qu’il vaudrait mieux demeurer à l’heure d’hiver. Selon Charles Morin, professeur à la Faculté des sciences sociales, c’est beaucoup plus difficile pour plusieurs personnes de se lever dans la noirceur, particulièrement pour les jeunes qui vont à l’école et qui doivent apprendre à être attentifs le matin.
Fin du changement d’heure : il vaudrait mieux rester à l’heure d’hiver, dit un expert (TVA Nouvelles)Pour passer l’hiver, les caribous de la Gaspésie en enclos mangeront du lichen nord-côtier. Cet été, huit tonnes de lichens ont été récoltées dans le secteur de Forestville. La cueillette de lichen doit prendre en compte le cycle de régénération de la ressource, qui peut prendre des dizaines d’années voire des siècles, selon Philip Bell-Doyon, doctorant à la Faculté des sciences et de génie.
Les caribous de la Gaspésie en enclos nourris au lichen nord-côtier (Radio-Canada)Est-ce que la parentalité positive rend les parents trop anxieux ? Selon Julie Lessard, professeure à la Faculté des sciences de l’éducation, on veut devenir un parent qui met des limites, mais qui est en même temps chaleureux, qui ne lève pas le ton, qui est présent pour son enfant, mais ce n’est pas ça, la vraie vie. Elle développe un outil pour évaluer le sentiment de honte et de culpabilité vécu par les parents.
Quand le bien-être des enfants prend toute la place (Urbania)À l’été 2023, un contribuable canadien s’est connecté à son compte de l’Agence du revenu du Canada, modifiant d’anciennes déclarations d’impôt et réclamant 40 M$ en remboursements. Pour évaluer si la somme demandée en remboursement est exacte, l’Agence doit vérifier si les chiffres qui ont été indiqués par le contribuable sont valides, indique André Lareau, professeur à la Faculté de droit.
L’Agence du revenu dupée par de faux feuillets fiscaux d’une valeur de 40 M$ (Radio-Canada)Après la Convention internationale des droits de l’enfant de l’ONU en 1989, une culture du risque zéro s’est progressivement installée en Occident, dont un des effets a été d’évincer les jeunes des espaces publics, explique Marie-Christine Brault, professeure à la Faculté des sciences sociales. Par souci de les protéger, il n’était plus question de les laisser jouer dans la rue sans supervision des adultes, par exemple.
Ces enfants trop bruyants (L’actualité)Des polices d’assurance toujours plus chères et de moins en moins intéressantes… L’industrie du risque serait-elle un peu trop allergique au risque ? Pour les inondations, les propriétés les plus à risque ne sont pas assurables. Selon Michaël Bourdeau-Brien, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, pour bien des propriétaires, la meilleure assurance, sinon la seule, est un cours de menuiserie.
La « tempête parfaite » des assureurs (L’actualité)Les profs qui crient et humilient les jeunes sont plus nombreux qu’on pense, plus d’un élève sur sept ayant subi une forme de violence de la part d’un adulte à l’école, rappelle Claire Beaumont, professeure à la Faculté des sciences de l’éducation. Elle presse Québec de contrer cette « maltraitance ». Elle souligne le sentiment d’injustice des jeunes qui se font réprimander, alors que quand un adulte fait la même chose, il ne se passe rien.
Adultes qui intimident à l’école : plus d’un élève sur 7 les subit, selon une chercheuse (Journal de Québec)La clientèle des friperies n’a jamais été monolithique, mais elle est plus diversifiée que jamais. Selon Laurence Godin, professeure à la Faculté des sciences sociales, il y a un tabou qui commence à être brisé et on commence à changer la manière dont on voit les friperies. Si cette transition peut se faire, c’est parce que les friperies changent elles-mêmes, notamment dans la manière dont les organismes fonctionnent.
Qui magasine dans les friperies en 2024 ? (La Presse)La Fédération professionnelle des journalistes du Québec demande que la condition de remise en liberté du militant écologiste Jacob Pirro qui lui interdit de communiquer avec les médias soit levée immédiatement. Louis-Philippe Lampron, professeur à la Faculté de droit, y voit clairement une atteinte à la liberté d’expression, qui lui paraît très problématique.
La parole des militants-grimpeurs du pont Jacques-Cartier doit être libérée, dit la FPJQ (Le Devoir)Le gouvernement provincial a déposé son projet de loi visant à modifier la Déclaration des droits de l’Alberta. Louis-Philippe Lampron, professeur à la Faculté de droit, estime que la modification est une façon d’élargir l’application de dispositions déjà prévues par la loi. Selon lui, on semble vouloir donner non seulement une portée symbolique plus forte à la déclaration albertaine, mais également une portée concrète plus large.
Un projet de loi a été déposé pour modifier la Déclaration des droits de l’Alberta (Radio-Canada)L’auteur-compositeur-interprète Jérôme 50 a parcouru les rues et les parcs du Québec pour mettre en lumière les codes linguistiques des générations Y et Z. Robert Vézina, professeur à la Faculté des lettres et sciences humaines, est convaincu du mérite de ce nouveau dictionnaire, qu’il considère comme une œuvre majeure. Selon lui, ça va devenir un document témoin très utile que les linguistes vont étudier.
Dictionnaire du chilleur : la rue parle (L’actualité)En pleine saison des impôts 2024, l’Agence du revenu du Canada a découvert que des fraudeurs avaient mis la main sur des informations confidentielles utilisées par H&R Block Canada. André Lareau, professeur à la Faculté de droit, critique les vulnérabilités de l’ARC dans un contexte de hausse des attaques informatiques. Selon lui, un comité parlementaire devrait lancer une étude pour déterminer l’ampleur du problème.
Des dizaines de milliers de contribuables canadiens piratés, des millions envolés (Radio-Canada)Ottawa n’a toujours pas inscrit les caribous migrateurs du Québec sur la liste des espèces en péril. Il est impossible de savoir quand une décision sera prise, première étape vers la mise en place de mesures de protection. Selon Steeve Côté, professeur à la Faculté des sciences et de génie, les troupeaux qui vivent dans le Nord québécois font face à de multiples menaces dans leurs vastes habitats.
Ottawa tarde à protéger le caribou migrateur (Le Devoir)Une nouvelle étude révèle que les coups de tête au soccer sont suivis d’un ralentissement momentané de l’activité cérébrale chez les athlètes. Pierre Frémont, professeur à la Faculté de médecine, indique que les implications cliniques, à ce stade-ci, sont extrêmement limitées. Selon lui, ce n’est pas une étude qui doit nous faire reconsidérer la pratique du soccer chez les jeunes et les adultes, mais il s’agit d’une étape intéressante et d’une nouvelle façon d’aborder les choses.
Les coups de tête au soccer ralentissent l’activité cérébrale (Radio-Canada)Une grande forêt publique dans au Bas-Saint-Laurent est gardée par un club de chasse et pêche centenaire qui y détient des droits exclusifs. Selon Kathy Bellefleur, professeure à la Faculté de droit, le fait que les droits de chasse et pêche soient considérés comme un droit de propriété en soi, comme dans le cas du Club Appalaches, est discuté dans le domaine du droit.
Le Club Appalaches, une chasse gardée en terre publique (Radio-Canada)Les aflatoxines, des toxines sécrétées par une famille de champignons, peuvent se retrouver sur les denrées. Au Canada, la concentration totale maximale d’aflatoxines permise dans les noix et produits de noix est de 15 parties par milliard. Selon Samuel Godefroy, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, ces seuils réglementaires permettent de rendre le risque d’en manger de façon régulière et toute sa vie « acceptable ».
Doit-on craindre les « aflatoxines » ? (La Presse)Malgré l’inflation, 83 % des Canadiens qui choisissent de faire des achats pour l’Halloween prévoient dépenser autant, sinon plus cette année par rapport à l’an dernier. Selon Maryse Côté-Hamel, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, pour maintenir la tradition sans faire exploser leur budget, les consommateurs miseraient désormais sur les décorations artisanales et les achats de seconde main.
L’Halloween résiste à l’inflation : les Québécois adoptent le « fait maison » (TVA Nouvelles)