13 décembre 2024
Semaine du 9 décembre
Les membres du corps professoral, du personnel enseignant et les membres étudiants de l’Université Laval prennent la parole dans les médias et s’expriment sur différents enjeux d’actualité.
La section Dans les médias sera en pause du 16 décembre au 13 janvier.
Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 9 décembre.
À moins de deux semaines du temps des Fêtes, les centres commerciaux seront remplis de Québécois qui se procureront leurs cadeaux à la dernière minute. Selon Maryse Côté-Hamel, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, l’option de faire livrer en magasin est intéressante, car elle permet un compromis entre le confort de l’achat en ligne et la rapidité d’un achat en boutique. Cela facilite également un retour d’achat.
Voici la meilleure option pour acheter vos cadeaux de Noël de dernière minute (Journal de Québec)Les employés des commerces font face à des clients de plus en plus hostiles. Certains commerçants n’hésitent pas à prendre les grands moyens pour protéger leurs employés. Selon Maryse Côté-Hamel, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, la courtoisie a toujours été problématique, mais encore plus en 2024. Les détaillants, qui ont déjà du mal à recruter des employés, doivent aussi les maintenir.
Manque de courtoisie dans les commerces : « Le dicton qui dit que le client a toujours raison, c’est terminé » (Journal de Québec)Patrick Taillon, professeur à la Faculté de droit, signe un texte sur le Comité consultatif sur les enjeux constitutionnels du Québec dont le rapport, intitulé Ambition. Affirmation. Action, a été rendu public. Il aborde le contenu et les suites de ce rapport qui interpellent l’ensemble des élus de l’Assemblée nationale. Selon lui, le rapport démontre que ce « tabou » sur la question constitutionnelle n’a pas lieu d’être.
La fin du « tabou » constitutionnel ? (La Presse)En début de semaine, les troupes israéliennes ont accru leur présence sur le plateau du Golan et se sont emparées du plus haut sommet du pays. Benjamin Toubol, doctorant en sciences politiques à la Faculté des sciences sociales, indique qu’en raison de sa hauteur, on voit tout arriver. Selon lui, tant que la situation sécuritaire n’aura pas évolué, on peut imaginer qu’il y aura une présence militaire israélienne sur le mont Hermon.
Pourquoi Israël s’étend-il dans le plateau du Golan ? (La Presse)Les épiceries de liquidation vous permettent d’économiser de 30 % à 70 % sur votre facture, mais vous demandent de revoir vos habitudes d’achat. Selon Maryse Côté-Hamel, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, le contexte économique amène les curieux à expérimenter le concept. Il y a moins de gêne qu’avant à dire qu’on cherche des rabais. C’est même valorisé de partager les économies qu’on réalise.
Couper votre facture en deux grâce aux épiceries de liquidation (Radio-Canada)Le gouvernement Legault a donné le feu vert à un important projet éolien dans un habitat essentiel à la survie de la grive de Bicknell, une espèce d’oiseau de plus en plus menacée. Junior A. Tremblay, professeur invité à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, souligne un manque de connaissances. Il serait nécessaire d’obtenir davantage d’informations sur les impacts avant d’autoriser d’autres projets.
Québec autorise un projet éolien dans l’habitat d’une espèce menacée (Le Devoir)Groupe Mach, la Fondation Saputo et leurs partenaires empocheront les 50 M$ récoltés par Lion Électrique pour la vente d’un complexe à Mirabel. Contrairement à Investissement Québec et à deux fonds de travailleurs, le consortium jouissait d’une garantie. Selon Carl Brosseau, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, quand on entre dans une transaction avec des instruments financiers non garantis, on vient aider, mais on prend un risque.
Vente d’un centre de Lion Électrique – Cinquante millions au privé, rien au public (La Presse)Alexandre Lord, étudiant à la maîtrise en science politique à la Faculté des sciences sociales, signe un texte sur la fin du régime de Bachar al-Assad qui a sonné après 24 ans de pouvoir et 13 ans de guerre civile meurtrière. Qu’est-ce que cette situation signifie pour le futur de la situation sécuritaire interne de la Syrie ? Il revient sur deux conflits latents menaçant potentiellement le processus de paix.
Syrie post-Assad – Deux menaces à une paix durable (La Presse)Michel Dorais, professeur associé à la Faculté des sciences sociales, signe un texte qui apporte une perspective sociologique à la question du genre. Selon lui, plusieurs personnalités dans les médias et dans la sphère politique dénoncent ce qu’elles appellent la théorie du genre. Or, une telle théorie n’existe pas. Le genre est un concept qui découle de constats historiques, anthropologiques et sociologiques faciles à faire.
Pourquoi le genre n’est pas un concept woke (La Presse)Les douleurs ovulatoires ressenties par certaines femmes sont pour la plupart normales et passagères. Mais dans d’autres cas, l’inconfort peut être important et mériter une investigation. Sarah Maheux-Lacroix, professeure à la Faculté de médecine, explique que, quand l’ovaire libère l’ovule, il pourrait y avoir un petit vaisseau à la surface de l’ovaire qui se met à saigner. C’est ce saignement qui peut provoquer une irritation et des douleurs.
Douleurs à l’ovulation : un phénomène anodin ou pas ? (L’actualité)Après la chute du clan Assad, qui dominait le pays depuis un demi-siècle, la Syrie, déchirée par 13 années de conflit et divisée entre factions rivales, sombrera-t-elle à nouveau dans la guerre civile ? Selon Francesco Cavatorta, professeur à l’École supérieure d’études internationales, si l’idée est de garder la Syrie unie, il faut trouver un accord sur comment s’arranger dans un système pluraliste, autrement il pourrait y avoir une guerre civile.
Quel avenir pour la Syrie ? (Radio-Canada)Après la diffusion de nouvelles allégations préoccupantes sur la laïcité à l’école, le premier ministre du Québec François Legault veut interdire les prières dans tous les lieux publics. Quel est le lien entre les prières en public et le respect de la laïcité à l’école ? Il n’y en a pas. Selon Louis-Philippe Lampron, professeur à la Faculté de droit, ça devient difficile de ne pas voir dans cette déclaration une tactique de diversion pour éviter de parler de tout le reste.
Prières en public – L’inquiétante diversion de François Legault (La Presse)Laurence Guillaumie, professeure à la Faculté des sciences infirmières associée à l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels, co-signe un texte sur l’importance de garantir à toutes et tous des conditions de vie dignes et justes. L’enjeu actuel de l’insécurité alimentaire croissante amène les signataires à se pencher sur un droit plus spécifique, le droit à l’alimentation.
Ensemble pour la reconnaissance du droit à l’alimentation (Le Soleil)Avec la chute de Bachar al-Assad, c’est l’une des plus vieilles dictatures de la planète qui vient de s’effondrer, renversée par une offensive éclair de groupes rebelles menés par le groupe militant islamiste Hayat Tahrir al-Cham. La Syrie se retrouve plongée dans l’incertitude et l’échiquier politique de la région risque de se retrouver transformé. Francesco Cavatorta, professeur à l’École supérieure d’études internationales, répond à cinq questions sur le sujet.
Cinq questions pour comprendre ce qui se joue en Syrie (Le Devoir)Le ministre québécois de la Sécurité publique, François Bonnardel, a proposé que soient revues à la hausse les peines pour certains crimes graves commis par des mineurs. Selon Isabelle Fortin-Dufour, professeure à la Faculté des sciences de l’éducation, ça n’a pas de sens qu’on se dise : « On va incarcérer les enfants plus longtemps, ça va régler le problème ! » Il faut se demander pourquoi des adolescents vont se joindre à un gang de rue.
Durcir les peines pour les jeunes contrevenants, « ça n’a aucun sens ! » (Radio-Canada)Pris entre des considérations budgétaires, nutritionnelles et éthiques, les consommateurs se sentent démunis dans leur cuisine. Selon Véronique Provencher, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, ça peut rehausser certaines inégalités. Les gens qui s’intéressent à l’alimentation, qui ont plus de compétences, finissent par s’améliorer. D’autres, qui n’ont ni ces outils ni ces compétences, perdent le fil et peuvent décrocher.
Peut-on manger sans (se) nuire ? – Éviter le risque de décrochage (La Presse)Inquiète de la volonté de Québec d’interdire les prières dans les lieux publics, l’Association canadienne des libertés civiles estime que ce serait « une grave violation » de la liberté de religion garantie par les chartes canadienne et québécoise des droits et libertés. Patrick Taillon, professeur à la Faculté de droit, amène certaines nuances à ce débat. Selon lui, la prière collective est acceptable si elle ne compromet pas l’ordre public, la sécurité, la circulation.
Interdiction de la prière dans l’espace public : une mesure inconstitutionnelle ? (Radio-Canada)Depuis la rentrée, l’éducation à la sexualité est obligatoire à l’école pour la première fois. Mais y est-elle vraiment enseignée ? Roxanne Guyon, professeure à la Faculté de médecine, s’inquiète que le cours de Citoyenneté et culture québécoise « ratisse très large » et que l’éducation sexuelle y soit très diluée. Dans ce contexte, elle doute que l’éducation à la sexualité puisse être abordée avec les nuances requises.
Éducation à la sexualité – « C’est la première chose qui prend le bord » (La Presse)Un évènement familial qui aura lieu à Montréal en fin de semaine fait payer un prix plus élevé aux Blancs qu’aux Noirs, aux Autochtones ou aux personnes de couleur. Pour Louis-Philippe Lampron, professeur à la Faculté de droit, c’est clair que c’est ce qu’on appelle de la discrimination directe : il y a une distinction de traitement fondée sur une catégorie protégée par le droit à l’égalité. Ce qui s’applique ici, c’est la Charte québécoise.
Évènement Shake La Cabane à Montréal – Une tarification discriminatoire selon la couleur de la peau (La Presse)Si le premier ministre israélien et son ex-ministre de la Défense peuvent faire l’objet de mandats d’arrêt pour des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre dans la bande de Gaza, pourquoi le président américain, Joe Biden, n’est-il pas aussi visé ? Selon Fannie Lafontaine, professeure à la Faculté de droit, sur le plan des principes, tout le monde doit être tenu au même droit, mais sur le plan pratique, c’est autre chose.
Crimes dans la bande de Gaza et justice internationale – Joe Biden au banc des accusés ? (La Presse)Avec l’intensification de la présence militaire de la Russie dans le Grand Nord, le gouvernement fédéral annonce de nouvelles mesures pour renforcer sa présence diplomatique. L’ampleur des menaces soulevées par Ottawa est toutefois exagérée, estime Frédéric Lasserre, professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Il n’y a personne qui revendique la souveraineté canadienne dans l’Arctique.
Inquiet des activités russes en Arctique, Ottawa renforce sa présence diplomatique (Le Devoir)
