Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 26 août.
L’idée que l’intelligence artificielle pourrait profiter uniquement à un petit groupe homogène de personnes a fait réagir vivement Lyse Langlois, professeure à la Faculté des sciences sociales et directrice générale de l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique (OBVIA). Selon elle, beaucoup de chercheurs ont avancé l’idée que l’esprit critique et la littératie numérique devraient être nos priorités.
Avoir peur de l’IA… sans partir en peur (La Presse)Alex Baudet, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, co-signe un texte sur les influenceurs éthiques qui utilisent leur présence en ligne pour plaider en faveur d’un changement dans la manière dont les gens achètent et consomment. Il a cherché à comprendre comment ils se servent des médias sociaux pour faire campagne en faveur d’un mode de vie plus durable, sain et éthique.
Comment les « influenceurs éthiques » incitent leur public à sauver la planète (L’actualité)Le nombre de stations-service a diminué en Haute-Ville de Québec depuis quelques années. Pour Patrick Gonzalez, professeur à la Faculté des sciences sociales, ces fermetures sont le signal d’un phénomène de consolidation dans l’industrie. Les stations deviennent plus grosses et plus efficaces et les plus petites ferment. Il estime que ça peut même être avantageux pour les consommateurs, car il a de meilleurs services.
Les stations-service se font plus rares en Haute-Ville de Québec (Radio-Canada)Couper un arbre est-il un geste de lutte contre le réchauffement de la planète ? Évelyne Thiffault, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, souligne qu’il est simpliste d’affirmer qu’une vieille forêt devient nécessairement une source de carbone. Une étude menée au Québec montre qu’après 100 ans, même 200 ans, des forêts d’épinettes noires sont toujours des puits de carbone.
Faut-il couper les arbres pour sauver le climat ? (La Presse)Une équipe menée par Évelyne Thiffault, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, cherche à comprendre quelles portions de la ville de Québec absorbent ou émettent le plus de carbone, afin de mieux outiller la Ville lorsque vient le temps de prioriser les zones à protéger. Elle donne l’exemple des milieux humides.
À la recherche des meilleurs puits de carbone à Québec (Radio-Canada)Le financement Accord D, de Desjardins, n’est plus offert dans les magasins de meubles et d’électroménagers. D’autres prêteurs ont progressivement pris le relais. Les nouveaux plans de financement sont-ils comparables ? Jacinthe Cloutier, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, s’inquiète de l’accès facile au financement ainsi que du surendettement des ménages et des jeunes dans le contexte économique actuel.
Meubles et électros : les risques du financement en magasin (Protégez-vous)Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé l’imposition d’une surtaxe de 100 % sur tous les véhicules électriques fabriqués en Chine et de droits de douane de 25 % sur l’acier et l’aluminium chinois. Pour Richard Ouellet, professeur à la Faculté de droit, les mesures prises par Ottawa à l’encontre de la Chine étaient inévitables et prévisibles dans la mesure où le Canada n’a guère eu le choix de s’aligner sur les États-Unis.
Ottawa frappe les véhicules électriques chinois d’une surtaxe de 100 % (Radio-Canada)Le gouvernement Trudeau serre encore la vis aux travailleurs temporaires et songe même à réduire la fameuse cible des 500 000 immigrants permanents. Éric Montigny, professeur à la Faculté des sciences sociales, voit dans la nouvelle position du gouvernement un changement de cap majeur des libéraux de Trudeau face à un ressac dans l’opinion publique.
Le gouvernement Trudeau signale un changement de cap en immigration (Journal de Québec)Les ministres du cabinet Trudeau entament une retraite de trois jours pour planifier la reprise des travaux aux Communes. La professeure Lisa Maureen Birch et le professeur Éric Montigny, tous les deux à la Faculté des sciences sociales, abordent la vigueur de l’économie qui est intimement liée aux humeurs de l’électorat et les départs de députés libéraux d’un point de vue de communication politique.
Analyse – Trois questions en suspens à l’approche de la retraite du cabinet Trudeau (Radio-Canada)Les consommateurs auront-ils moins d’options abordables pour prendre le virage électrique avec la décision d’Ottawa d’imposer d’importants tarifs sur les véhicules électriques chinois ? Selon Richard Ouellet, professeur à la Faculté de droit, les arguments gouvernementaux ne sont pas injustifiés, mais ils auront une pression à la hausse sur les prix au moment où l’on veut combattre l’inflation. C’est une décision qui vient avec des risques.
Coup de frein sur les options abordables ? (La presse)Quelle proportion de la dégradation des routes est due aux poids lourds ? Depuis deux ans, deux études ont postulé qu’un camion cause le même dommage à la chaussée qu’une voiture. Jean Dubé, professeur à la Faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design et auteur de l’étude sur Québec, explique que la voiture coûte plus cher à la société que les transports en commun.
Les dommages causés par les camions (La Presse)Les répercussions économiques de la paralysie du réseau ferroviaire canadien pourraient continuer de se faire sentir malgré la reprise forcée des activités. Selon Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, il ne faut pas sous-estimer l’impact des ruptures dans la chaîne d’approvisionnement sur les autres maillons de la chaîne logistique et sur la pérennité d’emploi.
Conflit ferroviaire : les contrecoups pourraient se faire sentir longtemps (Radio-Canada)Des recherches menées dans les années 1980 concluaient que le voisinage n’était pas un fort espace de socialisation, les Québécois préférant les amis et la parenté. Selon Dominique Morin, professeur à la Faculté des sciences sociales, lorsqu’on habite un endroit, mais que ce n’est pas là où on travaille, où on fait nos emplettes, où nos enfants vont à l’école et où sont nos amis, on n’a pas tendance à investir notre relation de voisinage.
[SONDAGE] Le quart des Québécois ont déjà eu une chicane avec un voisin (Journal de Québec)Après une inondation, la facture liée à la santé mentale ne fait pas les manchettes. Michaël Bourdeau-Brien, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, estime qu’en moyenne, pour quelqu’un qui a pour 100 000 $ de dommages à sa propriété, il y a de bonnes chances qu’en matière de perte de productivité, d’impacts sur sa santé mentale et sur sa jouissance dans la vie, il ait aussi l’équivalent d’un autre 100 000 $.
La facture la plus sous-estimée des inondations (La Presse)Souvent considéré comme un symbole de la réduflation, le jus d’orange rétrécit à nouveau. Selon Maryse Côté-Hamel, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, les entreprises vont préférer opter pour une option comme la diminution de la taille pour rentabiliser leurs opérations tout en limitant les hausses de coût, car la demande peut diminuer rapidement après une augmentation, même modérée, des prix.
La réduflation frappe encore le jus d’orange (Radio-Canada)