Voici quelques interventions de la communauté au cours de la semaine du 9 septembre.
Les professeurs Catinca Adriana Stan et Raphaël Gani, à la Faculté des sciences de l’éducation, cosignent un texte sur la demande de révision du programme d’univers social au primaire. L’une des critiques du programme actuel concerne le fossé entre les activités proposées en première et deuxième année et la planification des contenus aux cycles suivants. Les auteurs abordent les pistes à envisager.
Enseigner l’univers social au primaire sur la base d’enjeux de proximité (Journal de Québec)Avant même de songer à l’entretien, la première étape est de bien réfléchir à ce qu’on souhaite faire pousser dans sa cour, explique Guillaume Grégoire, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation. Il faut planter la bonne plante, au bon endroit. L’ensoleillement, en particulier, est un facteur important, qui déterminera si la plante aura besoin de beaucoup d’eau ou non.
Petit guide pour une cour plus « écolo » (La Presse)Le géant alimentaire américain General Mills se retire du marché nord-américain du yogourt et cède ses activités à deux entreprises françaises : Lactalis aux États-Unis, Sodiaal au Canada. Cette séparation des activités nord-américaines suscite toutefois des points d’interrogation, estime Maryse Côté-Hamel, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation.
Les yogourts Yoplait et Liberté passent à la française Sodiaal (La Presse)L’appui de Taylor Swift convaincra-t-il ses admirateurs d’aller voter pour Kamala Harris ? Tout dépendra de son niveau d’implication dans la campagne électorale, affirme Anessa Kimball, professeure à la Faculté des sciences sociales. Selon elle, l’effet de Taylor Swift va se faire ressentir par ses actions. Par exemple, elle pourrait participer à une levée de fonds.
Appui à Kamala Harris : Taylor Swift aura-t-elle un impact sur l’élection américaine ? (Journal de Québec)Patrick Taillon, professeur à la Faculté de droit, signe un texte sur Radio-Canada qui est exposée à une onde de choc : une révision de son mandat, animée d’un réflexe centralisateur, dans un contexte de coupes budgétaires. Toutes les options sont sur la table dans ce processus qui prend les allures d’une « course contre la montre » avant les prochaines élections.
Une autre façon de sauver CBC/Radio-Canada (La Presse)Benoit Arsenault, professeur à la Faculté de médecine, signe un texte sur le jeûne intermittent qui gagne en popularité à la vitesse grand V et rien ne semble pouvoir l’arrêter, pas même la science. Des études ont montré que la perte de poids était attribuable en plus grande proportion à la perte de masse maigre (masse musculaire, densité osseuse et perte d’eau) qu’à la perte de masse grasse.
Jeûne intermittent – Vous n’êtes pas tannés de jeûner ? (La Presse)Christopher Beaulieu, étudiant au doctorat à la Faculté des sciences sociales, signe un texte sur les jeux politiques qui ne se résument pas à des chicanes banales. La semaine dernière, le chef du NPD, Jagmeet Singh, a déchiré l’entente qui liait son parti à celui de Justin Trudeau. Selon le doctorant, c’est un rappel de la valeur du débat dans la vitalité de nos démocraties.
Le cadrage politique sur la scène fédérale n’a rien d’une chicane ordinaire ! (Le Devoir)Un cou qui craque est-il révélateur d’un problème de santé ? Le cou, comme plusieurs autres articulations, peut émettre plusieurs bruits lorsqu’il bouge. Selon Pierre Langevin, professeur de clinique à la Faculté de médecine, un craquement n’égale pas un problème. C’est normal que le cou craque de différentes façons. Généralement inoffensifs, les craquements du cou peuvent avoir diverses causes.
Cou qui craque : faut-il s’inquiéter ? (L’actualité)Jérôme Soucy, chargé d’enseignement à la Faculté des sciences et de génie, signe un texte sur le système d’éducation qualifié de « trois vitesses ». Selon lui, il s’agit de trois catégories d’enseignement : les programmes ordinaires au public, les programmes avec profil au public et l’école secondaire privée. Il souligne que ces « vitesses » sont parfois confondues avec le temps nécessaire pour réussir certains cours.
Les vitesses s’emmêlent en éducation (Le Devoir)Les médicaments à base de sémaglutide, comme Ozempic, ont grandement gagné en popularité. Pourraient-ils également traiter d’autres conditions médicales ? Alexandre Caron, professeur à la Faculté de pharmacie, estime que c’est peut-être là la découverte du siècle. Selon Benoit Arsenault, professeur à la Faculté de médecine, le sémaglutide pourrait aussi pour traiter la maladie de Parkinson, l’Alzheimer et même certaines dépendances.
L’Ozempic est-il vraiment la découverte du siècle ? (Journal de Québec)Northvolt a annoncé une restructuration mondiale de ses activités. Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration, affirme que, dans l’état de l’industrie, et d’un point de vue global, ce n’est pas surprenant de voir ce type de restructuration. Selon lui, c’est une entreprise ambitieuse, qui a démarré vite et qui est très agressive. Il y a un enjeu managérial en matière d’optimisme.
Changement de cap important chez Northvolt – Quel sort pour le Québec ? (La Presse)Comment devenir actif à 60 ans ? Luc Nadeau, professeur à la Faculté des sciences de l’éducation, conseille d’augmenter d’abord la fréquence (donc le nombre de fois par semaine), puis la durée, et ensuite l’intensité. Il soutient que quand l’effort est répété, le corps cherche davantage à s’adapter.
Bouger après 60 ans, d’accord, mais comment ? – « Toutes les minutes comptent » (La Presse)Le critère le plus important en choisissant une activité physique, c’est le plaisir. Selon Luc Nadeau, professeur à la Faculté des sciences de l’éducation, si c’est fait uniquement dans l’obligation, toute tentative de mise en forme risque de prendre fin rapidement. Pratiquer une diversité d’activités, c’est habituellement mieux pour la condition physique.
Bouger après 60 ans, d’accord, mais comment ? – D’autres conseils pour se remettre en forme (La Presse)Le cerveau humain s’est peut-être développé avantageusement au cours de l’évolution si on le compare à celui du chimpanzé, mais ses atouts plus récemment acquis sont aussi les plus menacés par le vieillissement, montre une étude. Martin Parent, professeur à la Faculté de médecine, commente les résultats de ces travaux.
Les derniers gains « évolutifs » du cerveau sont les plus menacés par le vieillissement (Radio-Canada)La ville d’Alma entame une réflexion pour encadrer les aménagements alternatifs au gazon. Selon Guillaume Grégoire, professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, s’il n’y a pas de plantes nuisibles, il n’y a pas de bonne raison pour obliger de tondre le gazon. La diversité de plantes couvre-sol amène un lot d’avantages, notamment pour la pollinisation et la résistance à la sécheresse.
Le trèfle de la discorde à Alma (Le Soleil)Les chefs de l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador (APNQL) ont adopté la Déclaration sur les droits des Premières Nations aux langues ancestrales, et ce, à l’unanimité. Selon Jérôme Gosselin-Tapp, professeur à la Faculté de philosophie, le nœud du problème réside dans l’imposition du français comme langue commune, notamment par la récente réforme de la Charte de la langue française.
L’APNQL adopte sa charte des langues autochtones et exige que le Québec la respecte (Radio-Canada)